En regardant cette très belle carte commerciale entre les années vingt et trente, on est surpris de découvrir le nombre important de salariés qui travaillaient à cette époque dans ce qui deviendra une des plus importantes Concessions d'automobiles de la région à partir des années 50.

Liens connexes :

AVESNES SUR HELPE - Les Ets Deshayes Frères & Courtois - CHRISNORD TRELON (Nord)

L'entête de la facture ci-dessus date de 1907 et l'entête de lettre ci dessous de 1927. Ces deux documents nous montrent l'importance de cet établissement fondé en 1853 (ancienne Maison Deshayes), situé route de Maubeuge et dont les bâtiments n'existent plus aujourd'hui.

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AVESNES SUR HELPE - Deshayes Frères & Courtois - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette société Avesnoise était installée route de Maubeuge. Elle fabriquait des postes de radio. Elle devint par la suite une concession automobile Citroën. Au salon de la T.S.F à Paris, la Sté Deshayes Frères & Courtois eut le privilège d'accueillir le Président de la République sur son stand.

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Cette rare cpa que j'ai restaurée nous montre l'immense bâtiment qui abritait la Gendarmerie au début du XXe siècle. Il est aujourd'hui disparu. Il se situait Place Guillemin, à proximité de l'ancien Tribunal.

Liens connexes : 

AVESNES SUR HELPE - La Prison - CHRISNORD TRELON (Nord)

Sur cette cpa rare du milieu du XXe siècle, on peut voir les bâtiments de l'ancienne Gendarmerie en cours de destruction, après son transfert vers la route de Landrecies dans les années 30. Cette cpa vers les années vingt, nous montre la Gendarmerie prolongée par la prison dont on aperçoit le porche au fond à gauche.

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AVESNES SUR HELPE - La Gendarmerie - CHRISNORD TRELON (Nord)

Voici une vue aérienne des années cinquante qui nous montre le casernement de la brigade de Gendarmerie, Route d'Avesnelles. A la libération en 1944, les bâtiments existent déjà (clocher de la collégiale detruit), il semble donc que la construction de cette nouvelle Gendarmerie date des années trente.

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C'est la première fois que je découvre avec vous cette belle carte commerciale vers les années trente. Elle nous montre des ouvriers près d'un hêtre géant d'un diamètre moyen de 1,30m et âgé de 180 ans !

Lien et sous-lien connexe :

AVESNES SUR HELPE - La Maison Fossé-Loiseau - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette très belle carte commerciale illustrée nous montre une des réalisations de ce fabricant dans le deuxième quart du XXe...

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Voici une autre belle cpa bien animée de l'Avenue de la gare vers 1910. Comme d'habitude, je suis surpris par les dimensions de la chaussée pavée et la largeur des trottoirs alors que l'automobile est à peine naissante. En effet, c'est toujours ce même espace qui permet encore aujourd'hui aux automobiles de circuler dans les deux sens ! De plus, la plupart des immeubles riverains datent du XIXe siècle. Comment et par quelle vision l'administration des Ponts et chaussées a-t-elle pu réglementer l'urbanisme à cette époque  ? 

La réponse est ici : 

A partir du Second Empire, les politiques d’aménagement urbain ont bien évolué. Les villes se sont alors ouvertes vers l’extérieur. Les vieilles murailles précédemment bâties furent rasées et les avenues s’élargirent. Les travaux du baron Haussmann à Paris illustrent bien ce renouveau en matière d’urbanisme. De même le problème de l’hygiène dans les villes devient un facteur important dans l’aménagement urbain ...

Le même endroit de nos jours. On s'aperçoit que non seulement l'avenue a conservé ses deux sens de circulation mais en plus, des places de parking ont été aménagées de chaque côté en réduisant la largeur des trottoirs qui reste néanmoins suffisante au regard des piétons moins nombreux  dans ce secteur extérieur au centre-ville.

La Gare d'Avesnes fut inaugurée en 1872, trois ans après celle de Fourmies (voir mon article du 5 décembre).

La Gare extérieure

La Gare intérieure

Cette belle cpa date de l'édification de ce monument élevé en l'honneur de Jessé de Forest en 1924. Il est né né à Avesnes-sur-Helpe en Hainaut en 1576. Son esprit d'entreprise et la répression le pousseront à partir pour le nouveau monde en 1622.

Lien connexe :

AVESNES SUR HELPE - Avenue Jessé de Forest - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette cpa du début du XXe siècle nous montre l'avenue qui porte le nom de Jessé de Forest. Ce fils de drapier est né à Avesnes en 1576. Il quittera sa terre natale en 1615 pour la Hollande et partira ensuite pour le nouveau monde.

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Voici une très belle cpa très animée de cette rue au début du XXe siècle. Elle a été rebaptisée rue du Général Leclerc après la Libération en 1944.

Ci-dessus, une très jolie carte postale qui était destinée aux proches des militaires du 84ème RI basés à Avesnes sur Helpe. Outre la photo du militaire, on découvre le casernement en filigrane.

