Une jolie cpa de la fin des années vingt qui nous montre cette rue qui mène à Trieux de Villers. A noter la présence d'une publicité "Sonneclair", la célèbre marque fourmisienne que j'ai évoquée dans d'autres articles :

http://chrisnord.sportblog.fr/search/sonneclair/

Sur cette cpa vers 1910, on peut voir le monument élévé à la mémoire de Théophile Legrand (*), juste devant l'école Victor Hugo. Cet édifice monumental au goût discutable est tellement haut qu'il ne permet pas de bien découvrir le buste qui se trouve au sommet.

Ci-dessus le même monument après 1918, les Allemands ont récupéré le buste sûrement en bronze. Tout comme le cuivre, c'est un métal très recherché à cette époque pour l'industrie d'armement.

Dans le square, à proximité de l'ancien emplacement, voici le monument tel qu'il est  aujoud'hui, plus discret que le précédent . La stèle semble avoir été récupérée sur l'ancien édifice. Le buste est bien visible, tout comme les inscriptions qui figurent dessus.

(*) Théophile Legrand (1799-1877) est à l'origine du développement fulgurant de l'industrie lainière à Fourmies. C'est lui qui  eut l'idée d'industrialiser la production de laine, notamment par l'utilisation de la machine à vapeur, seule capable, de faire fonctionner simultanément de nombreux métiers. En 1891, la région compte 84 filatures, 15500 métiers à tisser et emploie 26000 ouvriers dont une grande partie provient du Cambrésis tout proche. Malheureusement la crise dans l'industrie textile, au cours du XXe siècle, entraînera une terrible récession économique, proportionnelle à ce que fut son développement.

Une très jolie carte postale éditée pour la seconde exposition industrielle, commerciale, artistique et horticole. L'immense place verte permettait d'accueillir de grands barnums pouvant accueillir de nombreux stands. Cette tradition perdure encore aujourd'hui, notamment à l'occasion de diverses manifestations sportives (GPF).

Une photo de classe prise en 1947 à l'école Victor Hugo. Ces jeunes-gens sont tous septuagénaires aujourd'hui, et peut-être que certains seront reconnus ou se reconnaîtront.

(cliquer sur la photo pour zoomer).

Les "anciens Fourmisiens" se souviennent encore de l'incendie qui détruisit le Bazar du "Pêle mêle" au milieu du siècle passé dans cette rue qui est aujourd'hui la rue Cousin Corbier.

J'ai déjà publié sur le blog précédent, des cpa de cette manifestation en 1906. Ici on découvre le char de la pêche.

Les immenses bâtiments de cet établissement ont été érigés en 1895. Son parc couvre une surface de 3,5 ha. Aujourd'hui collège et lycée, il peut recevoir 500 élèves dont 80 internes.

Un aperçu des cuisines au début du siècle passé

On découvre ici une nouvelle vue aérienne de l'église Saint-Pierre. Celle-ci sera rasée en 1974 pour faire place à une église résolument plus moderne. C'est aujourd'hui la Place Georges Coppeaux.

Tout comme les cartes postales, le buvard est devenu aujourd'hui un objet de collection recherché. Il représente souvent une publicité pour une marque ou un commerce, comme ici, pour cette pharmacie fourmisienne très en vogue au milieu du XXe siècle.

Voici une cpa du tout début du siècle dernier qui nous montre la place de la République qui n'est pas encore aménagée, mais on a commencé la plantation d'arbres.C'est devenu depuis la place verte. L'Helpe mineure est à ciel ouvert et creuse un large et profond fossé sur lequel on aperçoit une passerelle. C'est l'hiver et la place semble très boueuse, l'Helpe aurait-elle débordé ? Au fond on aperçoit l'imposant bâtiment de l'école Victor Hugo. La construction qui se situe au centre de la place n'existe plus aujourd'hui. On doit cette vue aux  éditions Guenet et soeurs à Fourmies et je n'ai pas souvenance d'avoir vu d'autres cartes postales de cet éditeur.

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