BONNE ANNEE !
Tout comme les Enfantastiques, je vous souhaite
à toutes et à tous
une bonne et heureuse année 2013
pleine d'espoirs, d'enthousiasme, d'humanité,
de solidarité,d'utopies
et de rêves à réaliser
Tout comme les Enfantastiques, je vous souhaite
à toutes et à tous
une bonne et heureuse année 2013
pleine d'espoirs, d'enthousiasme, d'humanité,
de solidarité,d'utopies
et de rêves à réaliser
Au début du XXe siècle les éditeurs importants de cartes postales proposent différents montages qui reprennent plusieurs vues déjà éditées, d'où le nom de multivues. Ces cartes auront beaucoup de succès et se développeront tout au long du XXe siècle. Elles sont nombreuses, c'est pourquoi j'ai pensé partager avec vous un certain nombre d'entre elles dans l'ordre chronologique de parution (sauf erreur).
Les premières éditions tentent d'insérer avec difficulté plusieurs vues dans les lettres de Fourmies
Ce n'est qu'ensuite qu'on se limitera à éditer quelques vues comme sur cette jolie carte-souvenir
Ici une multivues moderne du début des années 50. Cette carte postale existe également en version "couleur", cliquer ICI
Ci-dessus une belle cpa multivues originale des années 50 qui utilise un album.
Ci dessus et dessous on note l'apparition du Stade Léo Lagrange dans les années cinquante
Ces deux cpa doivent dater de la fin des années cinquante
Cette multivues offre la particularité d'être composée uniquement de vues aériennes
Ci-dessus et dessous deux multivues ayant pour thème unique la verdure et les étangs des Moines
Les multivues qui suivent datent des années soixante
Ci-dessus et dessous on constate l'apparition de l'immeuble "La Madelon"
Les multivues sont parfois teintées d'humour comme ci-dessus et ci-dessous
Sur la multivues ci-dessus apparition du Lycée Camille Claudel
Une rare multivues qui a le mérite de faire apparaître la localisation géographique
La nouvelle église Saint Pierre apparait, les multivues qui suivent sont postérieures à 1975
Apparition du nouvel Hôtel de Ville et de l'Ecomusée
Cette multivues fait apparaître pour la première fois l'église ND de Trieux
On notera que très peu de cartes postales portent la mention (Nord) ce qui est à mon avis un oubli majeur
Après vous avoir montré des photos de Lille à l'approche des fêtes, voici des photos d'Orléans où je me trouvais à Noël.
La grande roue est haute de 40 mètres
les vieilles façades de maisons sont nombreuses et participent au charme et à la magie de Noël
La Cathédrale Sainte-Croix a une histoire tourmentée. En effet, il ne reste presque rien de l'édifice gothique qui fit suite à l'édifice roman. Reconstruite en 1601, la façade actuelle date du XVIIIème siècle. La flêche a été reconstruite au milieu du XIXème.
Avec l'aide des généraux du Royaume, Jeanne d'Arc délivra Orléans du siège des Anglais, les 7 et 8 mai 1429. Aujourd'hui encore elle est très vénérée. Une immense tapisserie la représentant a été hissée dans le chœur de la cathédrale. La plupart des vitraux illustrent l'histoire de la ville ainsi qu'une partie de la vie de celle que l'on surnommera "La pucelle d'Orléans"
Face à la cathédrale, la rue Jeanne d'Arc
La place du Martroi comporte en son centre une statue équestre monumentale de Jeanne d'Arc.
Des marchés de Noël sont disséminés dans différents quartiers de la ville
Le soir tombe déjà et les attractions foraines participent elles aussi à la féérie de Noël
A l'approche des fêtes de fin d'année et afin d'échapper à la monotonie ambiante et à la grisaille tenace qui n'en finit pas, je me suis rendu dans la capitale régionale pour y découvrir l'ambiance magique de Noël et ses lumières. Lille fait aujourd'hui partie des grandes métropoles Françaises, voire Européennes, grâce entre autres à sa situation géographique privilégiée qui la rend particulièrement attractive pour les pays du Benélux mais aussi le Royaume Uni et même l'Allemagne. Je partage avec vous ces quelques photos prises mercredi en vous souhaitant un joyeux Noël.
La Grande roue est présente tous les ans
Le Marché de Noël Place Rihour est très prisé des visiteurs
Comme toute grande ville, Lille possède un très grand Centre Commercial (Euralille), de nombreuses boutiques dans les rues piétonnes et galeries marchandes mais aussi des Grands Magasins. Ici l'immense entrée des Galeries Lafayette rue de Béthune.
A deux pas de la Grand-Place on trouve la très réputée bijouterie-joaillerie Lepage et ses vitrines féériques.
L'Arche lumineuse de la rue Faidherbe est splendide la nuit
Outre la Grande roue, d'autres attractions foraines pour petits et grands sont présentes
A Lille il existe de nombreuses curiosités touristiques. Cette fois j'ai choisi le Vieux Lille. C'est dans ce quartier riche en immeubles anciens et boutiques de luxe que l'on peut également découvrir la Cathédrale ND de La Treille. A l'approche de Noël une crèche est sans doute exposée , je décide donc de la visiter.
