J'ai pris cette photo le 9 mars 2013 à Eppe-Sauvage. Nous sommes aujourd'hui le 9 mars 2014 et je n'ai pas jugé utile de prendre d'autres photos-souvenir que celle de mon ordinateur de bord ci-dessous, au même endroit bien sûr.

Chacun d'entre nous aura certes pris plaisir à savourer cette magnifique journée estivale. Mais ne nous y trompons pas, cette journée était tout aussi anormale que le long hiver pluvieux, venteux et sans froid que nous venons de connaître.  Le changement climatique ce n'est plus pour demain, désormais nous le vivons !

Cette belle cpa a déjà été éditée mais en N&B. La voici aujourd'hui en version colorisée. Elle nous montre la mairie et l'école des filles au début du XXe siècle.

Ci-dessous une superbe photo *** qui représente les élèves de cette école en 1907

La Mairie et l'école aujourd'hui

Hier dimanche, le temps étant plus clément, j'ai profité d'une promenade pour prendre cette photo hivernale. Mais où sommes nous donc : Dans les Ardennes ou les Vosges ? mais non pas du tout ! Nous sommes dans l'Avesnois et c'est le charmant petit village d'Eppe-Sauvage que l'on découvre, perdu au fond de la vallée de l'Helpe, comme égaré, presque ignoré ...

Cette cpa très rare date des années vingt. La foule est considérable et la Place du petit village n'est pas assez grande pour accueillir tout le monde. Comme je l'ai déjà montré pour d'autres communes de l'Avesnois, l'inauguration du monument aux morts est un évènement considérable pour toute la population, mais surtout pour les nombreuses familles endeuillées et les rescapés de cette tuerie que fut la guerre 14-18.

Cette cpa nous montre le monument aux morts peu d'années après son inauguration. C'est le photographe Trélonnais Drouart qui a réalisé le cliché.

Le Monument aujourd'hui (détail)

 Voici quelques aspects inédits du château de Voyaux dans la première moitié du XXe siècle.

Le château dans les années trente.

Egalement des années trente cette autre cpa que l'on doit au photographe Trélonnais Drouart. Le château est devenu une maison de jeunes "Les Sapins".

Voici deux cartes postales du début des années soixante. La première nous montre le poste de douane avec en face le bureau de tabacs...

... la seconde nous montre la Place de l'église.

Le même endroit aujourd'hui

Je ne reviendrai pas sur l'histoire de cette ferme que j'ai évoquée à plusieurs reprises. Par contre je vous livre ci-après la copie d'un mail  ainsi que les documents qui étaient joints. Ils m'ont été envoyés par Françoise Bon et viennent compléter les différents témoignages déjà parus. Je la remercie.

Bonjour Chris,
j'ai découvert ou redécouvert l'histoire du Marteau sur votre site, merci à vous pour votre site qui permet d'entretenir la mémoire du passé.
Après l'intervention de Léonardo et Jeoffrey, je prends donc la suite pour apporter quelques précisions sur la triste fin de cette ferme.
Mes grand parents Charles et Adrienne Bon sont arrivés à Eppe Sauvage entre les années 1928 et 1930 (par l'intermédiaire d'une connaissance  d' Allyre Carlier) en tant que locataire de la Ferme du Marteau. La ferme  appartenait à la famille Trottez qui habitait à l'époque à Eppe Sauvage au "Beauséjour".
Mes grands parents l'exploitèrent en tant que ferme. Charles décéda en 1962 et c'est en 1964 que " tomba le couperet" : c'est l'expropriation de ce "Joli Val" . La centrale électrique de Pont sur Sambre  a besoin d'un barrage pour refroidir sa centrale électrique : c'est la naissance du Val Joly . Ma grand mère quitte le marteau avec ses 2 enfants Pierre et André et la ferme est incendiée en 1967 sous leurs yeux et est ensuite  rasée au même titre que les maisons voisines : seule une maison restera.
Erreur ou prise de précautions démesurées, La Ferme du Marteau n'a jamais "ô" grand jamais eu les pieds dans l'eau depuis la mise en eau du lac ni même lors des crues de l'Helpe.
 je vous transmets les photos dont je dispose et qui pourraient intéresser Léonardo ou Joeffrey.
La première photo : il s'agirait d'anciens propriétaires de la Ferme (selon les dires d'un ancien d'Eppe)
Sur la photo en couleur : il s'agit de  mon grand père Charles Bon et son fils Pierre et "bijou" le cheval !
Très cordialement.
Françoise Bon

Sur cette cpa du début du début du XXe siècle posent les anciens propriétaires de la Ferme (selon les dires d'un ancien d'Eppe-Sauvage)

Sur cette cpa du milieu du XXe siècle, On apprend par Françoise Bon que son grand-père Charles Bon et son fils Pierre figurent sur cette cpa ainsi que le cheval "Bijou"

Ci-dessus, une vue d'ensemble des bâtiments présents avant la mise en eau du lac.

Voici une nouvelle vue de ce château au milieu du XXe siècle.

Le château de nos jours

une vue aérienne dans les années cinquante.

Cette belle vue aérienne des années cinquante nous montre au premier plan le Chalet de Landribut construit par Georges de Caux en 1887. A droite on peut voir les méandres de l'Helpe Majeure qui va recevoir le ruisseau "Le Montbliart" venant de Belgique. A gauche la route de Trélon et le village d'Eppe-Sauvage.

Voici quelques photos prises cet après-midi du côté d'Eppe-Sauvage

Cliquer sur les photos pour zoomer

Au fond de la vallée, on devine le village d'Eppe-Sauvage

A cet endroit, l'Helpe est retenue par un pré-barrage

Vue sur les collines de la vallée entre Eppe-Sauvage et Touvent

Le chemin marteau, au fond la dernière ferme avant la retenue d'eau