Les trois magnifiques cpa que je vous propose aujourd'hui proviennent toutes du même éditeur Trélonnais Drouart. Elles concernent donc les années trente.  A l'origine la raison sociale était au nom de Bastien & Fils, puis Vve Bastien & Fils, Hardy-Degousée durant la première guerre pour devenir ensuite Filature Ernest Degousée & Cie.

Liens et sous-liens connexes : Cliquer ICI

Cette belle cpa inédite nous montre la façade de l'Ecole Pratique. Celle-ci ayant déjà fait l'objet de nombreux articles, j'évoquerai plutôt le mur d'enceinte qui attire immédiatement l'attention. En effet, celui-ci est complètement recouvert d'affiches. Ceci me remémore l'époque où il était encore fréquent de rencontrer de l'affichage "sauvage" dans les années 60/70, ceci en dépit de la loi du 29 juillet 1881 et d'autres qui suivirent. Il s'agit ici d'affiches de films qui sont sans doute liées à la présence d'une salle de cinéma toute proche. Une de ces affiches me permet de dater cette cpa vers 1933.

Tickets de cinéma avant 1960

La ville de Trélon a participé ce jeudi à la journée de deuil national. Environ 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie ce jeudi afin de manifester leur sympathie envers les victimes mais aussi pour marquer leur attachement à la liberté  d'expression.

Photos Réseaux Sociaux "Fourmies Deuche Laporte"

je suis entrain de terminer la numérisation de centaines de diapositives dont certaines datent de 50 ans ! Très tôt j'ai fait de la photographie avec un appareil 24x36 muni de films Kodachrome. Au milieu des années soixante, j'avais fait l'acquisition d'un projecteur Kodak avec ventilation que je remplacerai ensuite par un autre plus moderne. Sans doute par nostalgie, je viens de ressortir ce premier appareil (avec sa boite d'origine et notices) et je l'ai remis en marche. Il fonctionne toujours très bien en 110 volts à l'aide d'un petit transformateur et la qualité de projection est très correcte grâce à son objectif Angénieux. 

A cette époque on renvoyait directement le film chez Kodak et on recevait ensuite une boite avec les 36 diapositives numérotées et datées (ce service étant compris dans le prix d'achat du film) . Bien sûr cette pratique ne fit pas le bonheur des photographes professionnels qui étaient encore nombreux à cette époque. Il faut savoir que la diapositive revenait nettement moins cher qu'un développement de  photo "couleur" mais nécessitait un certain investissement de matériel.

On classait ensuite les diapos dans des boites adaptées après les avoir visionnées à l'aide ...

... d'un petit appareil comme celui-ci. Bien sûr, tout ceci demandait du temps et nécessitait beaucoup de manipulations. A l'origine Il faut savoir que l'orsque l'on procédait à une projection, les diapos étaient disposées sur le passe-vues une à la fois et devaient être remise en place au fur et à mesure de leur passage. Plus tard j'ai utilisé un projecteur à carrousel automatique "Prestinox", beaucoup plus pratique car muni d'une télécommande. Et puis, le temps a passé, l'ère du numérique est venue et les projections se sont espacées pour devenir obsolètes. 

Le classeur "Braun" (100 diapos) était pratique mais onéreux...

... il avait l'avantage de s'adapter sur le projecteur Prestinox 724A en permettant ainsi une projection automatique à l'aide de la télécommande qui réglait également le focus.

Récemment je me suis procuré ce petit appareil vendu avec son logiciel à un prix abordable. Celui-ci m'a permis de numériser toutes mes diapos, d'autant qu'il y avait urgence. En effet, celles-ci s'etaient plus ou moins altérées avec le temps au niveau du film, mais surtout sur leur support en carton qui finissait par se détériorer et même se décoller à force d'être manipulé et manoeuvré dans le projecteur ou la visionneuse. Au final, cette opération m'a permis de redécouvrir de vieux souvenirs de famille mais aussi des clichés de paysages et sites touristiques devenus "vintage". Je me propose d'en partager un certain nombre avec vous :

AUVERGNE 1965 :

En 1965, les automobiles qui gravissent cette pente de 12% sur 5 kms ne sont pas toujours adaptées à cette ascension. Je me souviens très bien du nombre important de véhicules et d'autobus qui se trouvaient à l'arrêt sur le côté de la route avec le capot ouvert et le circuit de refroidissement en surchauffe.

