35°3

vers 17 heures aujourd'hui à Trélon. 

C'est à mon avis un record, tout comme à Lille aujourd'hui :

37°5 !

La carte postale commerciale (recto-verso) datée de 1924 que je vous propose aujourd'hui est exceptionnelle ***. En effet elle nous montre pour la première fois, une partie de l'atelier de fabrication de chaussures qui, selon un ami décédé, se situait à l'emplacement de son habitation sise rue Chartiaux à Trélon. Cet atelier dépendait de la Tannerie-Corroierie Cowez Frères et Cie qui se situait rue du Fourneau et dont-il reste encore quelques vestiges aujourd'hui (voir lien ci-dessous).

Lien connexe :

Moulin à tan

A gauche (où le linge est mis à sécher) la ferme est devenue un restaurant, la grosse demeure a été rasée, au centre on devine l'étang. Voici l'étang en gros plan avec sa digue de retenue. Au fond les bâtiments de la Brasserie-Malterie Coopérative, à gauche un bâtiment sans doute en bois sur lequel on peut lire : L.

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Tout commence lorsqu'un ancien Trélonnais que j'ai connu, et qui vit désormais près de Nîmes, revient à Trélon, village où a vécu autrefois Michel Dromard. Dans un premier temps, celui-ci me contacte par mail et me félicite du travail de mémoire que j'effectue et m'annonce qu'il souhaite me rencontrer. Il me fait part également de son intention de redécouvrir la maison dans laquelle il a passé sa jeunesse (1). J'accepte de le rencontrer chez moi et nous nous retrouvons ensuite au restaurant local "Le Père Ducoin". A l'issue d'un bon repas,  nous découvrons le cadre agréable du restaurant particulièrement bien décoré par de nombreuses photos anciennes du village. C'est alors que nous trouvons par hasard un joli diplôme encadré d'un certificat d'études primaire daté de 1961, et qui n'est autre que celui de mon épouse qui nous accompagne !

Bien sûr ce diplôme faisait partie d'un article paru sur mon blog et a été joliment copié par M. Ducoin puis encadré. Tout le monde a bien ri et à cette occasion, le Père Ducoin a pris la photo-souvenir ci-dessus.

(1) Hélas pour Michel Dromard qui bien qu'ayant contacté le propriétaire actuel de son ancienne maison, ne pourra revoir celle-ci comme il l'avait souhaité.

Cette cense (1) appartient au domaine qui dépend du Château de Mérode. Elle est ornée d'une niche à statue et comporte une inscription en latin : "A peste fame et bello libera nos Maria Anno gratie 1866" : (Marie, délivre nous de la peste, de la faim et de la guerre, année de l'an de grâce 1866). Le logement est situé au centre de l'édifice, il est entouré de part et d'autre des étables et écuries.

(1) - Cense, nom féminin, dérive du bas-latin censa, signifiant fermage, est devenu ensuite le nom de la ferme même. C'est le nom que l'on donne aux métairies et aux fermes, dans certaines parties de la France et de la Belgique romane. Le mot se prononce « cinse ». Il était plus usité dans les années 1960. Le censier était locataire et ne possédait pas grand-chose (Source Wikipédia).

NDLR : Je possède des photos contemporaines de cette ferme prises cet hiver. Comme je le fais souvent dans ces pages, j'édite au minimum deux photos : Celle d'hier et celle d'aujourd'hui.  Hors, pour des raisons d'éthique, je ne souhaite pas les diffuser ici.

Elu en 1965, Marcel Beaumez brigue un second mandat en 1971. Il sera réélu avec les candidats "sortants" de sa liste mais aussi des "nouveaux". On y trouve des commerçants, artisans, chefs d'entreprise, ouvriers, herbagers, fonctionnaires et retraités. Tous sont honorablement connus et compétents dans leur fonction. Tous les élus de cette liste sont décédés aujourd'hui. Parmi eux : Arthur Hardy, Guy Louis et Pierre Duteil qui nous ont quitté récemment.  

Marcel Beaumez 

Ce Café tenu après guerre par Mmes Dupin et Demagny sera fortement remanié dans les années 70 et fera l'objet d'une extension  sur le domaine public, dont on se demande encore aujourd'hui comment celle-ci a pu être accordée ? L'enseigne de ce débit de boissons portera alors le nom "LE PENALTY", en référence au foot-ball, dont le nouveau tenancier (Pierre Robin) était un fervent amateur. D'ailleurs celui-ci deviendra dirigeant du club de l'AS Trélon dont "Le Pénalty" deviendra le siège. Après le départ de Pierre Robin, cet établissement sera tenu par Arthur Bonnet  puis par André Deliège. Enfin il sera transformé en Salon de coiffure avant d'être à nouveau fermé.

Ci-dessus l'extension (années 70) qui semble t-il n'a pas fait l'objet de recours juridique par le voisinage.

Cette belle cpa animée date des années trente. Elle nous montre un aspect de cette rue (1) près de laquelle j'ai vécu 30 années. Au centre, le Monument aux morts inauguré quelques années plus tôt (1921). Au fond à droite, on peut voir une publicité sur le pignon d'un immeuble qui concerne Oscar Diot et son épouse née Leguay. En effet, ceux-ci créent à cet endroit un commerce de cycles ainsi qu'un poste de distribution de carburant (l'essence était alors vendue en bidons de 5 litres) puis deviendra une station-service "Antar" après guerre. Comme on peut le voir sur cette cpa, l'automobile est de plus en plus présente et le ravitaillement en carburant s'adaptera à cette évolution.

(1) - La rue porte désormais le nom de rue du Maréchal Foch

Lors de ma dernière visite au château, j'ai enfin pensé prendre en photo les armoiries des Princes de Mérode. Elles se situent entre les deux lucarnes centrales de la toiture et forment ainsi une sorte de fronton qui vient réhausser l'élégance de la façade.

Grâce à un printemps sec et très ensoleillé, alors que les lilas très florifères se fanent, l'arbuste "boules de neige" (Viorne obier) prend le relais. Il est particulièrement beau cette année. Je l'ai photographié dans mon jardin afin de le partager avec vous. Bonne fête de Pentecôte.

Merci à Jean-Jacques Lannois qui m'a fait parvenir les documents exceptionnels qui suivent. Ils concernent la fourniture  et l'installation du kiosque ci-dessus par Léon Bruno en 1885. Le Maire de l'époque est alors Joseph Motte. 

Lien connexe :

TRELON - La Mairie et le Kiosque - CHRISNORD TRELON (Nord)

La Mairie a été bâtie en 1866 sur l'emplacement de l'ancienne. Le rez de chaussée est réservé à l'administration. Le premier étage comprend le salon d'honneur qui fait office de salle de réception, salle des réunions et salle des mariages. Au second étage se tenait autrefois le tribunal de justice de paix.

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