Un siècle sépare ces deux vues de la route d'Aulnoye. On peut voir ci-dessus un bâtiment industriel et sa cheminée aujourd'hui disparus, remplacés par une autre villa, caractéristique du style 1910 inspiré de l'art nouveau. Contrairement aux maisons patronales rigoureusement symétriques et carrées, les façades  sont désormais asymétriques et souvent construites autour d'une tourelle. Les baies ont une allure plus arrondie. C'est l'entrepreneur Lenain qui construisit ces villas sur les nouvelles artères de la ville.

L'implantation de verreries en france est très ancienne et les traces de ces industries disparaissent peu à peu. Sur cette cpa du début du siècle passé on peut découvrir cette très ancienne verrerie (1688), visiblement transformée en exploitation agricole. A quel endroit d'Anor se situait-elle ? Existe t-elle encore aujourd'hui ?

Merci à G.Viéville-Terrien qui m'a permis d'obtenir cette ancienne photo de  classe prise en 1947. On notera que celle-ci comporte plus de 40 élèves. J'ai moi-même été scolarisé au début des années 50 , période où le nombre d'élèves restera très élevé (baby boom). Il faudra attendre le milieu des années 60 pour voir diminuer progressivement le nombre des élèves par classe. La plupart des jeunes garçons sont septuagénaires aujourd'hui. Gageons qu'ils  soient encore nombreux à être en vie aujourd'hui. Sauf erreur ou omission, on peut citer les noms suivants  :

Quatrième rang de gauche à droite : Vieville Gérard, Clerc Raymond, Mennesson Pierre, Harbonnier Gaston, Mahut, Lejeune Marc, Brière Lucien, Brière Claude, Barbe Jean-Marie, Quentin, Landragin Rémi.

Troisième rang de gauche à droite : Lemaire Yves, ?, Meunier Albert, Carbotte Louis, Seret Michel, Demode Jacques, Lequeux Michel, Croquet, Montay Jean, Delassaux.

Deuxième rang de gauche à droite : Vals Jean-Michel, Gelle, Allaire Jean-Pierre, Harbonnier Christian, Richard Florian, Leclerc Pierre, Dubeaurepaire Henri, ?, Dufresnoy André, Sarteaux, Fouconnier Arnould, ?,

Premier rang de gauche à droite : ,?, Croquet, Prissette, Prissette Henri, Laporte Jean-Marie, Dumas, Dufresnoy Raymond, Vasseaux Raymond,

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Je remercie Michel Carlier de m'avoir confié cette très belle carte postale du corps de Sapeurs-Pompiers de Trélon en 1935, devant la mairie. Son père est présent au 2ème rang, second en partant de la gauche. Egalement second en partant de la gauche mais au 1er rang, on reconnait Pierre Hautier (entre les deux officiers).

Le corps de Sapeurs-Pompiers en 2010 devant la mairie

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Tout comme dans mon premier blog, j'ai ajouté une rubrique d'humour, histoire de se détendre un peu entre gens du Nord

Les "Ymagiers, tailleurs d'images"

exposent à la Salle des Fêtes de Trélon

Samedi 16 Avril de 14 h à 18 h30

 Dimanche 17 Avril de 11 h à 18 h

Avec la participation musicale de

Vanessa CICERO, pianiste et Annabelle GIAMBRA, violoniste

       (Entrée libre)

La Verrerie-Gobeleterie fut fondée en 1900 par Edmond Dubois. Celle-ci fut complètement détruite le 8 novembre 1918 par les allemands lors de leur retraite. Elle fut entièrement reconstruite en 1920 en utilisant la technique nouvelle de l'ossature en béton armé. Après avoir  fusionné avec les Verreries de Trélon et Charleville en 1922, elle continua à être dirigée par Edmond Dubois jusqu'en 1930.

La verrerie entièrement reconstruite après son explosion en 1918

Après le départ à la retraite d'Edmond Dubois en 1930, c'est son frère Gaston qui prit la direction de la verrerie (voir facture ci-dessus) qui s'arrêta de nouveau entre 1939 et 1945. En 1948 Gaston Dubois prit lui aussi sa retraite et c'est son fils Jacques Dubois qui dirigera l'entreprise j'usqu'à sa fermeture définitive en 1966.

J'avais eu connaissance il y a peu de temps, de la présence d'un magnifique toile du célèbre peintre Trélonnais Léon Comerre dans une maison de maître aux environs de Trélon. J'ai eu le privilège de pouvoir la photographier avec l'autorisation du responsable des lieux que je remercie pour son accueil. Ce tableau représente une scène d'auberge. Au centre, un personnage, un verre à la main se fait servir un pichet de vin par une serveuse assise devant un tonneau. Au premier plan un chien ronge un os, au fond des compagnons du personnage à la mine réjouie sont attablés. Ce tableau académique fut acheté par un couple de filateurs afin de mettre en valeur leur somptueuse demeure aussitôt sa construction.

NB : La copie et la reproduction de cette photo est interdite sans mon autorisation.

Dans un article de la Voix du Nord de ce lundi, on pouvait lire que le Canard enchaîné s'intéresse à Fourmies. Ma curiosité m'a poussé à me procurer cet article (ci-dessous). A sa lecture on constate que le journaliste du Canard, Jean-Luc Porquet, s'appuie sur un autre article du bimestriel "Population et Société" signé Gilles Pison. Celà étant dit, les conclusions des uns et des autres vont toutes dans le même sens et l'article de la Voix du Nord résume fort bien la situation  : "Dans un territoire oublié, si on fait des enfants, c'est aussi pour exister, pour être considéré, et pas uniquement pour toucher des allocations".  Et le Canard s'interroge "Combien de Fourmies en France" et conclut "On fait des enfants pour avoir une chance de voir des visages". C'est bouleversant.

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J'ai restauré patiemment cette carte postale ancienne car c'est à mon sens une pure merveille. C'est en fait une carte commerciale très rare dont la composition est parfaite. On notera qu'à cette époque le pain pouvait être livré à domicile par des porteurs en tenue, équipés de voitures à bras carrossées spécialement pour cet usage. Sur celles-ci on pouvait  lire la fonction et le nom de l'artisan-commerçant. La maison Tournay-Liénard est sans aucun doute une des ancêtres du marquage publicitaire sur les véhicules utilitaires.

Vous pouvez cliquer sur ces deux liens pour retrouver deux de mes articles sur cette rue :

http://chrisnord.sportblog.fr/841162/AVESNES-SUR-HELPE-La-Rue-de-France/
http://chrisnord.sportblog.fr/749783/AVESNES-SUR-HELPE-Rue-de-France-Prolongee/