C'est encore au génial photographe Fourmisien Jean Boens que l'on doit cette superbe cpa très animée du début du XXe siècle.

Sur ce grossissement on découvre mieux les personnages présents. Visiblement c'est l'été, les dames portent une ombrelle ou un chapeau. 

 (Clic de la souris sur l'image pour agrandir)

Lien connexe :

OHAIN - L'Hospice Meunier - CHRISNORD TRELON (Nord)

C'est le photographe Trélonnais Narcisse Leroy qui a réalisé le cliché de cette seconde cpa Ci-dessus l'ancien Hospice aujourd'hui. Il a été transformé en logements locatifs. J'ai bien connu cet établissement peu avant sa fermeture à la fin des années soixante. En effet, à cette époque, je travaillais dans les finances publiques et j'en ai été le dernier secrétaire.

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Cette cpa du début du XXe siècle nous montre le Bureau de Poste et de télégraphe (ici au centre) situé à proximité de la Grand-Place.

Le même endroit de nos jours. 

Voici une nouvelle cpa rare et bien animée de la Grand-Place vers 1905. Elle est signée J. Boëns à Fourmies. Il faut dire qu'à cette époque, il n'existe pratiquement que quelques autres éditeurs locaux : Laffineur-Samain (L.S) à Hautmont, Le Palud et Riez à Avesnes sur Helpe. Il faudra attendre le début des années vingt et les années trente pour voir apparaître d'autres éditeurs qui viendront remplacer ces pionniers qui permettent encore aujourd'hui de nous faire découvrir le tout début du XXe siècle en images. 

Hormis son ancienneté, cette triste cpa du début du XXe siècle ne présente pas un grand intérêt. Elle nous montre l'entrée du chemin très accidenté qui mène à Momignies (Belgique) et sur lequel évolue un cul-de-jatte ! Est-ce détail que le photographe a voulu conserver, faute d'avoir trouvé une autre animation ?  

Le même endroit de nos jours sous le soleil est beaucoup plus avenant. Le chemin est devenu une route bordée par de larges trottoirs. La plupart des maisons ont été restaurées. Bref, on ne souhaite pas revenir en arrière comme cela arrive parfois lorsque l'on visionne certaines photos ou cartes postales anciennes qui peuvent donner l'illusion d'un passé qui aurait été meilleur.

Cette jolie cpa inédite et rare date des années vingt. Elle nous montre un aspect de cette filature aujourd'hui disparue.

(voir liens et sous-liens ci-dessous)

OHAIN - La Filature Degousée - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette cpa rare et inédite nous montre un nouvel aspect de cette usine dans les années trente. (Voir historique dans les liens qui suivent) ...

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OHAIN - Filature Ernest Degousée et Cie *** - CHRISNORD TRELON (Nord)

Les trois magnifiques cpa que je vous propose aujourd'hui proviennent toutes du même éditeur Trélonnais Drouart. Elles concernent donc les années trente. A l'origine la raison sociale était au nom de Bastien & Fils, puis Vve Bastien & Fils, Hardy-Degousée durant la première guerre pour devenir ensuite Filature Ernest Degousée & Cie.

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La Municipalité a lancé un appel aux dons par l'intermédiaire de La Fondation du Patrimoine, dans le but de réhabiliter le parvis de l'église et l'ancien égayoir. Vous trouverez ci-dessous l'adresse de cette Fondation qui est chargée de collecter les dons.

Cliquez sur le lien ci-dessous : 

Ancien Egayoir D'ohain

L'égayoir d'Ohain est aujourd'hui un des rares exemples subsistant au nord de Paris. Construit en 1833 au centre du village avec des pierres provenant de l'a...

https://www.fondation-patrimoine.org

Au sortir de la guerre, des élections ont lieu et ce sont les premières où les femmes peuvent voter. Un livre d'or est édité et reprend en photos les différents Conseils municipaux élus dans l'Arrondissement. 

A Ohain deux femmes entrent au Conseil Municipal, ce qui est rare. Comme souvent à cette époque, il s'agit de deux veuves à qui on rend ainsi hommage à leurs époux respectifs. Beaucoup de noms de familles honorablement connues figurent sur cette liste : Jean Degousée (Filature Degousée), Cardon, Bastien, Hanon (entrepreneur)...

C'est parfois dans un grenier, à l'intérieur d'un vieux buffet au fond d'un tiroir, que l'on peut trouver de vieux souvenirs de famille sans importance mais qui sont souvent attendrissants.  Parfois on les détruit ou on les laisse là où ils étaient, sans trop savoir qu'en faire. C'est le cas ici avec des croquis naïfs réalisés au crayon signés par Achille Blaise, un ancêtre d'une famille bien connue d'Ohain. Celui-ci a visiblement dessiné à partir de cartes postales en noir et blanc de l'époque mais en y ajoutant, avec un certain talent, la couleur de ses crayons.

Les deux premiers croquis concernent la Place d'Ohain tandis que le troisième représente la Place de Bourges (Momignies)-Belgique.

Ci-dessous la carte postale dont s'est inspiré le dessinateur :

Merci à Marie-France Pavot-Hanon  pour le prêt de ces croquis.

On doit cette belle cpa des années trente au photographe Trélonnais Drouart. La Laiterie était située à mi-chemin entre Trélon et Ohain, elle fonctionna jusqu'au milieu des années 70. Je me souviens que le dernier Directeur fut M. Sérusier.

Aujourd'hui Il ne subsiste que le bâtiment principal ainsi que la maison de direction à droite.

Liens connexes : 

La Laiterie

Voici deux nouvelles cpa du premier quart du XXe siècle. Elles nous montre la laiterie qui se situait entre Trélon et Ohain Tous les bâtiments ici présents ont disparu. Le même endroit aujourd'hui. Seul subsiste le bâtiment d'accueil en bord de route.

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OHAIN - La Laiterie d'Ohain-Trélon - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette cpa vers 1920 nous montre la Laiterie d'Ohain-Trélon qui regroupait également celle d'Eppe-Sauvage. Elle pasteurisait le lait...

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Ce terrible fait-divers a été rapporté dans le Journal de Fourmies daté de 1877. Il nous renseigne sur le travail des enfants dans les usines au cours du XIXe siècle. 

(Image du net)

«Au début des années 1840, on aurait compté jusqu’à 143.000 enfants dans la grande industrie, dont 93.000 dans le seul secteur textile. Le textile dévore les enfants. Dans les filatures, l'agilité, la souplesse, la petite taille des enfants sont utilisées par exemple pour attacher les fils brisés sous les métiers à tisser en marche, nettoyer les bobines encrassées, ramasser les fils de coton. Les enfants sont aussi chargés de surveiller les machines (ils doivent alors rester jusqu'à 16 heures debout), de travailler à la machine à dévider (ils sont alors assis sur des tabourets trop hauts pour eux afin de les empêcher de relâcher leurs efforts). »
 Sources :
"Le monde du travail en France 1800-1950" de Alain Dewerpe.