AVESNES SUR HELPE - Vue des Remparts ***
AVESNELLES - La Brasserie Staincq
Sur cette cpa des années cinquante on découvre la brasserie-malterie qui aurait été fondée dans la deuxième moitié du 19e siècle par Louis Staincq. Elle cessera son activité dans les années 40. Elle sera ensuite reconvertie en épicerie, jusqu'à la fin des années 60 pour terminer ensuite à l'état d'abandon (voir photo ci-dessous). Comme beaucoup de brasseries-malterie de cette époque, elle possédait une tour carrée de séchage à un étage avec toit en pavillon.
ANOR - Les Chapelles et Oratoires
On dénombre sur le territoire d'Anor une soixantaine de chapelles et oratoires. Près de l'étang de la Neuve Forge, la chapelle du Grand Saint-Esprit, ci-dessus au début du XXe siècle, domine la cascade située derrière en contrebas.
Ci-dessus, la même chapelle aujourd'hui, elle a juste perdu son enclos. Une association Anorienne, "Les Amis des Chapelles", a entrepris depuis plus de vingt ans, de recenser, sauvegarder et restaurer ce patrimoine religieux (cliquer ici). C'est le cas pour cette chapelle dont les murs sont visiblement en cours de réparation.
Un chemin forestier en pente douce mène ensuite jusqu'à la chapelle Notre-Dame de Bon secours (ci-dessus), elle est située dans un site mystérieux au fond du bois de la Fontaine-à-Bailles auprès d'un ruisseau. A l'intérieur, une plaque nous renseigne sur son édification : "Erigée en 1754 et rétablie en 1897".
Outre les chapelles décrites ci-dessus, voici deux autres cpa de la première moitié du XXe siècle. Celles-ci nous montrent la chapelle Saint Gorgon qui fait également partie des plus remarquables, C'est une véritable petite église qui faisait encore,il y a quelques années, l' objet d'un pélerinage très populaire en septembre,
La chapelle Saint Gorgon hier et aujourd'hui
FOURMIES - Au JT de 20 heures sur France 2
Chacun se souvient de mon article du 20 février, suite à un reportage paru sur un site de France-Télévision, que j'avais dénoncé le jour même sur le blog, (cliquer ici). Celui-ci avait soulevé aussitôt une vague justifiée d'indignations. Hier soir, sur France 2, dans le JT de 20 heures, on a pu découvrir un reportage sur Fourmies en rapport avec les mauvais chiffres du chômage récemment publiés. S'agissait-il d'un "rattrapage" ? on pourrait le penser en visionnant ci-dessous ce trop court reportage* qui se veut beaucoup moins sombre, plus objectif et moins réducteur que celui de nos deux jeunes journalistes débutants.
* Il est difficile de résumer la situation de Fourmies en 4' 08'', pourquoi ne pas réserver une enquête plus approfondie dans un magasine "grands reportages" par exemple ?
Pour ceux qui ne l'ont pas vue, voici la vidéo de ce reportage intitulé "Fourmies épicentre du chômage"
WALLERS EN FAGNE - L'Atelier de la Pierre des Fagnes
La façade principale
L'atelier arrière
Les produits finis en attente d'enlèvement
La matière première provient de la carrière voisine. Ce sont des blocs de pierre de plusieurs tonnes.
A l'intérieur de l'atelier on peut voir des machines, à commande numérique, très performantes.
Ici une autre machine est entrain de scier un énorme bloc de pierre
A l'intérieur d'une salle d'exposition, on peut également découvrir un panel des différentes productions de l'atelier.
Dans la vidéo ci-dessus, vous pouvez voir une machine à commande numérique en fonctionnement, dans laquelle on a rentré un programme informatique. Les tailleurs de pierre qui sont devenus aujourd'hui des programmeurs, s'occupent surtout du façonnage et des finitions.
Merci à M.Leleux pour la visite
EPPE-SAUVAGE - Le Vieux chemin de Trélon
Ci-dessus une cpa (rare) de la première moitié du XXe siècle. Elle nous montre le vieux chemin de Trélon très pentu à cet endroit. La propriété en bas à gauche fut longtemps un commerce de grains (Wanty) dans la seconde moitié du siècle passé.
Voici ce même chemin champêtre aujourd'hui. En voiture Il n'est plus autorisé qu'aux riverains mais il est très agréable pour les promeneurs. Beaucoup d'anciennes fermes ont été transformées en résidences principales ou secondaires.
