Toutes ces photos ont été prises simultanément en fin d'après-midi, sans aucune modification. Ce phénomène météorologique n'est pas rare mais augure très souvent d'un temps à venir assez perturbé.
Côté ouest :
Côté est :
Cette cpa des années vingt nous montre une partie de cette rue aujourd'hui baptisée rue Gabriel Péri. A droite on découvre un garage de réparation automobiles avec sa station "Caltex". On remarque une chaussée et des trottoirs particulièrement dégradés.
Le même endroit de nos jours. Mis a part les trottoirs et la chaussée qui sont adaptés à la circulation d'aujourd'hui, on note peu de changements. Le garage en bois est toujours présent.
Cette belle cpa "Lapie" est plutôt rare. Elle nous montre un aspect de la Rue Jean Jaurès au début des années 50. Au premier plan on découvre la Droguerie-Quincaillerie Mascart. A cette époque cette rue du centre-ville est particulièrement commerçante, mais, à l'instar d'autres localités, beaucoup de magasins disparaîtront au fil du temps et la rue perdra son animation d'antan.
Merci à J.P Crépin qui m'a fait parvenir ces photos. Elles ont été prises à l'occasion de la communion solennelle de ses frères jumeaux en 1962. On remarque que tous ces communiants et communiantes portent désormais une aube blanche et une croix. Cette décision d'habiller tous les enfants de la même façon a été prise à partir de 1954 mais sera plus ou moins respectée (1). En agissant de la sorte, on répondait ainsi à un souhait, celui d'effacer les différences sociales qui pouvaient apparaître dans la tenue des enfants lors de ce sacrement, en particulier chez les filles.
C'est le Doyen Demaële qui officie à cette époque.
L'imposant cortège se situe dans la rue A. Briand ...
... et se dirige vers l'église en passant par la rue Gambetta.
L'arrivée à l'église
(1) - En 1957 et 1958 à Trélon, l'obligation de porter une aube n'est pas encore rendue obligatoire. Ces deux communiantes ont été photographiées à Trélon en 1958.
Ci-dessous quelques cpa des années trente, lorsque le château était occupé par la Maison de jeunes "Les Sapins".
Ci-dessous une très belle cpa semi-moderne vers 1964
Quelques liens connexes :
Nous sommes dans les années 60 et cette cpa semi-moderne nous montre un aspect de cette avenue qui contourne le Centre-ville d'Avesnes. A gauche une succursale des Coopérateurs (1). Cette enseigne résulte de la fusion de plusieurs sociétés créées avant la guerre. C'est en 1930 qu'apparaîtra l'appellation d'Union des Coopérateurs d'Escaut et Sambre dont le siège est à Caudry. Elle absorbe entre 1920 et 1976 une quarantaine de coopératives d'importance variable. En 1982, l'Union des Coopérateurs de Bretagne dépose son bilan. C'est le premier dépôt de bilan d'une coopérative de consommateurs en France mais aussi le début d'une longue série. La grande distribution remplacera ensuite ce type de magasins de proximité par des supérettes franchisées.
(1) - Les succursales peuvent donc rappeler la structure des franchises : Même interdépendance juridique et financière, même soutien de la maison mère aux entités qui lui sont dépendantes. La différence est l'origine de la dépendance : les succursales sont créées par les maisons mères, alors que les franchises naissent de la volonté d'un entrepreneur indépendant qui adhère au concept d'entreprise de la maison mère, signe un accord de partenariat et d'affiliation et rentre dans son réseau de franchise.
Le même endroit aujourd'hui
![Entreprise Letoret Foire de Lille 1953 - 1955 copie 2 JPEG[563]](https://storage.canalblog.com/97/20/783846/113463144_o.jpg)
Pour faire suite à mon article du 14 novembre concernant cette petite entreprise Trélonnaise, voici une seconde photo du personnel envoyée par Michel Danis que je remercie. Elle a été prise à l'occasion de la Foire de Lille (1955). En effet, chaque année Mr Letoret emmenait son personnel à cette Foire Internationale qui se déroulait alors à Norexpo. Aujourd'hui elle se déroule au Grand Palais (plus petit) et n'atteindra plus les records d'affluence précédents (En 1959, on dénombrait 3 500 exposants sur les 200 000 m² d'exposition qui attirèrent près d'1,5 million de visiteurs). Durant les trente glorieuses (1945-1975) le pouvoir d'achat progresse chaque année et des besoins apparaissent (Ameublement, électro-ménager, gastronomie, tourisme...), d'autant qu'à cette époque la grande distribution est à peine naissante.
Beaucoup de gens de ma génération se souviennent de cette affiche qui inondait les lieux publics chaque année.
Ci-dessus, l'immense bâtiment Norexpo qui sera rasé en 1993
Voici une nouvelle et superbe photo que l'on doit au photographe Trélonnais Narcisse Leroy. Nous sommes au milieu des années vingt et le cliché a été réalisé devant le débit de boissons situé près de l'église. Difficile de dire à quelle occasion cette photo a été réalisée, mais de toute évidence il s'agit de la réunion d'une famille qui fête un évènement. Au premier plan les enfants. Comme le veut la tradition, les petites filles et fillettes portent une robe blanche avec chaussures et chaussettes hautes assorties. Derrière elles, deux "anciens" qui arborent fièrement leurs nombreuses décorations. Autour d'eux, des hommes plus jeunes, mais tous portent un costume sombre avec la chemise blanche au col amidonné qui reçoit une cravate sans fantaisie. Seules les dames semblent se démarquer de cette mode austère. En effet, nous sommes dans la période qualifiée "Années folles". Pour la première fois dans l'histoire du vêtement féminin, les jambes sont découvertes, jusqu'au genou puis les robes se rallongent progressivement pour se stabiliser à environ 30 cm du sol, vers les années trente. A noter qu'un accessoire féminin fait son apparition : Le chapeau cloche, plus visible sur l'extrait-photo ci-dessous.
NDLR :
Aujourd'hui 2 mai 2017, un complément d'informations sur cette photo m'a été communiqué par mail,
Cliquez ICI
C'est Hervé Amand de Trélon qui m'a aimablement remis cette cpa trouvée à la déchetterie ! Bien qu'en mauvais état, Je l'ai restaurée du mieux possible au regard de sa rareté. C'est en effet la première fois que je découvre cet exemplaire ! J'ai examiné de près les détails et ceux-ci m'incitent à penser qu'il existe sans doute un rapport avec l'inauguration du Monument aux morts du 28 mai 1922 (voir lien ci-dessous). En effet, tout comme à cette inauguration, on y retrouve une journée chaude de printemps et les messieurs portent le traditionnel chapeau de paille de cette époque.
Cette belle cpa colorisée vers 1910 est signée J. Boens. Elle nous montre l'ancienne Salle des fêtes bâtie sur les ruines de la Filature du Palais (voir dernier lien). Elle fut inaugurée en 1903 et sera détruite suite à un incendie en 1928.
Ici une autre cpa de la Salle des fêtes, sans doute peu avant son incendie en 1928.
Ci dessus le nouveau théâtre à la fin des années 40. Il fut inauguré en 1933. Après 75 ans de bons et loyaux services il sera adapté et optimisé aux besoins d'aujourd'hui (voir lien ci-dessous).
Liens connexes :
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