Carnet de voyage - Vendôme
Après Pierrefonds et Chantilly puis Beaugency et ses environs, mon voyage s'achève à Vendôme. Je ne connaissais pas cette Sous-Préfecture, troisième ville du Loir et Cher, mais incontestablement elle mérite le détour. Très pittoresque, elle est nichée au creux de la vallée du Loir qui, à l'entrée de la ville, se divise et la sillonne en plusieurs petits cours d'eau. De plus, Vendôme bénéficie d'une riche histoire médiévale et possède de nombreux monuments historiques.
La Porte d'eau, aussi appelée arche des Grands Prés enjambe le Loir. Elle fut fortifiée au cours de la fin du XIIIe siècle ainsi qu'au XVe.
Dès le moyen Âge, le débit du Loir est contrôlé pour alimenter les moulins de la ville.
Le lavoir des Cordeliers (fin XVe siècle)
Depuis le XVIIe siècle, la ville conserve un patrimoine unique d'espaces verts qui lui a permis de remporter le "Grand Prix national du fleurissement" pendant 10 années consécutives.
Le Parc Ronsard
Dans le parc se trouve l'ancien hôtel du Bellay, devenu hôtel du Saillant... Aujourd'hui devenu l'office du Tourisme.
A proximité du parc Ronsard se trouve l'ancien collège fondé en 1623 par le duc César de Vendôme. (aujourd'hui Hôtel de Ville) Il fut fréquenté par Honoré de Balzac durant 7 années d'internat. Sur le fronton de l'un des porches de l'ancien collège, une plaque rappelle cet évènement tout comme dans le parc Ronsard où une stèle a été érigée à la mémoire du célèbre écrivain.
La tour Saint-Martin est l'ancien clocher (fin XVe, début XVIe siècles) de l'église paroissiale. Menaçant de s'effondrer elle fut détruite au milieu du XIXe siècle permettant la création de la Place Saint Martin qui est devenue le coeur animé de la ville. La Tour est devenue un beffroi dont le carillon rythme les heures des Vendômois en sonnant une contine historique célèbre.
De nombreuses maisons médiévales du centre de Vendôme sont en pans de bois. Hélas, de nombreuses maisons à colombages furent détruites durant le bombardement du 15 juin 1940. Aujourd'hui Il en reste une soixantaine bien souvent cachées derrière des enduits.
A proximité de l'abbatiale de la Trinité, on trouve de belles demeures bourgeoises.
Le grand clocher de l'abbatiale de la Trinité, est haut de 80 mètres. Il fut construit au XIIe siècle, il était relié à l'église romane d'origine par un porche.
Cette Abbaye bénédictine fut fondée au XIe siècle. Elle atteint son apogée aux XIIIe, XIVe et XVe siècles. La belle façade de l'abbatiale, de style gothique flamboyant, a été achevée en 1506.
A l'intérieur on peut découvrir plusieurs vitraux remarquables, dont celui de la Vierge de Vendôme (XIIe). Ceux du chœur datent pour la plupart du XIIIe siècle.
Ci-dessus, la cour du cloître. On peut y voir les bâtiments des moines et, de l'autre côté, ce qui reste des galeries et de la salle capitulaire. Dans celle-ci on peut découvrir de magnifiques fresques romanes du début du XIIe siècle, découvertes derrière un mur en 1972.
Ci-dessus, un détail de la fresque*** murale qui représente La pêche miraculeuse. La barque est occupée par dix apôtres aux visages étonnamment expressifs.
Le premier point fortifié au XIe siècle est un donjon quadrangulaire sur un promontoire rocheux qui fait face à la ville. L'enceinte médiévale, dont certains murs sont encore visibles, date du XIIe siècle. La tour maîtresse domine toujours cet ensemble renforcé au XIVe siècle. En 1791 la ruine du château est confirmée par sa vente à divers propriétaires.
Ce sont en effet des ruines qui s'offrent aujourd'hui aux visiteurs, mais ce sont des ruines bien entretenues sur un parc particulièrement soigné. Mais l'intérêt principal réside sur la vue qui est offerte aux visiteurs sur la ville.
Un superbe panorama sur la ville pris depuis le château.
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