TRELON - Paul Malengreau
Voici un très vieux faire-part de décès daté du 11 janvier 1851.
Sur celui-ci on y apprend le décès de M. Nicolas-Charles-Apolinaire Malengreau à l'âge de 66 ans. En effectuant quelques recherches sur cette famille, j'ai eu la surprise de découvrir l'existance de Paul de Maleingreau (de son vrai nom Paul Malengreau), un célèbre organiste né à Trélon le 23 novembre 1887 et mort à Uccle (Belgique) le 9 janvier 1956.
Après avoir évoqué dans ces pages le peintre Léon-François Comerre, les écrivains Ernest Dimnet et Denis Saurat, le poête Albert Dabée, voici désormais Paul de Maleingreau,organiste-compositeur qui vient rejoindre la grande famille des célèbrités nées à Trélon.
Ci-dessous une vidéo de l'une de ses oeuvres :
TRELON - La Maison des Enfants
Suite à la parution de mon dernier article sur la Maison des enfants (voir lien ci-dessous), j'ai reçu un mail de Georges Thibaut que je remercie. Il amène quelques précisions sur Simone Thibaut qui fut la seconde épouse de son Grand-père et qui deviendra sa marraine. Celle-ci succédera à Mme Jeanne Rousselle au poste de directrice de cet établissement en 1956, après avoir secondé celle-ci durant une dizaine d'années. Elle décèdera en 1969 et sera enterrée au cimetière de Trélon dans un tombeau dans lequel Carmen Chlebowski la rejoindra en 1978. La pierre tombale est décorée d'un blason créé par Simone Thibaut et porte sa devise. Simone Thibaut était Chef Source et Carmen Chlebowki, Chef Éclair.
Lien connexe :
C'est grâce à Alexandre et Alfreda Applincourt que je peux aujourd'hui partager des photos inédites et nouvelles cartes postales de cet établissement dans le quel ils ont vécu leur jeunesse, se sont connus, puis mariés. De cette union naîtra des triplés.
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TRELON - L'Ecole des Filles
TRELON - Denis Saurat
Il est né à Toulouse le 21 mars 1890 de parents ariégeois, qui s'installent trois ans plus tard à Trélon (Nord) où son père avait été nommé facteur. Il y passera une partie de sa jeunesse et y fera ses études primaires et obtiendra son C.E.P en 1901. Denis Saurat fréquentera ensuite les universités de Lille, de la Sorbonne, de Londres et de Glasgow. Il sera nommé en 1919 à l'université de Bordeaux où il enseigne la littérature anglaise. En 1924 il est nommé directeur de l'Institut Français à Londres, et il enseigne, à partir de 1926, la littérature au King’s College de Londres. Ecrivain fécond, poëte d'expression occitane, lié à la littérature anglaise, spécialiste de William Blake, il est l'auteur d'une œuvre nourrie d'ésotérisme et de pensée cathare.
Durant la seconde guerre mondiale, il rejoint le général de Gaulle dès le lendemain de l'appel du 18 juin 1940. Le 11 juillet 1944 un V-1 détruit sa maison londonienne, blessé, sa santé est désormais fragile. Après la guerre il reprend ses cours au King's College. Admis à l'éméritat en 1950, il s'installe à Cimiez, près de Nice, où il meurt le 7 juin 1958 d'une attaque cardiaque.
Quelques unes de ses oeuvres parmi tant d'autres :
Le Collège de Trélon inauguré en 1971 porte son nom
TRELON - Le Club de Tennis de Table
J'ai retrouvé cette ancienne photo de la fin des années 70. Elle nous montre les premiers pongistes Trélonnais et leurs shorts caractéristiques de cette époque. Ces "pionniers" occupaient alors des vieux bâtiments vétustes de l'ancienne Verrerie Parant (voir photo ci-dessous). La toiture était en tôles métalliques ondulées plus ou moins étanches et les ouvertures laissaient passer l'air et la poussière extérieure. Pas de sanitaires ni même un point d'eau. L'hiver pas de chauffage et une humidité ambiante rendant difficile la pratique de ce sport. Heureusement au début des années 80 une autre salle plus confortable, chauffée et isolée sera mise à disposition et permettra l'homologation du club (voir lien ci-dessous) et une pratique normale de ce sport qui est toujours présent à Trélon.
