FOURMIES - Fermeture du Commissariat
A peine le commissariat de police vient-il de fermer, que déjà un très bel insigne est en vente sur Ebay !
Il faut reconnaître que le vendeur ne manque pas de réactivité, mais justement, ne va t-il pas trop vite ? En dehors de l'aspect "souvenir" qu'il peut apporter, cet insigne est déjà devenu une pièce de collection. On peut donc raisonnablement penser que dans quelques années, celui-ci aura encore beaucoup plus de valeur au regard du nombre d'exemplaires en circulation.
Avis aux amateurs, actuellement le prix est de 6 €, c'est une bonne affaire !
FOURMIES - La Rue Edouard Flament
Sur cette cpa du milieu de années trente, on découvre un aspect de la rue Edouard Flament. Cet industriel est le fondateur de la Société de secours Mutuel en 1865. A droite les Bains-douches* qui viennent d'être construits.
Une vue contemporaine de cette rue qui possède un îlot directionnel qui régule la circulation importante à cet endroit.
(*) - Cliquer sur ce lien pour trouver un article déjà paru
http://chrisnord.sportblog.fr/703063/FOURMIES-Les-Bains-Douches/
FOURMIES - Rue Cousin Corbier
FOURMIES - Le Canard enchaîné en parle
Dans un article de la Voix du Nord de ce lundi, on pouvait lire que le Canard enchaîné s'intéresse à Fourmies. Ma curiosité m'a poussé à me procurer cet article (ci-dessous). A sa lecture on constate que le journaliste du Canard, Jean-Luc Porquet, s'appuie sur un autre article du bimestriel "Population et Société" signé Gilles Pison. Celà étant dit, les conclusions des uns et des autres vont toutes dans le même sens et l'article de la Voix du Nord résume fort bien la situation : "Dans un territoire oublié, si on fait des enfants, c'est aussi pour exister, pour être considéré, et pas uniquement pour toucher des allocations". Et le Canard s'interroge "Combien de Fourmies en France" et conclut "On fait des enfants pour avoir une chance de voir des visages". C'est bouleversant.
FOURMIES - Les Jardins Ouvriers
On peut voir sur ce document photographique vers 1910, l'importance des terrains qui étaient réservés aux jardins ouvriers. Outre leur nécessité économique, ils permettaient de s'évader du monde du travail souvent pénible à cette époque. La majorité des ouvriers était confinée dans des usines où régnait le brouhaha incessant des machines. Après la journée de travail ou le dimanche, le besoin de se retrouver au calme et à l'air libre était devenu une nécessité, sans parler du lien social que cette activité pouvait apporter. A noter que des terrains étaient parfois mis à la disposition des jardiniers par les municipalités, moyennant un loyer modique. Je pense que le nom de la rue du Défriché où a été pris ce cliché, est étroitement lié à l'existence de ces jardins qui sont apparus au cours du XIXe siècle après défrichement. Au cours du XXe siècle, ils ont été remplacés, petit à petit, par des constructions individuelles.
FOURMIES - Rue du Chanoine Thulliez
Lors des évènements de 1891, les murs de certains immeubles comportaient des impacts de balles tirées par la troupe à proximité de l'église. C'est ce qui a motivé un éditeur à publier cette carte postale, pour commémorer le souvenir de ce douloureux évènement une vingtaine d'années plus tard. A noter la présence d'un petit magasin de graines potagères qui avait sans doute sa raison d'être au regard des nombreux jardins ouvriers qui existaient à cette époque (voir article suivant).
Le même immeuble aujourd'hui. Il se situe à l'angle de la rue du Chanoine Thulliez
Merci à Mickaël Tilmant pour son aide et pour la photo
FOURMIES - L'Hôtel du Globe
FOURMIES - La Rue Saint-Louis
Voici une nouvelle cpa inédite de cette rue du centre-ville au début des années soixante. au premier plan à droite, la maison de la Presse (Liénard), juste au dessus un studio photos et un peu plus loin un pressing à l'enseigne "Net Pressing". A gauche au premier plan une Panhard PL 17, derrière elle une Peugeot 404.
Un demi siècle plus tard, peu de changements. La Maison de la Presse est toujours là. Un journal local a pris la place du photographe. Plus loin un magasin d'optique et une confiserie. Le Net Pressing a disparu.
FOURMIES - Quartier de La Marlière
Ci-dessus, une cpa de ce quartier fourmisien dans les années soixante. A cette époque on est très fier de montrer l'aspect moderne de ce nouveau type d'habitat, au point d'en éditer une carte postale. Au début de la seconde moitié du XXe siècle beaucoup de villes doivent faire face à une pénurie de logements locatifs. Le parc immobilier du siècle précédent est souvent devenu vétuste et inadapté. Il faut donc construire rapidement, d'autant que l'activité économique est importante, c'est la période des"30 glorieuses" (1945-1975). On construira donc de grands ensembles avec leurs barres d'immeubles, mais souvent trop vite et à moindre coût. Aujourd'hui, dans le cadre du programme national de rénovation urbaine et de la nouvelle politique d'aménagement urbain, la démolition est très souvent la meilleure réponse pour résoudre les problèmes d'un quartier afin d'essayer de diminuer l'isolement, l'anoymat, le mal-être, la délinquance ... C'est ce qui est prévu à Fourmies. La tour Plein-ciel et le quartier des fleurs seront détruits cette année et il est prévu la construction de 46 logements jusqu'en 2013.
Lien connexe :
http://chrisnord.sportblog.fr/759574/FOURMIES-Tour-et-Residence-Bellevue/