Vous pouvez consulter l'historique du régiment en cliquant sur ce lien :

historique_84_me_RI_AVESNES

Lien connexes :

AVESNES SUR HELPE - Le 84ème RI - CHRISNORD TRELON (Nord)

Pour compléter les nombreuses illustrations de cet article, j'ai choisi un texte rédigé en mémoire de René Aoudry (1889-1914) qui faisait partie de la classe 1909 et effectuera son service militaire entre 1910 et 1912 au 84ème Régiment d'Infanterie. L'entrée de la caserne vers 1905 En 1914 le 84ème régiment d'infanterie est en casernement à Avesnes-sur-Helpe, Le Quesnoy, Landrecies...

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Ici deux bâtiments de la caserne ont été réhabilités en logements

Cette photo inédite a été prise depuis un immeuble de la rue Cambrésienne. Elle date vraisemblablement du 2 septembre 1944 et a été prise à l'occasion de la libération de la ville par les Américains. Le clocher de la Collégiale est encore debout mais plus pour très longtemps (voir lien ci-dessous)

AVESNES SUR HELPE - La Libération de la Ville le 2 septembre 1944 *** - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette nouvelle photo est inédite. Elle nous montre la Collégiale peu de temps après son incendie. Elle a perdu son clocher lors de la libération de la ville le 2 septembre 1944. On raconte que des résistants montèrent au sommet de l'édifice pour agiter un drapeau français, ce qui ne fut pas du goût des Allemands.

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NDLR : Cette étude a été réalisée par Atlantico.fr et publiée le 13 septembre 2017 sur son site

AVESNES SUR HELPE : Un espace rural en déshérence !

Comment le taux de pauvreté des communes de plus de 1000 ménages révèle que la misère ne se limite pas aux banlieues françaises 

Ce sont les territoires auxquels tout un chacun pense en premier, lorsque l’on évoque la pauvreté en France. Parmi les 20 communes affichant le plus fort taux de pauvreté, sans surprise, six d’entre elles, bien connues de nos concitoyens, se situent en banlieue parisienne, dont quatre en Seine-Saint-Denis (Clichy-sous-Bois, Aubervilliers, La Courneuve et Saint-Denis), une en Essonne (Grigny) et une autre dans le Val d’Oise (Garges-lès-Gonesse). Ensuite, figure dans cette liste, pas moins de cinq arrondissements de Marseille, du centre et du nord de la ville, témoignant de la très forte paupérisation locale, la métropole marseillaise étant bien moins peuplée que la métropole parisienne. Enfin, nous retrouvons la commune la plus populaire de l’agglomération lilloise, Roubaix, qui défraie régulièrement la chronique pour ses problèmes sociaux. Le principal point commun de ces communes est d’accueillir une très forte immigration internationale d’origine extra-européenne, soit les populations les plus fortement touchées par la pauvreté. 

Le second type correspond à des communes, plus faiblement peuplées, se situant en-dehors des grandes métropoles, concentrées principalement dans le nord-est du pays. La plupart d’entre elles sont inconnues du grand public, comme des universitaires spécialistes de la pauvreté, qui ont une fâcheuse tendance à associer la pauvreté uniquement aux banlieues, à l’exception notable d’un chercheur comme Michel Pinçon, originaire des Ardennes, qui sait pertinemment que la pauvreté ne se localise pas uniquement dans les banlieues des grandes métropoles. Parmi les communes les plus touchées par la pauvreté, se retrouve quatre communes de l’est du département du Nord, dont trois doivent leur malheur à Usinor, qui a fermé ses unités sidérurgiques, employant alors plusieurs milliers de personnes, à la fin des années 1970 : Denain et Lourches près de Valenciennes, ainsi que Louvroil à côté de Maubeuge. La pauvreté d’un territoire n’est donc pas due au hasard et elle a tendance à se pérenniser (nos gouvernants n’ont rien fait pour ces villes depuis près de quarante ans !). La dernière commune du Nord est Avesnes-sur-Helpe, bourg-centre d’un espace rural en déshérence. Dans les autres départements de France, la forte pauvreté touche une commune du Gard dans l’ancien bassin minier d’Alès, La Grand-Combe, recordman national du déclin démographique depuis les années 19601, ainsi qu’une commune de Gironde, Sainte-Foy-la-Grande, et une commune de l’Aisne, La Fère, ancienne ville de garnison (la caserne a fermé en 1993). Ce sont donc, soit des communes d’héritage industriel, anciennes villes minières ou métallurgiques, soit des bourg-centres d’espaces ruraux en difficulté, correspondant pleinement à la « France Périphérique », mise en avant par le géographe Christophe Guilluy.

Dans le second tableau on découvre avec surprise que Fourmies est mieux classé que Avesnes et soutient la comparaison avec Maubeuge !

NDLR : Cette étude a été réalisée par Atlantico.fr et publiée le 13 septembre 2017 sur son site