TRELON - Le Peintre Jules Léonard
Il est né à Silenrieux (Belgique) le 30 juillet 1825. Il provient d'une famille nombreuse de huit enfants. Son père François Léonard est couvreur de paille et ses revenus sont modestes. Il quitte son village natal à 12 ans à l'invitation de son frère Alexis, peintre décorateur à Valenciennes et qui connaît les dispositions de son frère cadet pour la peinture. Il s'inscrit à l'Académie de Valenciennes en 1838 dans la classe de Julien Potier et obtient régulièrement des citations pour ses épreuves. Il suit les cours tout en travaillant comme ouvrier décorateur.
Les ressources de son frère ne lui permettent pas de rester; il revient à Silenrieux à 15 ans où le bourgmestre Piret le recommande au comte de Baillet Latour qui lui fait attribuer une bourse d'étude de 300 francs pour lui permettre de poursuivre des études à Bruxelles. En 1843 il s'inscrit à l'école académique des Beaux Arts de Bruxelles où il fait le connaissance de François Navez qui deviendra son ami. Sa première œuvre "Van Dyck et sa maîtresse en 1845 et reçue à un concours publique. En 1846 c'est le service Militaire et le début d'une vie qui sera tourmentée mais féconde en productions artistiques. Démobilisé, il retourne en 1849 chez son frère à Valenciennes où il expose et où il devient une personnalité artistique reconnue. Il peint beaucoup, et notamment des grandes œuvres décoratives. Il fait de nombreux portraits de famille dans l'Avesnois et sur Trélon : Thibaux, Hostelet, Monnier ...
En 1870, il épouse sa nièce Marie Léocadie Léonard à Paris avec qui il aura une fille Hélène en 1871. Il s’installe alors à Trélon et s’adonne à la peinture d’animaux et de paysages.
En 1872, grâce à un industriel verrier et mécène du lieu, Mr Clavon, il réalise un tableau pour la mairie de Trélon « Les trayeuses ».
En 1878, le couple revend sa maison de Trélon et revient à Valenciennes, puis à Lille car son épouse doit être internée. Le peintre continue à vivre un moment avec sa fille. Et, en 1887, il revient se fixer définitivement à Valenciennes ou il décédera le 28 décembre 1897. En 1898, plus de 160 de ses œuvres seront mises en vente publique.
Les trayeuses (Salon d'honneur de la Mairie de Trélon)
Ci-dessous quelques œuvres du peintre :
Remerciements à Jean-Philippe Body dont la plupart des renseignements ci-dessus sont tirés de son livre dont le lien figure ci-dessous :
le 30 janvier 1961 : 64 ménages furent touchés (voir les photos sur la page suivante). Les dégâts les plus importants concernèrent 3 fermes et 3 maisons qui furent évacuées. Le passage à niveau de Battefer arraché et le pont de Féronval fut endommagé.
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