Ancien journaliste, Philippe Tabary est administrateur principal à la Commission européenne à Bruxelles (Direction Générale de l’Agriculture) au carrefour de l’information agricole et des relations avec les milieux professionnels. Egalement écrivain, il a publié une vingtaine d’ouvrages (pour voir la bibliographie complète, cliquer ici) dont la série des Vues de Vies, chroniques consacrées à des métiers, paysages, personnages et usages du monde rural depuis 50 ans, Terre courage (Prix Olivier de Serres et Grand Prix de la Renaissance française) ou encore Les Sillons du futur évoquant 100 ans d’histoire et de combats du syndicalisme agricole dans le Nord. Habitant de l’Avesnois, auquel il fait fréquemment référence dans ses ouvrages, il aime mettre l’Histoire au service du présent.

Et voici une nouvelle publication, disponible pour vous en avant-première

(en librairie en octobre)

Veuf et ébranlé dans sa santé, un ancien enseignant refuse de céder aux instances de ses fils, tous deux expatriés pour cause de travail; il revendique le droit de rester chez lui à la Ruinette, la maison qu'il a achetée et restaurée pour ses vieux jours et où il compte bien passer le reste de son existence, malgré les atteintes de l'âge et de la maladie, en s'entourant d'aides à domicile, d'un "homme toutes mains", avec la complicité d'autres villageois. Mais la fermeture des commerces, des services publics, des cabinets médicaux, l'impossibilité de conduire compliquent son projet: une intime complicité avec l'un de ses petits-fils l'incite à persévérer dans son entreprise, apparemment déraisonnable et vouée à l'échec, mais qui devient la raison même de sa vie

Un récit nourri d'un vécu de plus en plus fréquent, en ville comme à la campagne, celui des familles éclatées et des personnes âgées ou handicapées condamnées à vivre seules et refusant d'entrer en maison de retraite, où d'ailleurs il n'y a pas assez de places. A travers l'expérience de l'auteur, administrateur bénévole d'une association pour l'aide à domicile dans le Nord de la France, se trouve posée toute la question du vieillissement de la population, de la dispersion des générations, de la place des aînés dans nos sociétés, des postes de travail ainsi offerts, généralement à des mères de famille renouant avec l'emploi après avoir élevé leurs enfants. C'est aussi les défis liés à la désertification de nos campagnes et des quartiers de nos villes, et à l'augmentation exponentielle de l'espérance de vie (un trimestre par an depuis quelques années!) liée aux progrès de la médecine, avec pour corollaire l'âge moyen de plus en plus élevé dans nos sociétés, qui peut être une chance si nous nous y préparons, si nous nous en donnons les moyens, si nous adaptons nos lois, nos habitudes, notre système d'aide, nos mentalités et nos réalités. C'est enfin la question plus intime du choix de vivre et de mourir dans la dignité, l'une des questions essentielles et existentielles du quotidien et du futur.

Plus qu'un roman, "la Ruinette" est une interrogation sur la place des aînés, les devoirs et les liens entre générations, la manière de bien finir sa vie et de vivre sa fin. – 348 p. -  18€
    

Pour commander : par mail pe.tabary@orange.fr ou par courrier 28 rue des horbes F59132 Ohain

Des températures caniculaires (34°) ont incité beaucoup de monde à se rendre ce dimanche au centre aquatique de la station.

Qu'ils soient couverts ou en plein air, le différents bassins pour petits et grands ont été pris d'assaut !

Après un début de saison difficile, les marchands de glaces et les débitants de boissons ont retrouvé le sourire

Ci-dessous, un clip vidéo des bassins extérieurs

Hier c'était le dernier jour des Féron'arts. J'ai profité de ce festival et du beau temps pour prendre quelques photos de l'église afin de les partager avec vous.

L'église Saint Martin a été élevée sur un tertre et contrairement aux églises fortifiées de l'Aisne, elle est construite en pierre bleue très présente dans la région. Son clocher est une tour carrée massive qui a été surélevée en 1614 et dotée de meurtrières. Sur un des flancs de la tour est adossée une tourelle abritant un escalier hélicoïdal très étroit de cinquante quatre marches. Celui-ci permet d'atteindre l'emplacement des quatre étages habitables qui pouvaient servir de refuge pour les habitants. Avec Floyon (voir photo), c'est une des rares églises fortifiées habitables du Sud-Avesnois.

Autour de l'édifice on trouve des vestiges du vieux cimetière

L'église fortifiée de Floyon (Au sud d'Avesnes sur Helpe)

Un montage avec de belles images de la commune et de son patrimoine

Quel rapport y a t-il entre la chapelle Sainte Hiltrude à Liessies et le personnage ci-dessous ?

