FOURMIES - La Poste au fil d'un siècle
Ci-dessus La Poste au début du XXe siècle. Elle se situe rue Cousin Corbier. On peut y dénombrer une douzaine de facteurs. Le toit de l'immeuble est surmonté d'une antenne nécéssaire au fonctionnement du télégraphe.
Le même immeuble de nos jours.
Cette autre cpa des années 30 nous montre le bel édifice de la rue Jean Jaurès qui a remplacé celui de la rue Cousin Corbier. Ce dernier sera reconverti pour faire partie d'une Médiathèque en 2015 (voir lien ci-dessous).
La poste aujourd'hui. Elle est située dans cette même rue, en face de l'ancienne.
Lien connexe :
Cette belle prise de vue date environ du début des années trente. Ce bel immeuble fait désormais partie de la nouvelle Médiathèque qui devrait ouvrir début 2016. Cette photo nous montre l'arrière de l'ancien Hôtel des Postes et une partie de la Médiathèque avec ses toitures en dents de scie qui rappellent l'architecture des nombreuses usines d'autrefois.
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AVESNOIS - A propos des carrières en fin de vie ...
La Carrière de Glageon (arrivée en fin de vie)
A propos des extensions concernant les carrières locales de Wallers en Fagne et Glageon, sans parler de celles proches d'Avesnes, je n'ai jamais caché dans ces pages, ma désapprobation concernant ces extensions systématiquement obtenues dans notre région. Aujourd'hui je m'interroge sur le sort réservé aux anciennes fosses d'extraction qui défigurent le paysage et qui sont (en théorie) soumises à un certain nombre d'obligations :
« Tout exploitant de carrière qui n'a pas satisfait aux obligations de remise en état d'une carrière autorisée ou enregistrée au titre des articles L. 512-1, L. 512-2 ou L. 512-7 peut se voir refuser une nouvelle autorisation ou un nouvel enregistrement ».
Je me suis renseigné auprès d'un spécialiste sur cette obligation. Voici des extraits de sa réponse :
" il y a bien des obligations pour une “certaine” remise en état et l'administration prévoit des pénalités et des cautions mais en plus de 10 ans de Commissions "Carrières Nord", je n’ai jamais vu de blocage de caution."
"La remise en état interdit théoriquement tout enfouissement de déchets non inertes dans les excavations qui vont être en partie réennoyées (remontée nappe) après l’arrêt des pompages d’exhaure."
" Les sablières et les argilières sont en général comblées par des gravats (Flines les Râches) ou des dépôts industriels inertes (Scories industrielles à Nieurlet)."
" Pour les calcaires durs de l’Avesnois, NOREADE et EAU et FORCE souhaitent récupérer les fosses profondes et en tirer le maximum d’eau potabilisable (15 à 20 millions de m3 par an). L’autoroute de l’eau de NOREADE n’a pour seul objet - après l’exploitation de la nappe sous Mormal, que d’exploiter les réserves reconstituées des carrières pour réalimenter Douai, le bassin houiller, Lille, Dunkerque et les Flandres belges ..."
"Une première carrière (La Dolomie à Dompierre) est exploitée, voire surexploitée (tarissement de la fontaine d’Hugémont)."
"Le problème est que ces fosses recueillent maintenant des eaux pluviales, des eaux superficielles (cours d’eau) et des eaux souterraines, un mélange contribuant fortement à la dégradation des ressources en eau potable. Les distributeurs demain nous obligeront à payer davantage pour les traitements ..."
Ci-dessous un des courriers qui m'est parvenu en début d'année. Celui-ci démontre bien les inquiétudes et même la colère à propos de l'enquête d'utilité publique qui a été menée en vue de l'extension de la carrière.
(Cliquez sur le courrier pour l'agrandir)
A Wallers en Fagne (photo ci-dessus), un belvédère panoramique a même été créé. Il permet de mieux découvrir la plaie béante de l'ancien lieu d'extraction ! (à gauche sur cette photo). A droite l'extension autorisée.
En conclusion, j’ai des doutes sur ces demandes d’extension qui sont prises à postériori. C'est pourquoi certains carriers achètent beaucoup plus de terres qu'ils en ont besoin à priori, une extension probable étant déjà programmée au départ avec de grandes chances d’obtenir gain de cause (avis favorables des Maires concernés sur le plan financier, maintien de l’emploi …etc).
Ce fut le cas à Wallers, alors que la CCM avait procédé à des forages sur terrain privé. A Glageon, Bocahut disposait (ou déclarait disposer) déjà en 1997 des terres pour son extension car une convention avait été passée entre Bocahut et le président du SIDEN, sans avoir averti la Commission carrières et le maire concerné !
(A SUIVRE ...)
FOURMIES - TRIEUX DE VILLERS
TRELON - La Sèche-Sence
Cette cense (1) appartient au domaine qui dépend du Château de Mérode. Elle est ornée d'une niche à statue et comporte une inscription en latin : "A peste fame et bello libera nos Maria Anno gratie 1866" : (Marie, délivre nous de la peste, de la faim et de la guerre, année de l'an de grâce 1866). Le logement est situé au centre de l'édifice, il est entouré de part et d'autre des étables et écuries.
