Alors que l'on s'achemine vers la commémoration du Centenaire de la fin de cette guerre, j'ai retrouvé dans mes archives ce très joli "porte-clef-souvenir" qui représente le monument de la Pierre d'Haudroy. Celui-ci avait été fabriqué et mis en vente à l'occasion des cérémonies du "cinquantenaire" en 1968 aux-quelles mon père participait avec les organisations patriotiques locales du secteur.

Toujours à cette occasion, une carte timbrée "premier-jour" était-elle aussi disponible à la vente avec un timbre-poste représentant à la fois le wagon de Rethondes et la Pierre d'Haudroy

PS : Concernant la visite du Président de la République le 7 novembre, il faut savoir que pour se rendre au monument d'Haudroy ce jour là, il convient de s'adresser dès maintenant à la Mairie de La Capelle qui délivre semble t-il des places payantes pour le transport en navette. La circulation étant bien sûr neutralisée. 

Selon la presse écrite locale, Emmanuel Macron serait le 6 novembre à Reims et le 7 à Charleville. ... puis à la Pierre d’Haudroy à La Flamengrie, où il est attendu à 18 heures.

Au cours d'une visite chez une amie, celle-ci m'a fait part de la présence d'un gros nid de guêpes désaffecté dans un des bâtiments de sa propriété. Comme le montre la photo que j'ai prise, celui-ci fait la taille d'un ballon de football !

Lorsqu'une reine commence à construire ce type d'habitat au printemps, ce dernier n'est guère plus gros qu'une noix. Mais au fur et à mesure que l'été avance, le nid se développe rapidement et le nombre de guêpes aussi. Le nid est constitué de papier mâché, de carton ... Du printemps à la fin de l’été, on peut voir des guêpes rogner des écorces, des souches, etc., afin de recueillir du bois. Elle le récoltent à l'aide de leurs mandibules et le mélangent à leur salive pour obtenir une sorte de pâte qu'elles étalent en fines couches superposées, comme des feuilles de papier.
Ces nids ont l’avantage d’être légers et bien aérés lors des chaudes journées d’été, mais ne servent en général qu'une année car les intempéries de l’automne et de l’hiver les détruisent, ce qui n'est pas forcément le cas ici, car le nid est particulièrement à l'abri. Sinon, les nouvelles reines recommenceront alors la construction d’un nouveau nid dès le printemps suivant.

J'ai photographié ce merveilleux endroit hier en fin de journée, peu avant le coucher du soleil. La lumière rasante permet à cette heure tardive de sublimer les lieux sans aucune retouche sur la photo. A gauche, on aperçoit le Château Maillard et les deux tours qui marquent l'entrée. 

A l'heure de la soupe - Soissons - 25 mai 1917 

Durant la Grande Guerre, les soldats sont souvent acheminés vers leur position par le train. Néanmoins, la marche demeure le mode de transport principal. Il n’est pas rare que les soldats effectuent plusieurs dizaines de kilomètres à pied par jour, chargé de leur barda, qui peut peser jusqu’à 25 kilos. Lorsque les troupes changent de secteur, elles forment des colonnes de marche de plusieurs kilomètres et en fonction de la distance à parcourir, elles peuvent rejoindre leur destination par étapes, en deux ou trois jours. C'est précisément ce que nous montre cette superbe photo colorisée. Au fond, à gauche, on aperçoit un officier qui semble haranguer les militaires qui peut-être, ne marchent pas suffisamment vite à son goût. Au bord de la route on peut voir des habitants et des enfants de ce village qui visiblement a subi des bombardements. 

NDLR : Alors que l'on s'achemine vers la fin de la commémoration de ce centenaire, je vais continuer à éditer dans ces pages des photos colorisées de ce type qui me semblent dignes d'intérêt, ceci jusqu'aux cérémonies du 11 novembre prochain. A noter que dans ce cadre, on attend la visite du Président de la République Emmanuel Macron qui devrait se rendre le 7 novembre à "La Pierre d'Haudroy", près de chez nous ! 

Cette "photo-souvenir" date d'une dizaine d'années. Elle concerne le Garage Lagneau qui était installé rue Clémenceau depuis de nombreuses années. En vente depuis pas mal de temps, c'est une entreprise du bâtiment (Fabien Moreau) qui vient de s'en rendre acquéreur. Le garage vient d'être rasé et de gros travaux de terrassement sont en cours, comme en témoignent les deux photos qui suivent :

J'ai déjà fait paraître un article sur ce sujet, mais avec une cpa de qualité très moyenne. Je recommence cette fois ci avec la même cpa (rare) mais dans une qualité plus correcte. Lorsque je l'ai découvert pour la première fois, je m'étais interrogé sur la topographie des lieux qui ne me semblait pas correcte. En effet, j'ai vite compris que curieusement la symétrie horizontale de la cpa était inversée. Cette inversion est aussi appelée "effet miroir". 

