Sur cette cpa (rare) on découvre l'ancienne mairie (1820) qui se situe Place Georges Coppeaux. La mairie sera ensuite transférée en 1977 Place de Verdun.

Devant la mairie vers 1910 est stationné un véhicule automobile, peut-être celui  d'Ephrem Coppeaux qui était maire à cette époque.

L'ancienne mairie est devenue aujourd'hui Point d'information Jeunesse et Cyber Centre.

Cette cpa du début du XXe siècle nous montre cet immense bâtiment qui abritait l'école Victor Hugo. Il sera transformé pour accueillir le nouvel Hôtel de Ville en 1977.

A coté de cette école un bâtiment sera construit en 1923 pour accueillir des Bains-douches. En 1973 c'est l'ANPE qui l'occupera pour devenir ensuite la Maison des Associations en 1994.

Les mêmes bâtiments aujourd'hui

L'Hôtel de Ville fait l'objet de différentes cartes postales dont celle-ci dessus que je trouve très réussie

Ici deux photos personnelles de 2012 avec un joli éclairage d'hiver

Il existe même une assiette décorative du nouvel Hôtel de Ville !

Sur cette jolie photo, le Cercle Artistique qui porte le nom d'Ephrem Coppeaux, pose devant  le monument qui a été récemment érigé (1933) à la mémoire de l'ancien Maire. Après l'inauguration du monument, on assistera à l’ascension du ballon " Le Fourmisien". En soirée, plusieurs concerts seront donnés par des sociétés de musique des environs.

Né le 15 février 1870 à Esquéhéries (Aisne), mort le 10 juin 1931 à Fourmies (Nord). Député du Nord de 1924 à 1928. Issu d'une famille d'ouvriers tisseurs, tisseur lui-même avant d'être employé à la condition publique des laines, puis épicier, Ephren Coppeaux, qui militait dans les rangs du parti socialiste, fut élu maire de Fourmies où il s'était fixé, en 1908, pour le rester jusqu'à sa mort, et entra au conseil général du Nord pour y représenter le canton de Trélon, en 1919, pour y demeurer également jusqu'à son décès.
Dès le début de l'invasion allemande, en 1914, il organisa le ravitaillement de la population de Fourmies, tenant tête aux exigences de l'ennemi qui l'arrêta en août 1917. Traduit en conseil de guerre par les Allemands, il fut condamné à 15 ans de réclusion. Emprisonné à Avesnes, il fut libéré au moment de l'armistice. Cité à l'ordre du jour de la Nation, il fut en outre décoré de la médaille d'argent de la reconnaissance française.
Il venait de recouvrer sa liberté, lorsqu'il fut candidat aux élections générales législatives du 16 novembre 1919 qui eurent lieu au scrutin de liste. Il avait pris la 11e place de la liste fédérative du Nord du parti socialiste qui n'eut que 5 élus. Il recueillit cependant personnellement 150.931 voix sur 374.022 votants.
Il accepta cet échec avec sérénité et se représenta aux élections générales du 11 mai 1924. Occupant la 15e place de la liste socialiste S.F.I.O. qui emporta onze sièges, il fut, grâce aux voix qui se groupèrent sur son nom, un de ces 11 élus, avec 160.271 voix sur 451.028 votants.
Inscrit au groupe du parti socialiste, il siégea à la Commission de l'hygiène. Se consacrant essentiellement à ses travaux de commissaire, il n'aborda jamais la tribune.
Aux élections générales des 22 et 29 avril 1928, qui marquèrent le retour au scrutin uninominal, il se présenta dans la première circonscription d'Avesnes, mais subit un échec au deuxième tour de scrutin. Son siège fut conquis par M. Louis Loucheur qui recueillit 8.493 voix contre 7.039 à lui-même
Il se consacra désormais à sa ville de Fourmies et à son département, qu'il continua d'administrer jusqu'à son décès. Il mourut à Fourmies, le 10 juin 1931, à l'âge de 61 ans. Une rue de Fourmies porte son nom.

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Au début du XXe siècle les éditeurs importants de cartes postales proposent différents montages qui reprennent plusieurs vues déjà éditées, d'où le nom de multivues. Ces cartes auront beaucoup de succès et se développeront tout au long du XXe siècle. Elles sont nombreuses, c'est pourquoi j'ai pensé partager avec vous un certain nombre d'entre elles dans l'ordre chronologique de parution (sauf erreur).

Les premières éditions tentent d'insérer avec difficulté plusieurs vues dans les lettres de Fourmies

Ce n'est qu'ensuite qu'on se limitera à éditer quelques vues comme sur cette jolie carte-souvenir

Ici une multivues moderne du début des années 50. Cette carte postale existe également en version "couleur", cliquer ICI

Ci-dessus une belle cpa multivues originale des années 50 qui utilise un album.

Ci dessus et dessous on note l'apparition du Stade Léo Lagrange dans les années cinquante

Ces deux cpa doivent dater de la fin des années cinquante

Cette multivues offre la particularité d'être composée uniquement de vues aériennes

Ci-dessus et dessous deux multivues ayant pour thème unique la verdure et les étangs des Moines

Les multivues qui suivent datent des années soixante

Ci-dessus et dessous on constate l'apparition de l'immeuble "La Madelon"

Les multivues sont parfois teintées d'humour comme ci-dessus et ci-dessous

Sur la multivues ci-dessus apparition du Lycée Camille Claudel

Une rare multivues qui a le mérite de faire apparaître la localisation géographique

La nouvelle église Saint Pierre apparait, les multivues qui suivent sont postérieures à 1975

Apparition du nouvel Hôtel de Ville et de l'Ecomusée

Cette multivues fait apparaître pour la première fois l'église ND de Trieux

Multivues contemporaines

On notera que très peu de cartes postales portent la mention (Nord) ce qui est à mon avis un oubli majeur

Ces trois cpa vers 1930 nous montrent cet atelier de confection de chemises qui s'installera ensuite dans des locaux plus fonctionnels au chemin des Blés. Cette chemiserie (NORTEX) fermera définitivement en 1990. Au sommet de son activité, elle comptait plusieurs centaines d'ouvrières.

