Venant de Dinant (12 mai 40) et après avoir franchi la Meuse (13 mai) après de violents combats, la 7e Panzerdivision commandée par Erwin Rommel fait face aux prolongements de la ligne Maginot, à l'ouest de Clairfayts (16 mai). Rommel emploie ce jour là une technique peu utilisée à l'époque, en ordonnant à ses tankistes de tirer en roulant pour désorienter l'ennemi. Il remporte un succès complet et, dès minuit, entre dans Avesnes.

Ces deux documents-photo exceptionnels ont été pris après le passage de Rommel dans Avesnes. De chaque côté de la route de Landrecies, on peut voir des carcasses  d'engins blindés français détruits. Ceux-ci témoignent de l'affrontement qui eut lieu entre la 25e BCC française et l'ennemi.

Le même endroit aujourd'hui

Le même endroit aujourd'hui

Rommel s'emparera par la suite de Landrecies après avoir repoussé une contre-attaque de chars français. Le 17 mai, une lutte intense a lieu entre Rommel et les troupes françaises, dans le but d'installer une tête de pont au Pommereuil, sur la Sambre. Cette position est prise, perdue, reprise… Rommel fait donc établir une seconde tête de pont à Berlaimont. Ainsi, Rommel fait de la 7e Panzer la première division à avoir passé la Sambre et à être en mesure de continuer son avancée. La 7e Panzerdivision a ainsi réalisé une percée longue d'une cinquantaine de kilomètres. (Source Wikipédia "Rommel")

  Lien connexe :

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/06/03/21305318.html

Cette cpa du début du XXe siècle est particulièrement rare. Elle a été éditée à l'occasion du centenaire de N.-D des Mouches. Ce cliché parfait, a été réalisé en haut de la rue Cambrésienne dans laquelle on découvre un impressionnant cortège. La foule,  considérable, est massée sur plusieurs rangs de chaque côté de la route. Des gens sont agglutinés aux fenêtres des immeubles. C'est un véritable document historique qui témoigne de la  ferveur religieuse qui existait encore à cette époque ainsi que de la grande dévotion à la vierge, qui selon la légende, aurait sauvé la ville d'Avesnes en 1498, en lançant sur les assaillants français des essaims d'abeilles.

En fait, le nom de N.-D des Mouches est récent, tout comme son histoire. En effet, cette cpa, vers 1910, stipule qu'il s'agit du centenaire de celle-ci,  ce qui indiquerait que le nom ne soit apparu qu'au début du XIXe siècle. Dans la légende, la Vierge d'Avesnes s'appelait alors Notre Dame de Bonsecours. Des abeilles ornent encore aujourd'hui les armes d'Avesnes, mais elles n'auraient aucun lien avec le miracle de 1498. Les armes d'Avesnes ne faisant que reproduire celles de la famille de Croÿ.

Dans la Collégiale on peut découvrir la chapelle de N.-D de Bonsecours, dite N.-D des Mouches. La vierge tient une baguette blanche. Au dessus d'elle, un tableau du XVIIIe siècle rappelle l'évènement de 1498

Rare est cette superbe cpa animée qui nous montre une partie de cette rue en direction du centre-ville. On peut y voir un vendeur ambulant de cafés.

Le même endroit aujourd'hui. Les immeubles qui figurent au premier plan à gauche sur la cpa ont disparu pour laisser place à la Salle des Fêtes (voir ci-dessous).

La Salle des Fêtes peu de temps après sa construction dans les années trente.

L'Avesnois a toujours été renommée pour sa grande tradition culinaire. Nous sommes sur le Place du Général Leclerc au numéro 14. La cpa de gauche nous montre le Restaurant Lecasse au début du XXe siècle. A droite, voici le même immeuble qui après plus d'un siècle, abrite toujours un restaurant. Pas très loin, au numéro 26, était installé le célèbre restaurant "La Crémaillère" dont le chef étoilé était Jean-Louis Lelaurain. Il décédera en 1989. Son fils Francis reprendra et remettra ensuite l'établissement en 1996. A Avesnes, beaucoup se souviennent et parlent encore avec nostalgie de ce restaurant réputé.

