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J'avais déjà évoqué cette inauguration du 28 mai 1922 (voir lien ci-dessous), et je désespérais de trouver un jour une illustration concernant cette manifestation patriotique. C'est chose faite aujourd'hui grâce à cette carte-photo très rare. Par cette chaude journée printanière, on découvre une foule très dense. Une minorité de dames se protègent du soleil à l'aide d'ombrelles tandis que de nombreux messieurs sont coiffés d'un chapeau de paille, très en vogue à cette époque.
A gauche, une cpa du monument peu de temps après son inauguration. A droite, un document intéressant qui m'a été envoyé par Michel Bombart que je remercie. On y apprend que le monument aux morts a été inauguré le 28 mai 1922 et qu'à cette occasion un banquet a été organisé à l'Hôtel Duflot-Boutillier de Trélon*.
Ces deux belles cpa du début des années trente sont particulièrement animées, Il faut dire que nous sommes ici à proximité de l'Hôtel de La Providence, un des hôtels les plus fréquentés de Fourmies.
Le même endroit aujourd'hui. La Rue porte le nom d'Edouard Verpraet.
Voici un bel aperçu sur le lieu-dit "Pont de Sains". Cette jolie vue aérienne offre la particularité de se situer aux confins des territoires de 4 communes ! c'est pourquoi je l'ai répertoriée dans la rubrique "Avesnois". Au nord on trouve Sains du Nord, au sud Féron, à l'est Glageon et à l'ouest Rainsars. A noter que la petite commune de Rainsars entrera prochainement sur mon blog, tout comme Semeries, Ramousies et Felleries un peu plus tard.
Cette jolie photo des années 50 de ce lieu-dit nous montre l'étang et le café qui était bien connus des pêcheurs. Aujourd'hui l'étang est entièrement masqué par la végétation et l'immeuble qui abritait le café a été détruit.
Bien qu'une partie de cet étang (côté route) se situe sur le territoire communal de Trélon (voir carte), la plus grande surface de ce plan d'eau est comprise sur le territoire communal d'Ohain. C'est pourquoi dans un souci de cohérence, je continue à faire paraître les articles sur cet étang dans la rubrique "Ohain".
Un grand quotidien régional consacrait ce dimanche une page entière sur un bombardement programmé du château De Mérode durant la guerre 14-18 et qui heureusement ne put aboutir (voir page web partielle ci-dessous). Renseignements pris auprès d'un historien local, celui-ci m'a bien confirmé l'existence de ces faits que j'ignorais et qui feront d'ailleurs partie d'une exposition programmée en 2018. Cet article est largement illustré par une superbe photo (voir ci-dessous). Or il s'agit ici d'une reproduction d'une photo allemande (unique à ma connaissance) et qui est ma propriété. Comme souvent je l'ai "recolorisée", l'original étant beaucoup plus pâle. Jusque là rien de gênant, et je devrais plutôt être fier que la presse reproduise cette photo même sans mon accord et sans citer ses sources. Sauf que, en bas à droite de celle-ci figure la mention "Chrisnord" qui n'apparait pas sur la reproduction du journal. En effet, cette mention a été supprimée par découpage et cela n'est pas très correct. Je tenais à le dire ici, d'autant que ce n'est pas la première fois.
Ci-dessus la photo originale parue sur le blog. On constate que celle-ci a été découpée dans sa partie basse, là ou figure mon logo.
Cliquer sur la photo pour zoomer C'est un véritable document historique que je vous propose de découvrir aujourd'hui. En effet, il s'agit d'une carte-photo allemande que je viens d'acquérir dans l'est de la France. La qualité de l'original étant très bonne, je l'ai remastérisé afin de le rendre plus actuel et plus précis dans les détails.