Sur la photo, sauf erreur, ont été reconnus (de gauche à droite) : Raymond Keller, Pierre Leleux, Daniel Guilain, Michel Nachbauer, Christian Pavot, ?, Maurice Fagot, Evelyne Meurant, ?,?,?.
Les anciennes salles
(Pour retrouver l'historique du club, cliquez sur ce lien ci-dessous)
Tout commence en 2012 lorsque Gérard Caudrelier (historien local) me contacte par mail, peu de temps avant sa disparition brutale, pour connaître l'historique du Club de Tennis de Table de Trélon. Il préparait alors l'écriture d'un nouvel ouvrage et avait besoin de renseignements complémentaires sur différentes associations Trélonnaises.
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TRELON - Un Chef-d'oeuvre en péril ***
A l'origine la bâtisse de style "Art-déco" a été construite par l'architecte Danis, architecte communal d'Hautmont, pour le compte de l'industriel filateur local Alphonse Falleur, à la fin des années vingt. Elle fit ensuite l'objet d'un don à la ville de Trélon en 1999 par son dernier propriétaire, M. Octave Thénard.
Une vue du château tel qu'il était à l'origine...
... et tel qu'il est aujourd'hui sur cette vue contemporaine. Les cheminées ont disparu et on perçoit bien les différentes dégradations intervenues au fil des ans.
Sur cette autre vue arrière les dégradations semblent moins évidentes.
Tout avait pourtant bien commencé :
La maison Ténart dont le style art déco a véritablement enthousiasmé le Conseil général a suscité de nombreuses questions. « Une médiathèque y verra le jour et des petites maisons à ossature bois seront construites sur le terrain». (voeux du Maire 2014). A noter qu'au paravant la population avait été invitée à visiter une partie de l'édifice. J'étais présent et j'avais beaucoup apprécié. (voir photos ci-dessous).
Aujourd'hui un autre article de presse locale titre : L’avenir de la maison Ténart s’assombrit (voir lien ci-dessous)
Symbole de l'art déco du début du XXème siècle, la maison Ténart est-elle sur le point de vivre ses derniers instants ? C'est dans tous les cas ce qui se profile à l'horizon. En septembre prochain, les élus devront décider de son sort.
https://www.lobservateur.fr
Les photos qui suivent proviennent du site.gouv.fr. Elles datent d'une quinzaine d'années et témoignent de l'état intérieur du château à cette époque.
Vue du hall d'entrée
La partie gauche du vestibule depuis l'entrée. Elle ouvre sur une pièce de réception néo Louis XVI
Pièce de réception néo Louis XVI avec cheminée en marbre à l'antique avec décor représentant un camée.
Le hall d'entrée et son puits de lumière
Le départ de l'escalier du hall d'entrée
Pièce de réception néo Louis XVI, s'ouvrant sur le jardin à l'arrière
Accès à la bibliothèque
La bibliothèque
Vue sur la cuisine au rdc
Vue sur la cuisine côté jardin
Vue de la galerie depuis le 1er étage
Vue d'une chambre au 1er étage
Vue d'une chambre au premier étage
Vue du palier au 1er étage
Vue d'une chambre au 1er étage
Vue de la cage d'escalier depuis le 1er étage
Vue de la cage d'escalier
Vue des combles
Pour ma part je vais faire appel aux réseaux sociaux afin de faire prendre conscience au plus grand nombre des dangers qui guettent cet édifice, en espérant pourquoi pas, trouver un écho favorable tant du côté privé que publique... voire même trouver un mécène afin d'éviter le pire.
A SUIVRE ...
Ci-dessous quelques photos de l'intérieur du château lorsqu'il était encore habité :
TRELON - Une Troupe Théâtrale en 1949 ***
Merci à Philippe Desage qui m'a fait parvenir ces deux photos. Il est le neveu de Charlotte Pelletier qui fut commerçante à Trélon, rue Gambetta. Outre le débit de boissons, elle tenait également le dépôt de presse. Elle est assise au centre du groupe théâtral amateur dont-elle faisait partie. La photo a été prise en 1949 dans la cour de l'école libre, à proximité du préau qui existe encore aujourd'hui près de la Maison pluridisciplinaire de santé ouverte en décembre 2016. Outre Charlotte Pelletier, je crois avoir reconnu Thérèse Mervaux et peut-être Thérèse Boulogne. Si certains visiteurs reconnaissent des ancêtres de leur famille, il peuvent laisser un commentaire sous cet article ou m'adresser un message dans la rubrique "Contacter l'auteur".