Liens connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/872915/AVESNES-SUR-HELPE-L-Auberge-du-Grand-Saint-Pierre/
http://chrisnord.sportblog.fr/862935/AVESNES-SUR-HELPE-Commerces/

La superbe cpa animée ci dessus nous montre un aspect de la rue Cambrésienne vers  1905. A cette époque les attelages sont nombreux. Durant leur stationnement, les chevaux étaient attachés à des anneaux scellés dans les bordures de trottoirs. Dans certains villages, là ou la voirie est ancienne on peut parfois en trouver, tout comme sur les vieilles façades de certains immeubles commerciaux, tels les estaminets par exemple.

Cette carte-photo allemande nous montre la rue Victor Hugo et la Place d'Armes sous l'occupation allemande qui durera plus de 50 mois. Henri Deloffre, qui a écrit un livret intitulé "Souvenirs d'Avesnois" cite : « Les stocks de farine ne tinrent pas longtemps. Tout est rationné : la viande, le pain, le charbon... même, les vélos sont réquisitionnés. L'hiver 1916-1917 se révèle particulièrement dur. Il fait - 20° en mars. L'hiver suivant, moins rigoureux, est d'autant plus rude que tout manque, y compris les chaussures.»

NDLR : Alors que nous approchons du 11 novembre qui commémore l'armistice de 1918, dès le 1er janvier 2014 nous rentrerons dans l'année qui commémore le 100ème anniversaire de cette guerre. Cela fait maintenant plus de 6 ans que je publie des documents et commentaires sur cette période qui fut particulièrement difficile et destructrice dans notre région. Pour le moment, il m'est difficile de reprendre tous les articles édités sur ce sujet en les classifiant dans une nouvelle rubrique. Cependant il vous est possible de retrouver tous les documents "image" édités en consultant l'album (guerre 14-18) qui se trouve dans la colonne de gauche du blog. De plus, (c'est une nouveauté), vous pourrez utiliser un nouveau diaporama en mode plein écran.

(Copie de page Google)

Mon blog étant particulièrement bien référencé chez Google, vous pouvez également retrouver la majorité de mes articles en procédant ainsi :

• Ouvrir le moteur de recherche Google
• Inscrire par exemple : AVESNES SUR HELPE-Guerre 14-18, la page web va s'ouvrir par défaut.
• Vous choisissez la fonction "image" et vous obtiendrez alors la page telle qu'elle est est représentée ci-dessus.
• Vous cliquez sur l'image choisie et vous retrouverez alors mon article correspondant

Bien sûr cette recherche par l'image est valable pour tout autre article (nom d'une localité, d'une rue, d'un monument, d'un château...voire d'un nom de famille.)

J'avais déjà publié  cette cpa du début du XXe siècle, mais en version N&B. Voici imaintenant la version colorisée que j'ai restaurée. En cliquant ICI vous retrouverez cet article du 1er octobre 2011.

J'ai déjà édité des articles dans lesquels on peut observer les Bureaux de l'octroi de La Rotonde et de la route de Landrecies, mais grâce à cette très belle et rare cpa, c'est la première fois que je peux vous faire découvrir  ce troisième Bureau qui était situé route d'Avesnelles, au début du XXe siècle.

Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2013/07/09/27602227.html

Voici une superbe cpa colorisée du début des années trente. Elle nous montre l'entrée de la Caserne Chemerault qui fermera en 1938.

J'ai déjà édité de nombreux  articles sur la Caserne Chemerault, vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/04/10/23978857.html

Voici une belle cpa rare de cette place au début du XXe siècle. Au premier plan on découvre la Joaillerie-Bijouterie "A la Gerbe d'or" à l'enseigne Dubois-Carlier.

Il est extrêmement rare que je puisse publier deux cpa en les mettant en relation au même moment dans un même article, sans que l'une ou l'autre ait été publiée précédemment. C'est pourtant ce que je vous propose aujourd'hui en publiant la cpa de cette bijouterie dans sa géolocalisation (ci-dessus) et sa vitrine (ci-dessous) qui a fait l'objet également d'une superbe carte postale *** où l'on peut voir le commerçant qui pose à l'entrée de son magasin.

On peut s'interroger sur les violents  braquages de bijouteries et cambriolages toujours plus nombreux qui font l'actualité d'aujourd'hui, et rêver en voyant ces images d'antan, alors que la protection des biens et des personnes n'était pas une priorité à cette époque.