Le personnel de la manufacture comptait 95% de femmes

Il existait également un magasin de détail en ville au 20 rue Cousin Corbier, aujourd'hui occupé par un opticien

Outre ces cartes postales anciennes, il reste encore aujourd'hui quelques souvenirs et objets publicitaires du passé glorieux de la chemiserie Fourmisienne

A l'origine ce n'est qu'une chapelle provisoire qui sera érigée en même temps que l'église Saint Pierre en 1860

La Chapelle ND du Défriché (gravure)

CPA de l'Eglise ND de Trieux (Années 30)

Il faudra attendre 1890 pour voir s'ériger l'église actuelle en remplacement de la chapelle

L'Eglise ND au début du XXe siècle

Nous sommes au tout début des années 50. L'ordination ou l'arrivée d'un nouveau prêtre dans une paroisse est un évènement important à cette époque. Ce document-photo, pris sur le parvis de l'église ND de Trieux, l'atteste.

Mesurée officiellement le 3 août 2012, cette écharpe est longue de 67,790 kilomètres. Son poids est estimé à plus de 10 tonnes. Elle a été conçue avec près de 203 370 pelotes de laine. Au final, ce sont plus de 20 000 km de fil de laine qui ont été utilisés pour réaliser cet exploit incroyable !

A l'occasion du Téléthon 2012, Paul Schuler, Président de l’association "Escapades Sambre-Avesnoises" et 50 tricoteuses  adhérentes  ont été invités à participer à un défi tricot réalisé en direct sur le plateau du Téléthon de France 2 le samedi 8 décembre 2012. Pour ceux qui n'ont pas pu voir cette émission et pour toutes celles qui ont participé à ce record, j'ai pensé qu'il était intéressant de réaliser une petite vidéo afin de perpétuer ce merveilleux souvenir.

Cette superbe cpa du début du XXe siècle n'est certes pas un cliché aérien. Je pense que le photographe local J. Boëns s'est placé à hauteur de la Brasserie Poulain qui se trouvait juste en face, sur un endroit surélevé. Ce panorama nous montre le Tissage appartenant à MM. Jacquot père et Fils. Il sera ensuite rasé pour permettre l'installation d'une centrale électrique. A droite l'étang du Fourneau (aujourd'hui comblé). Celui-ci était alimenté par l'Helpe Mineure avec en amont plusieurs autres étangs : L'étang Coleau (comblé également), l'étang du Pré Ruelle, puis Béronveau et La Carnaille à Ohain où l'Helpe Mineure prend sa source. A l'extrême gauche on aperçoit la Rue Antoine Renaud et son calvaire. Toute cette partie de la vallée de l'Helpe Mineure a permis l'installation de plusieurs fourneaux, forges et moulins (cliquer ICI).

Ici deux cpa qui nous montrent cet étang aujourd'hui disparu

Sur cette jolie cpa colorisée on découvre l'entrée de cette rue au début des années vingt. Elle est baptisée Grand'Rue et prendra ensuite le nom de rue Cousin Corbier, un ancien Maire de Fourmies entre 1900 et 1904.

Le même endroit aujourd'hui. Le Bazar du Pèle-Mêle a été détruit par un incendie dans les années 50 et transformé plus tard en Centre d'imagerie médicale, lui-même fermé en 2007 par décision préfectorale "suite  à de graves dysfonctionnements". A côté, l'immeuble abrite toujours la Banque Société Générale.

Ci-dessus une très jolie cpa colorisée qui nous montre cette école au début du siècle passé. Elle fut créée en 1892 et succéda à une école manuelle d'apprentissage fondée en 1889, celle-ci ayant elle même été précédée par une école primaire supérieure établie dès 1881. A noter que l'enseignement textile dans cette EPCI a été favorisé par la Société Industrielle de la Région de Fourmies qui transféra ses cours du soir et son matériel dans cet établissement. L'école pratique deviendra ensuite un collège technique, moderne et classique que j'ai moi-même fréquenté dès 1960.

J'ai été très surpris lors de la découverte de cette cpa qui date de 1908. En effet, le football en France n'en est qu'à ses débuts et je n'imaginais pas que la pratique du football soit apparue si tôt chez dans notre région*. Ce superbe cliché du photographe  J.Boëns  nous montre ce club (EPF) qui a fière allure.  Les deux équipes présentes sont parfaitement équipées et les shorts de cette époque n'ont rien à envier à ceux d'aujourd'hui ! Malheureusement tous ces pionniers du football seront mobilisés six années plus tard. Combien d'entre-eux rentreront vivants ?

(*) A la fin du XIXe et début du XXe siècle, le football est un des jeux préférés des écoliers et lycéens. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont que très rarement les professeurs de gymnastique qui introduisent le jeu dans les cours de récréation. Les professeurs d'anglais, en revanche, rapportent ballons et règles du jeu de leurs voyages linguistiques au Royaume uni.