Non je n'ai pas photographié cette œuvre chez moi, mais elle pourrait très bien y prendre place. En effet, j'ai trouvé une carte postale très rare et inédite qui, avec ses couleurs ternies, m'a fait penser à une peinture ancienne. Je l'ai donc immédiatement encadrée après y avoir apporté quelques retouches. Le résultat est plutôt probant.
"Le court tournant", c'est ainsi que le talentueux peintre Trélonnais Gilbert Ghesquiers a intitulé cette jolie peinture présentée à l'occasion d'une exposition au Val Joly.
Cette joilie photo colorisée et bien animée est l'oeuvre du photographe Trélonnais Drouart vers 1935. Au premier plan l'épicerie à l'enseigne des "Épiciers Réunis" dont la Maison mère est à Fourmies. A droite au bord du trottoir on remarque la présence d'une borne directionnelle "Michelin". Plus loin des véhicules sont stationnés, dont une Citroën Rosalie. Les arbres sont devenus envahissants et masquent l'église située juste derrière. Ils ne tarderont pas à être abattus. La rue sera baptisée plus tard Rue Aristide Briand.
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Suite à mon article du 15 janvier concernant l'autorisation préfectorale d'extension de la carrière de Glageon, il m'est apparu intéressant de publier les conclusions de l'enquête qui a précédé celle-ci. Comme toujours dans ce domaine très "pointu" on retrouve souvent les mêmes intervenants très rodés à ce genre de situation face à un dossier très technique et volumineux (1800 pages) que peu de personnes ont lu, et qui reste inaccessible à la majorité d'entre-nous. C'est pourquoi tout est sensé reposer ensuite sur la décision d'un Commissaire-enquêteur (1) nommé par la Préfecture et qui par ancienneté et au regard d'un travail répétitif, est devenu un véritable spécialiste dans son domaine. Tout aussi aguerris que le Commissaire-enquêteur, on trouve les représentants habituels accrédités par certaines organisations. Ceux-ci sont sensés apporter leurs connaissances et leurs recommandations au regard de l'atteinte à l'environnement dans des domaines tels que la pollution, la géologie, l'hydrologie ... Bref on laisse du grain à moudre et certaines de leurs observations sont étudiées, voire parfois retenues, comme pour légitimer leur présence et les remercier d'avoir participé à l'enquête ! Enfin, c'est au tour des différents citoyens (concernés de près ou de loin) qui ont été reçus à leur demande par le Commissaire-enquêteur dans les Mairies respectives de Trélon et Glageon.
À l'issue de la consultation, il rédige d'une part, un rapport relatant le déroulement de l'enquête, rapporte les observations du public dont ses suggestions et contre-propositions et d'autre part, des conclusions dans lesquelles il donne son avis personnel et motivé.Le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sont à la disposition du public pendant un an, en mairie et en préfecture. L'autorité compétente dont relève le projet décidera alors de son devenir, c'est le cas ici puisque ce délai est aujourd'hui dépassé.
1) - Le Commissaire enquêteur participe à l'organisation de l'enquête en bénéficiant de pouvoirs d'investigation (visite des lieux, rencontre du maître d'ouvrage, des administrations, demande de documents...). Il est sencé veiller à la bonne information du public avant l'enquête et pendant toute la durée de celle-ci et recueille les observations des citoyens, notamment en les recevant lors des permanences souvent organisées en Mairie. Après avoir déposé auprès de l'autorité organisatrice de l'enquête son rapport et ses conclusions, il est lié au devoir de réserve et sa mission de Commissaire-enquêteur est terminée. La décision est susceptible de faire l'objet d'un appel.
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CONCLUSIONS_COMMISSAIRE_ENQUETEUR
NDLR : Compte tenu de mon implication médiatique et précosse au regard de ce projet, j'ai naturellement reçu différents courriers et commentaires que je ne peux diffuser ici. Cependant ils m'ont été très utiles pour mieux comprendre et appréhender ultérieurement l'aboutissement de ce projet. Je ne manquerai pas de vous informer au fur et à mesure de l'avancement et de la finalisation, et cela va encore prendre beaucoup de temps.
Un grand quotidien local vient de nous apprendre le 12 janvier que le préfet avait donné son accord pour l'extension de la carrière de Glageon sur 81 ha, dont 32 ha sur le territoire de Trélon. Je ne suis bien sûr pas étonné de cette annonce car j'avais dans ces mêmes pages prévenu à plusieurs reprises de l'existence de ce projet (voir liens ci-dessous), mais visiblement celui-ci n'a pas connu un grand retentissement chez les visiteurs de mon blog, ni chez les lecteurs de la presse locale d'ailleurs. C'est pourquoi depuis, je n'ai plus communiqué sur ce sujet. Aujourd'hui, comme je m'y attendais, les puissants carriers des groupes du BTP ont encore eu raison et comme toujours, grâce au chantage à l'emploi (entre-autres). Reste à savoir si sans la bénédiction des élus concernés (et qui ne seront peur-être plus très concernés d'ici peu de temps), ce projet pouvait voir le jour ? Il faut savoir qu'à Trélon, en avril 2014, ce projet d'extension a été voté à l'unanimité et a nécessité la révision du plan local d'urbanisme qui n'était pas compatible avec cette extension.
Outre les nuisances inhérentes à cette extension, certains spécialistes sont surtout préoccupés par les problèmes liés à la ressource de l'eau, devenue tellement importante aujourd'hui. Ci-dessous, la copie d'un encart lié à l'article de ce même quotidien local qui résume bien la situation :
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06/2014 :
01/2015 :
12/2015 :
04/2017 :
Ci-dessus une vue de la carrière de Wallers en Fagne. On a ici une idée de ce qu'est une extension. A gauche l'ancienne carrière, à droite la nouvelle. On est ici dans la démesure et Wallers en Fagne est devenue Wallers en Pierre.
(Cliquer sur l'imager pour l'agrandir)
La jolie cpa ci-dessus date des années trente. C'est l'été. Au fond à droite, on distingue l'école publique (maternelle), tandis qu'à gauche c'est l'école libre. Les parents utilisent la route car le trafic routier n'est pas encore très développé.
Le même endroit de nos jours. La rue est en sens unique et des parkings ont été aménagés.
Pour faire suite à l'article précédent et à l'urbanisation de ce secteur, j'ai pensé éditer ce document capté par satellite. On découvre bien le Collège Denis Saurat au centre, à côté la Salle de sports. A droite la dernière urbanisation importante qui est celle de La Pierre trouée.
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Sur cette vue aérienne des années 70, on découvre le Collège Denis Saurat qui fut inauguré en 1971. On découvre également les "3 blocs" de l'Espérance, ainsi que quelques habitations récemment construites. Cette zone est complètement urbanisée aujourd'hui.
L'entrée du Collège à l'époque de son inauguration
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J'aime bien cette carte postale moderne qui se situe sans doute vers les années 70, au regard de la signature "Cim" et du modèle de véhicule qui est présent.
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