J'ai donc remis la cpa dans le bons sens avec un logiciel adapté, mais bien sûr les indications imprimées par l'éditeur se sont elles aussi inversées ! C'est à mon avis "une première" en matière de cartes postales "fautées".

L'éditeur s'est peut-être rendu compte de cette erreur et a préféré laisser la prise de vue inversée afin que le texte reste lisible. On peut également penser qu'au départ, personne n'a rien remarqué, sauf peut-être lors de leur commercialisation dans les boutiques spécialisées. Dans ce cas, ces cartes postales ont peut-être été retirées prématurément de la vente, ce qui expliquerait aujourd'hui leur rareté. 

Cette très belle et rare carte postale ancienne qui date du début du XXe siècle est particulièrement intéressante. En effet, en l'observant de plus près, on peut dire que celle-ci fait rêver la Municipalité d'aujourd'hui, et pour cause : La Maison de l'industriel Falleur n'est pas représentée, du moins, pas encore. C'est un peu comme si elle n'avait jamais existé ! Hélas, Elle sera construite dans les années trente qui suivront, en lieu et place de l'immeuble d'habitation que l'on aperçoit ici au fond. Rachetée ensuite, elle fera l'objet d'un legs en 1999 par son dernier propriétaire (Octave Ténart), au profit de la Ville de Trélon. Aujourd'hui,  19 années plus tard, on ne sait toujours pas le sort qui est réservé à cet édifice qui n'a plus été entretenu et qui s'est bien sûr dégradé au fil des années. Un jour on va le raser, un autre jour non. Et si la solution finale était de ne rien faire en attendant de "refiler le bébé" à ceux qui seront aux responsabilités demain ?

Le même endroit de nos jours. Tout au fond on distingue l'édifice qui fait débat sur sa conservation ou sa disparition

(voir liens ci-dessous)

TRELON - Réception en 1972 - CHRISNORD TRELON (Nord)

Cette belle photo date de 1972. Elle m'a été confiée par Monique Bertrand que je remercie. Elle concerne une réception organisée à l'occasion de l'installation du chauffage de l'église. A l'extrême gauche on peut voir le généreux donateur Octave Tenart qui, outre le financement de ce chauffage, léguera sa propriété (ex château Falleur) à la ville de Trélon en 1999.

http://chris59132.canalblog.com

TRELON - Un Chef-d'oeuvre en péril *** - CHRISNORD TRELON (Nord)

A l'origine la bâtisse de style "Art-déco" a été construite par l'architecte Danis, architecte communal d'Hautmont, pour le compte de l'industriel filateur local Alphonse Falleur, à la fin des années vingt. Elle fit ensuite l'objet d'un legs à la ville de Trélon en 1999 par son dernier propriétaire, M. Octave Ténard.

http://chris59132.canalblog.com

Alors que l'on s'achemine vers la fin de la commémoration du Centenaire de cette terrible guerre (1), l'excellent site "Rétro news" publie un article sur les survivants "Gueules cassées".

Outre le bilan horrible des victimes  du conflit qui s'élève à 9,5 millions de morts ou disparus (dont 1,4 million Français, 2 millions Allemands et 1,8 million Russes), on compte environ 15.000 "Gueules cassées" en France. Ces blessés de la face et les mutilés deviendront les symboles d'une guerre particulièrement destructrice.

Lien connexe : 

" La Greffe générale ", le journal écrit par les mutilés du visage

À partir de décembre 1917 paraît La Greffe générale, " l'organe des mutilés de la face ", rédigés par les patients de l'hôpital du Val-de-Grâce. Ces Poilus dont le visage a été partiellement détruit y racontent leurs souffrances quotidiennes.

https://www.retronews.fr

(1) - Vous pouvez retrouver tous les articles parus dans ces pages et qui concernent la commémoration du centenaire de cette guerre. Il suffit de cliquer dans la colonne de droite "CATEGORIES" et ouvrir la rubrique recherchée.

Déjà observé plus tôt l'an passé, le niveau du lac est à nouveau orienté à la baisse cette année, comme en témoigne cette photo prise hier en fin de journée. 

(A suivre ...)