Vue du sommet

La chaîne des Puys

Le superbe Lac Chambon où j'aimais me baigner

La Chaîne du Sancy

Le Mont-Dore

Le Mont-Dore au fond de  la vallée 

 Insérer un trait horizontal

Saint Nectaire où j'ai séjourné plusieurs étés

MEGEVE 1978 :

Partout le décor est somptueux

La superbe promenade du Calvaire et ses chapelles 

Megève vu depuis le Calvaire

Ski de fond dans un décor de rêve

Le Mont Saint-Michel 1969 :

Plus de 1000 ans d'histoire nous contemplent !

Lorsque j'ai découvert cet endroit mythique pour la première fois, j'étais subjugué. Ensuite ce fut en 1969 (c'est la date de ma diapo) et à chaque fois que j'y suis retourné ce fut toujours avec un plaisir renouvelé. Certaines diapos "vintage" ont d'autant plus d'intérêt lorsqu'elles comportent des éléments suceptibles d'authentifier leur ancienneté. C'est le cas ici grâce à la présence d'automobiles que l'on qualifiera bientôt d'ancêtres du siècle passé.

LE CAP GRIS-NEZ 1975 :

Le Phare du Cap Gris-Nez

Vue depuis le phare

Sur le parking les véhicules témoignent là aussi des 40 années qui sont passées depuis ce cliché. Au loin on aperçoit le Cap Blanc-Nez.

Château du Haut-Kœnigsbourg (1978) :

J'aime beaucoup ce magnifique château car il me rappelle de bons souvenirs d'enfance. C'était en 1958 lorsque j'étais en colonie de vacances. J'y suis retourné 20 années plus tard lors d'un séjour en Alsace en 1978. C'est à cette époque que j'ai pris ces clichés-souvenir.

Une vue superbe !

Une vue imprenable sur la plaine d'Alsace

COLMAR 1978 :

 Le Camp du Struthof (1978) :

L'entrée du camp

Cette année là (1978) j'ai découvert une chose que j'ignorais totalement: La présence d'un ancien camp de concentration qui servit également de camp expérimental d'extermination. Il fut installé par le pouvoir hitlérien peu après l'annexion de l'Alsace et de la Moselle durant la seconde guerre mondiale.

C'est un haut lieu de mémoire et de recueillement

Il a été installé sur le site de la belle vallée de la Bruche. Il comportait 17 baraquements dont on voit ici les emplacements.

C'est le premier camp nazi qui a été découvert par les alliés.

Le camp était entouré de barbelés et de huit miradors.

NANCY - La Place Stanislas (1978) :

Si un jour vous passez à Nancy, il faut absolument vous arrêter pour visiter la Place Stanislas dont-on dit quelle fait partie des plus belles du monde ! 

Ici aussi, la présence des véhicules ne laisse aucun doute sur la date de ces clichés

En 2005, à l’issue de deux ans de travaux, la Place Stanislas de style néo-classique (XVIIIe), est devenue totalement piétonne. Elle a retrouvé sa splendeur d’origine. Les grilles ont été restaurées, ainsi que les éléments décoratifs et les bâtiments qui la bordent.

CHAMONIX-Mont-Blanc (1977) :

 La Mer de glace près de la gare de Montenvers. C'est un petit train rouge à crémaillère qui vous y conduit. C'est le plus grand glacier de france (7 kms de long et 200 m d'épaisseur en moyenne)

De cet endroit extraordinaire on peut découvrir des sommets prestigieux tels les Drus et les Grandes Jorasses

Je me souviens avoir visité la grotte de glace dont j'ai photographié ici l'entrée. Son accès était difficile, voire dangereux. Nous sommes en 1977 et trois jours après notre visite un accident grave s'est produit à cet endroit, suite à l'effondrement d'une passerelle !

 Le Vercors et la Drôme (1976) :

En 1976 j'étais dans la région du Vercors où j'ai découvert des endroits magnifiques ...

... en passant sur des routes incroyables taillées au milieu de paysages grandioses.

Le Combe Laval, les Grands et petits Goulets sont autant d'endroits touristiques incontournables.

En 1976 les touristes n'étaient pas très nombreux à s'engager sur ces routes étroites et accidentées. Les arrêts ni les dépassements n'étaient possibles qu'à de rares petits belvédères à condition qu'ils ne soient pas déjà occupés. C'est à partir de ceux-ci que j'ai pu capturer ces clichés. On imagine bien une panne dans ces endroits reculés à une époque où le téléphone portable n'existait pas. La panne d'essence était également très redoutée. Depuis, des travaux importants ont d’abord concerné la route des Grands Goulets, qui désormais n’est plus "route du vertige" que j'ai connue.