Cette autre jolie photo a été prise près du séquoia qui existe encore aujourd'hui et qui est sans doute âgé aujourd'hui d'au moins deux siècles. La scène représente une répétition de "Ces dames au chapeau vert", d'après un célèbre roman publié en 1921. Elles reçoivent ici la bénédiction de Monsieur le grand Doyen.
TRELON - L'Eglise Saint-Léger
Voici l'intérieur de l'église tel que je l'ai connu au milieu du siècle dernier. On peut-y voir la chaire à prêcher, les statues des saints les plus célèbres fixées sur les piliers, les chaises prie dieu avec leur plaque en cuivre gravée au nom de famille des paroissiens qui retrouvaient ainsi leur place libre à chaque office, tandis que des prie-dieu en velours rouge étaient disposés dans les premiers rangs et étaient uniquement réservés aux notabilités du village. A cette époque la religion occupait encore une place importante dans la vie de la population et les fidèles étaient nombreux à assister aux différents offices : Messes basses (1) et grands messes, neuvaines, mais aussi à l'occasion de sacrements et événements solennels. Tout ceci nécessitait une organisation parfaite grâce à la participation des nombreux acteurs religieux et laïcs : Curé, vicaire, diacre, enfants de choeur, sacristain, bedeau, chorale ...
A cette époque pour communier lors des offices, il fallait passer obligatoirement par le confessionnal et ce n'était pas une étape très agréable pour les plus jeunes dont je faisais partie. Il arrivait même que je confesse des fautes imaginaires afin d'être libéré plus vite avec l'absolution du prêtre.
Les messes étaient dites en latin et le prêtre officiait devant le maître-autel, dos tourné à l'assemblée : Les hommes à droite et les femmes, la tête couverte, à gauche.
A la fin de l'office, la formule liturgique "Ite missa est" (Allez, la messe est dite) prononcée par le prêtre, libérait les paroissiens.
(1) - depuis le milieu du XVIIe siècle, une messe basse, par opposition à une grand-messe, est une messe non chantée, où le prêtre récite les prières qui ne sont pas audibles parl'assitance.
Cpa de l'église (vue de face) au début du XXe siècle
Les reconstructions de l’église du 16 au 19ème siècle
- Le chœur, la chapelle du seigneur (utilisée actuellement comme première sacristie) et la première partie du corps central de l'église abritant les 2 autels latéraux et les 2 colonnes rondes pourraient dater de 1578. Cette partie, la plus ancienne de l'église actuelle, aurait été ainsi réédifiée suite à un accord passé entre l'Abbé de Liessies et Monsieur de Trélon [Louis III de Blois] le 7 Mai 1563 pour "faire un plus grand chœur que n'estait l'ancien".
- La seconde partie du corps central de l'église aurait été reconstruite après les dernières grandes destructions de 1637 et de 1651-52, comme l'attestent les 2 portes cintrées, maintenant murées, portant à leurs clés les dates de 1673 et de 1706.
- La tour-porche actuelle, à base carrée et avec un nouveau clocher, est édifiée en 1825 et en 1874 une nouvelle horloge y est posée.
- La seconde sacristie, est réalisée en 1893 par l'entrepreneur Adolphe Dimanche.
(Sources : JEP du 14 septembre 2013)
Cpa de l'église (vue latérale) au début du XXe siècle
L'église de nos jours
Le Presbytère avec ses chiens-assis (Fin XVIIIe, début XIXe)
Le presbytère de nos jours
L'ancien Presbytère se situait côté Mairie et légèrement plus proche de l'église (1er quart XIXe).
Lien connexe :
Mais qu'est donc devenu le trésor de l'église Saint Léger ? J'avais fait paraître un article sur ce sujet le 4 mars 2011 (cliquer ) et à l'approche des journées du patrimoine, j'ai pensé qu'il serait judicieux de faire découvrir un jour à la population les différentes pièces qui composent ce trésor et notamment le reliquaire de Saint Léger (voir ci-contre).
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TRELON - La Grand'Place
J'aime beaucoup cette vue estivale très animée de la Grand-Place vers 1905. Au premier plan un groupe de jeunes garçons portent le chapeau de paille très en vogue à cette époque, tandis que les dames se protègent du soleil grâce à une ombrelle. Devant la Mairie, un attelage à l'arrêt patiente en attendant le cocher qui se désaltère sans doute au café près de la Mairie.