A la fin de mon article ci-dessus figure un commentaire d'un membre de la famille De Mérode :
Ce vendredi, Johnny Hallyday se produisait en concert au stade Pierre Mauroy à Villeneuve d'Ascq. J'ai eu la chance d'assister à cet évènement intitulé "Rester vivant". C'est sans doute pour conjurer le mauvais sort que Johnny est descendu sur la scène à l'intérieur d'une tête de mort géante ! Cela dit, et malgré ses 72 ans Johnny reste effectivement bien vivant et nous a annoncé en primeur la sortie de son 50ème album. Il a mis le feu au grand stade devant plus de 20 000 personnes et tout le monde en a pris plein les yeux et les oreilles. Chapeau bas Johnny !
J'ai pris cette photo à mon arrivée. En mode spectacle l'aréna peut recevoir jusqu'à 25000 spectateurs, c'est la moitié du stade.
Peu avant le début du concert. C'est l'avant-scène que l'on voit ici éclairée pour la première partie du spectacle qui est assurée par l'harmoniciste de Johnny Hallyday, Greg Zlap.
C'est parti !
et on va pouvoir écouter un savant mélange de 28 tubes d'hier et d'aujourd'hui.
De chaque côté de la grande scène deux écrans géants permettent aux spectateurs les plus éloignés de voir le chanteur. En haut on aperçoit la tête de mort géante qui a permis à Johnny de descendre sur scène.
Sur ce plan large on découvre l'immensité du pare-terre.
A chaque interprétation, la scène est différente tout comme les jeux de lumières. Ici des ombres chinoises.
Anecdote : En reprenant ma voiture dans l'immense parking du stade quelqu'un m'a interpellé par mon prénom. C'était un Trélonnais qui m'avait reconnu et qui était venu lui aussi voir Johnny. Son véhicule était juste garé à coté du mien ! Incroyable non ? Peut-être lira t-il cet article qui lui permettra de se souvenir longtemps de cette formidable soirée, n'est-ce pas Michel Locuty ?
Ci-dessous une vidéo que j'ai réalisée dans des conditions difficiles :
NB : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog et ne peuvent être utilisées sans le consentement de celui-ci.
Issu d'une rare cpa des années vingt, ce panorama n'a rien de touristique. En effet, il nous montre que c'est avec la révolution industrielle et l'ère du charbon que la pollution est devenue la plus visible à Fourmies, à l'image d'autres villes industrielles du Nord de la France. Il faut aussi observer ici et là les cheminées fumantes des habitations chauffées en majorité au charbon et qui ajoutaient à la pollution ambiante.
En 1905 le recrutement par tirage au sort est supprimé et le recrutement universel devient obligatoire. Désormais, tous les jeunes gens âgés de 20 ans doivent être examinés par le conseil de révision pour être classés aptes, inaptes, dispensés ou sursitaires. Enfin, la durée du service militaire actif est réduite de trois à deux ans. Parallèlement les sociétés de préparation militaire se multiplient, de quelques centaines en 1870, elles atteignent plusieurs miliers en 1914. Elles permettent d'initier et de mettre en situation dans un régiment le futur jeune conscrit. Ce sont souvent des sociétés de tir et de gymnastique existantes qui sont affectées à ce rôle et encouragées par l'état. Bien sûr ces sociétés ont d'autant plus d'importance lorsqu'elles sont présentes dans des villes de garnison. C'est le cas ici à la Société de préparation militaire d'Avesnes qui participe à un concours.
NDLR : Il faut lire ici 23ème fête annuelle et non pas 28ème comme l'indique la carte.
Cette jolie photo nous montre une Colonie de Vacances paroissiale venue de l'extérieur en 1924. On note la présence de cinq prêtres faisant sans doute partie de l'encadrement. Dans les années 50 j'ai moi-même fréquenté des colonies de vacances avec la Paroisse de Fourmies-Trieux (St Urcize, Thannenkirch...), j'en conserve un excellent souvenir.
Au fil du temps, découvrez ma région : L'Avesnois,
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Plutôt que de regretter ce qui n'est plus, on doit se réjouir de ce qui a été.
Eric-Emmanuel Schmitt