Sur le haut du chemin, on découvre un superbe panorama sur le village d'Eppe-Sauvage. Ces photos ont été prises le 22 mars et le temps particulièrement clément que nous connaissons depuis plusieurs jours, a favorisé l'apparition précoce des premières fleurs de printemps dans les fossés.
LIESSIES - L'Oppidum de Bernatemont
Outre l'hypothèse de l'origine germanique de Liessies, il existe une autre hypothèse qui est l'origine Celtique. Celle-ci repose sur la présence d'un petit Oppidum gaulois qui est le nom donné par les Romains à un lieu de refuge public, dont les défenses naturelles ont été renforcées par des travaux collectifs. Il est souvent situé sur un lieu élevé (une colline ou un plateau). C'est le cas à Liessies et dans cette théorie, le petit bois de Bernatemont pourrait bien être le site originel du village. Des excavations, qui ne sont pas des carrières, y sont visibles. Il semble qu'il n'y a jamais eu de prospections entreprises sur ce site privé, ceci pourrait alors justifier qu'aucune découverte de l'époque Celtique n’a jamais été mise à jour.
Sur le plan de gauche, on devine bien l'endroit ou est situé cet oppidum, entre l'étang de la Forge et la route de Trélon. C'est précisément à partir de cette route que la photo de droite a été prise. Elle nous fait découvrir la petite colline boisée qui domine le village.
Ci-dessus c'est l'autre versant du bois de Bernatemont (côté Etang de la Forge)
OHAIN - Christophe Rossignon
Natif d'Ohain,Christophe Rossignon, est un producteur de cinéma reconnu. Avec le réalisateur Christian Carion, Il prépare un nouveau film qui pourrait être tourné dans notre région, voire dans l'Avesnois en 2014.
"En mai, fais ce qu'il te plaît" c''est le titre de ce film sur l'exode de Mai 1940, suite à l'invasion allemande dans le Nord-Pas-de-Calais. Tous les habitants quittent alors leur domicile, sans toujours savoir où aller, et se retrouvent sur des routes encombrées en direction du sud, à pied, à cheval, et parfois en automobile pour les plus nantis.
Cette débâcle a nécessairement généré des anecdotes, des aventures humaines parfois cruelles et émouvantes. C'est précisément pourquoi, Christian Carion et Christophe Rossignon font un appel à témoins pour réaliser ce film afin d'être au plus près de la réalité.
Tous les témoignages de cette époque sont les bienvenus, y compris ceux de notre région, l'Avesnois, qui a particulièrement souffert, des invasions et occupations, durant les deux dernières guerres.
Vous pouvez laisser vos témoignages sur le site Internet : http://www.enmai-lefilm.com/appel-a-temoin.html
ou me contacter par mail : Chrisnord@voila.fr
Ci-dessus une vidéo de l'interwiew des deux compères :
Vous pouvez retrouver mes différents articles sur la pénétration Allemande dans l'Avesnois en Mai 1940 et la bataille de chars qui suivit en cliquant ici
je n'ai pas moi-même participé à cet exode massif en mai 1940, je n'étais pas né, mais une grande partie de ma famille a évacué en Bretagne. C'est au travers de leur témoignage que j'ai compris combien la peur des allemands "revanchards" avait motivé cette décision. Il faut savoir que 22 ans auparavant, la première guerre très meurtrière, et ses 4 années d'occupation et de privations, était encore très présente dans les esprits, chacun craignant légitimement un nouveau conflit encore plus pénible que le précédent. De ces témoignages, il ressort également que l'armistice du 22 juin qui signait l'arrêt des hostilités, signifiait aussi le retour possible à la maison pour les miens. De ce point de vue, cet armistice fut accueilli favorablement par toute cette population civile qui se sentait abandonnée de tous, surtout femmes et enfants, séparés du père qui avait été mobilisé ou fait prisonnier.
je vous livre ici l'unique photo personnelle que je possède de cette épopée familiale en mai 1940 :
Ci-dessus, ma mère avec mon frère (3 ans) et ma soeur ainée (7 ans), mes trois cousines, ma tante et ma grand-mère. A noter que mes parents sont toujours restés amis avec cette famille d'accueil Bretonne et qu'en 1955 ce fut des retrouvailles mémorables auxquelles j'ai moi même participé.
Le petit garçon c'est moi, j'ai alors 9 ans et je me souviens parfaitement de ce périple en Bretagne. A l'extrême gauche, mon père, visiblement très heureux. Derrière moi, c'est la brave Léontine et d'autres membres des deux familles. Les parents sont disparus mais les enfants continuent de perpétuer cette belle amitié.