AVESNELLES - La Place
Les kiosques à musiciens et les kiosques à danser sont typiques de l'Avesnois. Il s'agit ici d'un kiosque à musiciens qui servait essentiellement pour les concerts. De forme hexagonale il est surmonté d'une lyre. On peut penser que cette cpa a été éditée en 1910, peu de temps après sa construction.
Le kiosque aujourd’hui dans son écrin de verdure
ANOR - L'équipe de Foot féminine
WALLERS EN FAGNE - La Route de de Baives
TRELON - La Place de la Concorde
Cette cpa du début des années trente nous montre la Place de la Concorde qui deviendra ensuite la Place du Maréchal Joffre.
Le même endroit aujourd'hui nous apparaît plus animé par la présence de nombreuses automobiles. Un parking a d'ailleurs été créé lors de l'aménagement du carrefour dans le quatrième quart du XXe siècle.
SAINS DU NORD - La Rue Sadi Carnot
OHAIN - La Rue des Horbes
Je crois que c'est la première fois que j'édite une cpa de cette rue, elle n'en a donc que plus de valeur. On y apprend que l'habitation à gauche abritait un débit de tabac dans la première moitié du XXe siècle. Le cliché a été réalisé depuis une pâture de l'autre côté de la rue.
Le même endroit aujourd'hui.
MOUSTIER EN FAGNE - La Maison Espagnole
Les cartes postales anciennes sur le petit village de Moustier en Fagne se comptent sur les doigts de la main. Voici pourtant une nouvelle cpa (très rare) qui nous montre un estaminet qui aurait été tenu par Alphonse Bry vers 1910. Il s'agit en fait d'un ancien manoir daté de 1560, appelé également "Maison Espagnole" par référence à la période hainuyère. La bâtisse est fondée sur un soubassement de pierre bleue surmonté de briques cuites au feu de bois. A l'intérieur on peut voir 4 cheminées en pierre du XVIe siècle. Sur l'une d'entre elles, on peut lire l'inscription suivante gravée dans un losange : " Syn a mis son plaisir Pierre Pepin". Les deux pignons sont à gradins et les fenêtres hautes à meneaux. La porte d'entrée est surmontée d'un arc en accolade et d'un bas-relief ou figurent deux anges qui soutiennent une colonne (voir ci-dessous).
Après avoir été parfaitement restauré et débarrassé de certains bâtiments annexes construits au fil des siècles, le vieux manoir a retrouvé de sa superbe.
Images printanières
En cette période des saints de glace, un temps maussade et frais s'installe à nouveau. C'est pour moi l'occasion de faire une balade en images au gré de mes promenades, durant les beaux jours de printemps que nous venons de vivre.
Chez moi le 09/05, mon imposant pommier en fleurs ...
Vieilles pierres à Wallers en Fagne le 05/05
A Wallers en Fagne, la brocante du 05/05 fut une réussite
A Fourmies beaucoup de monde aussi pour la brocante le 8 mai au matin
WALLERS EN FAGNE - La Carrière CCM
Parmi les nombreuses carrières de l'Avesnois, c'est une des plus importantes. Elle s'étend sur plus de 80 ha et emploie une centaine de personnes. Elle produit plus de 2 millions de tonnes de granulats par an. J'ai pu obtenir une vue aérienne avant sa création en 1973 ainsi que d'autres vues au fur et à mesure de son extension jusqu'à aujourd'hui.
Vue aérienne de 1971. (La carrière n'apparait pas encore)
Vue aérienne en 1978 (après 5 années d'exploitation)
Vue aérienne en 1983 (après 10 années d'exploitation)
Vue aérienne en 2013 (après 40 années d'exploitation)
Ci-dessus la Carrière dans son environnement. En haut à gauche c'est le village de Wallers en Fagne, à droite le village de Baives. Entre les deux on devine le mont de Baives.
Deux vues partielles du site d'exploitation (photos Chrisnord 2013)
Après 40 années d'exploitation, la carrière actuelle a aujourd'hui atteint ses limites, notamment à cause de la profondeur du trou (110 m) qui augmente les coûts d'extraction. C'est pourquoi, la Sté Colas a projeté une extension de l'autre côté de la D951 en déviant celle-ci et en construisant à ses frais une nouvelle route de 4 km avec deux giratoires. Cet ouvrage routier sera rétrocédé gracieusement au conseil général. L'exploitation de la nouvelle partie de la carrière passerait ainsi de 80 à plus de 200 ha, avec une prévision d'exploitation de 70 ans. La sauvegarde de l'emploi est donc assurée grâce à ce nouvel investissement important (2 millions d'euros) qui vient après celui effectué en 2009 (5 millions d'euros) pour construire une voie ferrée allant de la carrière à la gare d'Anor.