Après un printemps qui fut propice pour tous les arbustes sauvages très florifaires qui peuplent les haies, l'été exceptionnel que nous connaissons est particulièrement bénéfique aux nombreuses baies sauvages qui continuent ainsi de colorer la végétation luxuriante des haies. C'est le cas dans ce sentier qui rend ainsi la promenade particulièrement agréable.
Mais attention toutes ces baies ne sont pas comestibles.
Les prunelles doivent être cueillies très mûres pour être consommables, voire même après les premières gelées.
Elles entrent dans la composition d’excellentes liqueurs artisanales.
Le sureau est consommable après cuisson.
Bien que très attirante, cette baie n'est pas comestible.
Ici des baies d'aubépine. On surnomme également cet arbuste " épine blanche" ou encore : (Rosiers des chiens , gratte culs ou poils à gratter), à ne pas confondre avec les baies de l'églantier qui est une ronce. Toutes deux ont des vertus médicinales.
La mûre est très appréciée en confiture.
Ici un des deux tilleuls bicentenaires ...
... à proximité de La Chapelle des Monts dédiée à Saint-Fiacre.
Sur les monts on pratique le fauchage tardif, celui-ci permet notamment aux plantes de mener à terme leur cycle végétatif et de grainer pour se reproduire. Il permet aussi de faciliter l'implantation de plantes fragiles comme les orchidées sauvages présentes sur le site, de préserver les niches écologiques. Ainsi les insectes butineurs peuvent profiter du nectar des fleurs, la pollinisation est améliorée et les petits animaux se réfugient facilement dans les herbes et fleurs non fauchées et trouvent ainsi la nourriture nécéssaire à leur survie.
De l'ombre à la lumière !
Comme partout sur les monts, la roche affleure le sol.
Au sol le colchique a fait récemment son apparition. C'est aussi une plante médicinale.
Colchique dans les prés, c'est déjà la fin de l'été ?