Lorsque l'on quitte le Vercors pour se rendre dans la Drôme, le passage par le haut du Col de Rousset est obligatoire.

La descente est longue et vertigineuse...

... et va me mener à un petit village au pied du Vercors, là où je vais passer un séjour inoubliable.

Le petit village de Romeyer, près de Die (Pays de la Clairette)

je ne suis pas déçu par la grande maison dans laquelle je vais résider.

Un grand terrain planté de noyers faisait partie de la location.

Le Glandasse n'est pas très loin. C'est ainsi que l'on nomme l'immense falaise du Vercors qui surplombe la ville de Die et ses alentours.

... La Drôme  elle aussi est proche et passe ici à un endroit remarquable que l'on nomme le Claps.

DIVERS :

BRUGES (Belgique) 1966

DINANT (Belgique) 1972

DINANT (Belgique) 1972

DINANT (Belgique) 1972

DINANT (Belgique) 1972

LISIEUX (1969)

VERSAILLES (1979)

 VERSAILLES (1979)

REVIN (Ardennes) 1981

REVIN (Ardennes) 1981 

ETAPLES (Pas-de-Calais) - 1974

Lorsque j'ai pris cette photo le port de pêche existait encore. Aujourd'hui hélas, l'estuaire de la Canche s'est ensablé et a fait place à un port de plaisance de 170 anneaux. Les gros chalutiers étaplois opèrent désormais à partir de Boulogne sur mer. Heureusement, les équipages sont restés très fidèles à leur port d'origine et se sont regroupés sur place en coopérative.

BOUILLON (Belgique) - 1975

Son célèbre château domine la Semois du haut de son rocher.

BOUILLON (Belgique) - 1975

SEDAN (Ardennes) 1975 - Le Château

TRELON (Nord) 1965

F I N

Cette nouvelle cpa nous donne un nouvel aperçu de cet endroit avant 1914. A gauche le Moulin Saint-Pierre qui sera détruit par les allemands durant la première guerre.

Cette autre cpa déjà éditée nous permet de découvrir le moulin dans l'autre sens. A gauche, c'est la Brasserie Matton Frères (1890-1914) que l'on reconnait bien à sa girouette caractéristique représentant Gambrinus. Le coron de maisons à droite et la chapelle subsistent encore aujourd'hui (voir liens)

Liens connexes :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/07/06/21556224.html

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/10/21/25384490.html

Une nouvelle carte postale sur le petit village de Baives est un évènement. En effet, jusqu'à présent, je n'en ai édité que cinq (voir sur le blog "catégories" et cliquer sur Baives). Celle que je vous présente aujourd'hui est très jolie et bien sûr très rare, elle représente l'entrée du village en 1905.

Le même endroit aujourd'hui

Voici une nouvelle cpa pas trè courante de la rue Beguin à la fin des années vingt ou début des années trente. Ici le photographe a curieusement choisi une rue secondaire sans aucune animation et visiblement sans point d'intérêt particulier. A moins qu'il ne s'agisse d'une rue dont le nom "Beguin" est lié à béguinage (terme utilisé en Belgique et dans le Nord de la France) au regard des corons de maisons modestes qui le composait. Ou alors n'est-ce pas tout simplement une rue qui porte le nom d'une personne ?

Le même endroit aujourd'hui.

Pas plus courante que la première, cette autre cpa est plus animée que la précédente et se situe dans le prolongement de la rue. Elle est sans doute de la même période mais nous montre mieux le coron d'habitations ouvrières ici à droite. Il ne faut pas oublier qu'à cette époque nous sommes à proximité d'importantes usines textiles (Bulteau, Jourdain et Boussus).

Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/05/18/24286653.html

C'est la première fois que je suis confronté à cette curieuse carte postale du début du XXe siècle qui nous montre la place enneigée. Mais au delà de sa rareté, on est surtout étonné de découvrir que le cliché présente certaines anomalies. En effet, on peut s'interroger sur la position du kiosque sous-dimensionné qui n'est pas à sa place et semble implanté de l'autre côté de la route, sur le trottoir d'en face. L'autre incohérence concerne la présence de la cheminée de la Verrerie  alors qu'à ma connaissance celle-ci n'est pas visible sur d'autres prises de vues identiques de cette époque.

Liessies - L'Eglise