(1) - Cense, nom féminin, dérive du bas-latin censa, signifiant fermage, est devenu ensuite le nom de la ferme même. C'est le nom que l'on donne aux métairies et aux fermes, dans certaines parties de la France et de la Belgique romane. Le mot se prononce « cinse ». Il était plus usité dans les années 1960. Le censier était locataire et ne possédait pas grand-chose (Source Wikipédia).
NDLR : Je possède des photos contemporaines de cette ferme prises cet hiver. Comme je le fais souvent dans ces pages, j'édite au minimum deux photos : Celle d'hier et celle d'aujourd'hui. Hors, pour des raisons d'éthique, je ne souhaite pas les diffuser ici.
TRELON - Elections Municipales en 1971
Elu en 1965, Marcel Beaumez brigue un second mandat en 1971. Il sera réélu avec les candidats "sortants" de sa liste mais aussi des "nouveaux". On y trouve des commerçants, artisans, chefs d'entreprise, ouvriers, herbagers, fonctionnaires et retraités. Tous sont honorablement connus et compétents dans leur fonction. Tous les élus de cette liste sont décédés aujourd'hui. Parmi eux : Arthur Hardy, Guy Louis et Pierre Duteil qui nous ont quitté récemment.
Marcel Beaumez
AVESNELLES - La Rue Ernest Antoine
Cette très belle et rare cpa nous montre un joli panorama pris depuis une prairie située à l'entrée du village vers 1910. A gauche on peut voir le séchoir d'une ancienne brasserie avec son toit caractéristique en forme de pavillon (voir lien). A ses côtés une habitation atypique qui marque l'entrée de la brasserie. Au loin on aperçoit le clocher de l'église Saint Denis qui domine le centre du village.
Le même endroit de nos jours. La brasserie a disparu, seule subsiste l'habitation qui marquait l'entrée.
Lien connexe :
Sur cette cpa des années cinquante on découvre la brasserie-malterie qui aurait été fondée dans la deuxième moitié du 19e siècle par Louis Staincq. Elle cessera son activité dans les années 40. Elle sera ensuite reconvertie en épicerie, jusqu'à la fin des années 60 pour terminer ensuite à l'état d'abandon (voir photo ci-dessous).
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Le Petit journal ***
« Les méfaits de l'autobus », Une du supplément illustré du Petit Journal, 2 juin 1907 - source : RetroNews-BnF
À la fin du XIXe siècle, Le Petit Journal est l'un des quotidiens les plus lus en France. Fort de ce succès, son directeur Hippolyte Marinoni introduit en 1890 une nouveauté révolutionnaire, permise par l'usage de rotatives perfectionnées : l'illustration couleur en pleine page. Une innovation technique qui ne va pas faire augmenter le prix, fixé à un sou (cinq centimes), ce qui garantit au titre le maintien d'une forte audience populaire.
C'est le début de l'âge d'or du journal, dont le tirage va dépasser le million d'exemplaires dans les années 1890 (il annonce même 5 millions de lecteurs en 1899). Le supplément en couleur du vendredi va alors en devenir l'emblème.
Pour la première fois, l'actualité est mise en scène avec un réel souci de détail et surtout, un sens du spectaculaire inédit. Les Unes sanglantes, effrayantes, horribles, vont se succéder sous le crayon de dessinateurs talentueux, dont le plus fameux est sans doute Henri Meyer. Pour le spectateur d'aujourd'hui, elles offrent une sorte de concentré de toutes les terreurs de l'époque.
A l'aide du lien ci-dessous, découvrez une sélection des unes "sanglantes" du Petit Journal :
Crimes, attentats, catastrophes... Avec ses Unes choc, le supplément illustré du Petit Journal a su mettre habilement en scène les peurs de la Belle Époque. Et ainsi, multiplier les ventes.
https://www.retronews.fr
WIGNEHIES - La Rue de Féron
LIESSIES - L'Ancienne Forge ***
Cette belle et rare carte commerciale du début du XXe siècle nous apprend au verso que l'ancienne Forge (1723) qui dépendait de l'Abbaye de Liessies, deviendra en 1850 une Boissellerie :
Ancienne Maison LECAT Martial, fondée en 1850
" AUX ARTICLES REUNIS "
SPECIALITE DE SEBILLES (Système breveté)
MOULES A BEURRE, PAPINETTES
Manufacture de Boissellerie et Bois tournés en Tous Genres
ROBINETS, BOUCHE-BOUTEILLES, PILONS
CERCEAUX DE VOITURES ET A TAMIS, PELLES EN BOIS
CESAR LECAT Fils, Successeur
AVENUE DE LA GARE , LIESSIES (Nord)
Adresse et télégrammes, LECAT- LIESSIES
La Forge de nos jours. En 2006, elle a été transformée en "Chambres d'hôtes"