La prise de vue de cette belle cpa animée vers 1910 nous montre le carrefour de la rue Victor Hugo au premier plan, la rue Cambrésienne au fond et la rue Léo Lagrange à droite qui s'appelait alors "La Grande Rue". Seuls  les voituriers utilisent la route qui est revêtue de gros pavés. On imagine bien le bruit qu'engendraient les attelages sur une telle chaussée, les roues en bois de certaines charrettes étaient alors cerclées d'un bandage métallique.

Cette photo nous montre le même endroit un siècle plus tard. Les pavés ont disparu et c'est l'automobile qui domine. Les places de stationnement sont rares. Les façades d'immeubles n'ont pas changé et certaines se sont même embellies.

 Voici deux nouvelles cpa de l'étang du Hayon qui doivent dater du milieu des années vingt

NDLR : A noter qu'à cette époque l'étang portait le nom de "Layon". Il devint ensuite "Hayon". Personnellement je retiens la première appellation qui me parait plus adaptée.

Voici une belle cpa animée du début du siècle passé. Elle nous montre ce quartier où se situait le Tissage Bulteau. A gauche, au premier plan, le quartier des habitations ouvrières  qui existe encore aujourd'hui (près d'Intermarché) mais l'usine a disparu. La rue porte désormais le nom de Fernand Pécheux qui fut maire de 1977 à 1995.

Liens connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/866049/FOURMIES-Rue-de-Trieux/
http://chrisnord.sportblog.fr/737191/FOURMIES-La-Rue-de-Trieux-de-Villers/
http://chrisnord.sportblog.fr/794825/FOURMIES-La-Rue-de-Trieux/

Les "anciens" se souviennent de ce grand magasin de confection situé rue Saint Louis, à proximité du théâtre. Je l'ai moi même  connu et je me souviens l'avoir fréquenté en compagnie de mes parents. Un immense escalier droit  menait à l'étage qui était aménagé par de larges coursives qui dominaient le rez de chaussée. A cette époque, la haute couture se remet de la guerre. La mode féminine est caractèrisée par une taille très serrée, soit par une ceinture soit par un vêtement très cintré. Chez l'homme le veston long du costume est lui aussi cintré avec de larges revers. Le port d'un chapeau, tant chez l'homme que la femme, est de mise. Les longs manteaux d'hiver sont lourds mais chauds et relativement imperméabilisés (gabardines).

Cette cpa vers 1950 nous montre ce pont qui enjambe l'Helpe Majeure. Il fut détruit comme beaucoup d'autres en 1918

Le pont aujourd'hui. On retrouve la totalité des bâtiments environnants.

Ci-dessus la rue d'Hirson au début du XXe siècle. Ci-dessous le même endroit aujourd'hui. Peu de changements, sauf le  terrain sur la droite qui a été aménagé pour accueillir de nouveaux logements.

Le calendrier du 1er semestre 2012, édité par les douze communes du canton de Trélon et groupements de communes, est paru. Vous pouvez le découvrir en cliquant sur ce lien (PDF) :

http://www.perat.fr/pdf/calendrier_cantonal_du_1er_semestre_2012_-_canton_de_trelon.pdf

Voici une jolie carte-souvenir du début du XXe siècle. Elle représente un train à l'arrivée en gare avec la miniature d'une autre carte postale (en haut à gauche) qui est sensée représenter la ville. D'autres communes du Sud-Avesnois  (voir ci-dessous), possédant une gare, ont été concernées par ce type de carte postale qui mettait en avant l'utilisation du train pour voyager rapidement et en toute sécurité.

On pouvait choisir le sexe de l'expéditeur, ici un homme à l'arrivée en gare de Trélon.

Ici une autre carte-souvenir d'Anor, en haut à gauche on peut voir le kiosque à musique.

Outre les cartes postales de train, d'autres moyens de transport, tels l'avion ou le dirigeable, ont également fait l'objet de cartes-souvenir par le même éditeur (Lafineur-Samin à Hautmont)

(cliquer sur le lien ci-après)

http://chrisnord.sportblog.fr/862239/FOURMIES-Carte-Souvenir/

Sur cette superbe cpa colorisée vers 1910, on découvre ce bel immeuble à l'enseigne du Grand Bon Marché. Ce grand magasin de confection était situé à l'angle de la rue Edouard Verpraet et de la rue Cousin Corbier. Bizarrement, sans que l'on sache pourquoi, il a été complètement rasé. C'est une station-service (Esso) qui s'implantera sur cet emplacement et ensuite un garage, dans la seconde moitié du XXe siècle.

Cette photo nous montre cet endroit aujourd'hui

Il faut être septuagénaire ou plus pour se souvenir de l'existence de ce champ de course à Fourmies. En effet, celui-ci cessera d'exister au milieu des années cinquante. Il se situait à l'est, sur les hauteurs de la ville, du côté de la rue des Howis. Cette cpa, vers la fin des années quarante, nous montre une partie des tribunes ainsi que des militaires sur leur monture. Outre les courses traditionnelles, les épreuves réservées aux militaires étaient très prisées, notamment dans des courses d'obstacles. Par tradition, officiers et sous-officiers se mesuraient sur tous les hippodromes de France dans des épreuves qui leur étaient réservées. Pour l’armée, c'était un bel outil de promotion, mais le but principal était surtout de sélectionner des chevaux et de remporter des récompenses qui finançaient ainsi les dépenses destinées soit à d’autres compétitions, soit à des missions plus "militaires", notamment à l’occasion de défilés.

NB : Parfois, en intermède, certaines réunions hippiques étaient agrémentées de divertissements équestres. C'est ainsi que certains fourmisiens se souviennent encore de la venue d'un régiment de Spahis qui fit sensation.

C'est à peu près à cet endroit que se situait l'hippodrome