TRELON - Albums de Croÿ
Dans la cartouche on peut lire : "Le Vilaige de Terlon". Le premier plan de ce panorama nous montre une scène de la vie campagnarde. Le second plan décrit un bourg important avec la majorité des chaumières regroupées autour de l'église, elle-même importante et complexe. Elle est composée de deux vaisseaux perpendiculaires sans que l'on puisse situer précisément la nef, le chœur et les chapelles. La flèche de charpente du clocher est couverte d'ardoise. A gauche de l'édifice, deux constructions elles aussi couvertes d'ardoise et dont le rôle est mal défini. A gauche le château et ses ouvertures à meneaux et traverses, pignons à gradins pour au moins quatre des bâtiments qui le composent. L'ensemble est cerné de murs ponctués de tours de formes et dimensions variées et s"ouvre sur l'extérieur par un portail entre deux grosses tours rondes. Il fut manifestement construit au XVe ou XVIe siècle. De nos jours, le bourg de Trélon a pris de l'importance mais l'église du XVIe siècle est toujours présente (en partie).
Dans la cartouche on peut lire : "Le chasteau de terlon". Vue prise de l'ouest. Au premier plan, une scène de la vie quotidienne à la campagne. Au second plan, se dresse l'imposant château avec son mur d'enceinte en pierre, percé de meurtrières sur la partie haute. De gauche à droite on remarque une tour en fer à cheval puis une tour carrée plus petite en briques. A l'angle une échauguette sur consoles en bois. Le mur s'élève ensuite en escaliers pour rejoindre une grosse tour d'angle proche du chatelet d'entrée gardé par deux autres tours identiques. Leur couverture en poivrière est percée de lucarnes hautes et se couronne d'un bulbe. C'est le même type de tour qui défend la muraille derrière le château et que l'on voit à moitié ainsi qu'une dernière tour dont on aperçoit le sommet à l'angle opposé. A l'intérieur de l'enceinte on distingue deux groupes de bâtiments, construits en briques et couverts de toitures à deux versants en ardoise et présentant des pignons à redents. L'édifice le plus visible présente un bon nombre de cheminées et cinq lucarnes, il s'agit sans doute là du bâtiment principal d'habitation. A l'origine, c'est Nicolas d'Avesnes qui fit construire ce château en 1150. De par sa situation géographique, il eut à subir beaucoup de sièges et destructions jusqu'en 1678, date de rattachement d'une partie du Hainaut à la France. Il sera ensuite reconstruit à nouveau en 1704 et considérablement modifié vers 1860 sous la direction de l'architecte parisien Parent. Propriété de la famille de Mérode depuis le XVIe siècle, c'est la princesse de Mérode qui l'occupe encore aujourd'hui.