Au premier abord je suis surpris par la façade grise atypique et l'absence de tours ou clocher. J'apprendrai ensuite que cette cathédrale dont la première pierre a été posée en 1854 est restée inachevée jusqu'à nos jours, faute de moyens financiers. La façade actuelle de style moderne est très récente puisqu'elle date de 1999.
Une fois à l'intérieur, je suis fasciné par les dimensions et la beauté de la partie centrale. Celle-ci est tapissée de 110 plaques de marbre blanc qui donnent à l'intérieur une couleur translucide orangée du plus bel effet. A trente mètres de haut culmine une ogive qui évoque le thème de la résurrection.
Le projet initial (Vue latérale) d'une longueur de 132 m !
Dans cette Cathédrale on peut découvrir une maquette du projet initial voulu par la bourgeoisie industrielle locale qui souhaitait voir s'ériger une somptueuse église afin d'abriter la statue miraculeuse de la Vierge Marie, Notre-Dame de la Treille (volée en 1959), dont l'existence était déjà attestée au XIIe siècle et susciter ainsi la création d'un évêché à Lille. Le style imposé aux architectes s'apparente au gothique du XIIIème siècle, avec pour références les cathédrales de Reims, Amiens et Chartres. Les dimensions sont pharaoniques : 132 mètres de long et flèches culminant à plus de 115 mètres. La première pierre sera posée en 1854. Avec la création de l’évêché de Lille en 1913, la future église devient cathédrale et le chantier se poursuit lentement jusqu'en 1947. Finalement les guerres et les difficultés financières auront rapidement raison de la conception initiale du projet qui ne sera jamais entièrement respectée. En 1953, la décision est prise de réduire la hauteur des voûtes. Elles ne seront achevées qu'en 1973. Certains piliers prévus en pierre seront même remplacés par du béton. La façade principale qui devait comporter une rosace et deux grandes tours (voir maquette) ne verra pas le jour. Il faudra attendre 1991 avec la décision de l'association diocésaine de Lille de terminer les travaux avec une nouvelle façade de style résolument moderne. Le chantier aura finalement duré près de 150 ans.
Le projet initial de la façade avec sa rosace centrale, ses deux tours et flèches culminant à plus de 115 mètres !
La cathédrale qui est loin d'être achevée va déjà recevoir ses cloches à l'occasion du solennel couronnement de la statue miraculeuse en 1874. A cette occasion, on construira en brique et en toute hâte un campanile afin de recevoir les cloches provisoirement. Le Campanile qui est toujours existant a encore aujourd'hui toute sa raison d'être afin de palier à l'absence de tours ou clocher sur la cathédrale.
En 1999, un nouveau chœur sera aménagé. Un autel octogonal de bronze doré de 1,5 mètre de diamètre est alors réalisé en remplacement de l’autel de marbre blanc. un nouveau lustre de 10 mètres de haut est placé au-dessus du chœur.
Autour du chœur on dénombre pas moins de 8 chapelles toutes richement décorées dans le style néo-gothique. La plus importante est la Sainte Chapelle (ci-dessus) entreprise en 1856 et achevée en 1897. Elle est inspirée de la Sainte Chapelle de Paris. Elle comporte onze grandes verrières, sous des voûtes de 17 mètres de haut, relatant la vie de la Vierge Marie et l’histoire de ND de la Treille.
La Chapelle Saint Joseph (détail)
La crèche que j'espérais est bien là et les Rois mages sont prêts à la rejoindre
Si vous aussi vous vous rendez à Lille, n'hésitez pas à visiter cette cathédrale trop méconnue, elle en vaut vraiment la peine
Ces trois cpa vers 1930 nous montrent cet atelier de confection de chemises qui s'installera ensuite dans des locaux plus fonctionnels au chemin des Blés. Cette chemiserie (NORTEX) fermera définitivement en 1990. Au sommet de son activité, elle comptait plusieurs centaines d'ouvrières.
Le personnel de la manufacture comptait 95% de femmes
Il existait également un magasin de détail en ville au 20 rue Cousin Corbier, aujourd'hui occupé par un opticien
Outre ces cartes postales anciennes, il reste encore aujourd'hui quelques souvenirs et objets publicitaires du passé glorieux de la chemiserie Fourmisienne
Cette cpa plutôt rare vers 1920 nous montre le passage à niveau qui se trouvait sur cet axe routier important (RN2) en direction de Maubeuge. Afin d'éviter cet obstacle à la circulation automobile de plus en plus importante, un pont sera érigé dans le deuxième quart du XXe siècle.
Liens connexes :
http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/01/24/20207390.html
http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/10/12/22313709.html
Ce n'est pas la première fois (ni la dernière) que j'observe des erreurs importantes sur la description de certaines cartes postales. Celle ci-dessus, du début du XXe siècle, nous décrit l'Helpe Mineure à Avesnelles alors qu'il s'agit bien sûr de l'Helpe Majeure. Ces deux rivières n'ont rien en commun, sauf peut-être sur un point : Elles se jettent toutes les deux dans la Sambre.
Dans le cadre des "Hibernales" qui se déroulent du 15 décembre 2012 au 6 janvier 2013 une patinoire couverte a été installée. Elle fait le bonheur des petits et des grands. Ci-dessus une petite vidéo prise ce dimanche après-midi.