La réponse est ici :

En effet sur les murs de la chapelle on peut découvrir deux grandes plaques gravées dans le marbre. Sur l'une d'entre-elles on y apprend que la chapelle a appartenu au Comte Charles de Montalembert de 1857*à 1870. Sur le côté opposé, l'autre plaque rend également hommage à l'épouse de Charles de Montalembert. Celle-ci n'est autre que Marie Anne Ghislaine Henriette de Mérode, Comtesse de Montalembert, née à Dracy le 20 Août 1818 et mariée à Trélon le 16 août 1836. Après le décès de son mari seulement âgé de 60 ans, elle restera propriétaire de la chapelle jusqu'à son décès en 1904.

* 1857 pourrait bien être la date d'édification de la chapelle actuelle

Charles Forbes René, comte de Montalembert, né le 15 avril 1810 à Londres, décédé le 13 mars 1870 à Paris, était un journaliste, historien et homme politique français.

Pair de France en 1831, parlementaire des assemblées constituante et législative de la Deuxième République après la révolution de 1848, membre du Corps législatif du Second Empire, il était favorable à une monarchie constitutionnelle et libérale.

L'un des principaux théoriciens en France du catholicisme libéral, il défendit la liberté de la presse et la liberté d'association, soutint constamment les droits des nationalités opprimées et fut l'un des auteurs de la loi de 1850 sur la liberté de l'enseignement (loi Falloux)

 Une plaque rappelle qu'il vécut dans l'immeuble situé 5 Impasse de Valmy-Paris-VIIe. Son tombeau est au cimetière Picpus à Paris

Concernant cette union, j'ai pu trouver l'acte de mariage aux archives Départementales. Celui-ci s'est déroulé en la Maison Commune de Trélon le 15 août 1836 à huit heures du soir. La date de ce mariage diffère d'une journée avec celle qui est annoncée sur la plaque en marbre de la chapelle (16 août). L'acte de mariage stipule également la date de naissance de Marie Anne Henriette de Mérode qui serait le 22 août 1818 et non le 20 comme il est indiqué sur cette même plaque.

Voici deux extraits de cet acte de mariage. J'ai occulté deux autre feuillets dont la qualité médiocre ne permet pas leur diffusion

Outre les signatures des époux et de leurs parents : Felix de Mérode et sa seconde épouse Philippine de Grammont ainsi que le Comte A.de Montalembert, on note également la présence des signatures de deux témoins : Louis Joseph Barbier de La Serre et Charles Bertrand, tous deux Maîtres de Forges, enfin la signature du maire de l'époque Didier Delonnoy. De cette union naîtront 4 filles.

C'est fait, notre région possède enfin son grand stade :

Sur cette cpa du début du début du XXe siècle on découvre l'entrée de cette propriété et son grand parc.

Ci-dessus, une photo au même endroit aujourd'hui. La végétation est devenue envahissante et la propriété est visiblement à l'état d'abandon. On la surnomme la maison aux corbeaux tant elle est régulièrement envahie par ces volatiles qui font parfois l'objet de destruction par battue administrative.

Rares sont les cartes postales anciennes sur Wallers-Trélon devenue aujourd'hui Wallers en Fagne, une douzaine seulement ont été publiées sur le blog. Plus rare encore cette cpa que je vous propose ci-dessus et que j'ai remastérisée.  Elle doit dater du début des années 30. Cette belle bâtisse doit sans doute son nom au fait qu'elle est isolée et située à l'écart du village. C'est aujourd'hui une importante exploitation agricole (Gaec de l'Hermitage).

Voici  une cpa plutôt rare et peu banale du début du siècle passé. Elle a été éditée par la maison Laffineur-Samin à Hautmont. Les vues aériennes n'existant pas à cette époque, la prise de vue a donc été réalisée depuis le clocher de l'ancienne église Saint Pierre toute proche. C'est en effet le seul moyen qui pouvait permettre de découvrir à la fois le groupe d'immeubles au premier plan et l'immense bâtiment de l'Hospice Delloue au second plan, sur la ligne d'horizon.

Venez célébrer St Laurent, le patron des verriers, avec au programme de la journée :

Messe sur la halle aux fours, apéritif concert, animations musicales de 14h à 17h, concours et jeux traditionnels, sans oublier les inévitables et incontournables démonstrations des souffleurs de verre trélonais… Les artisans verriers travailleront devant vous la matière en fusion et sous vos yeux des pièces uniques apparaîtront…