LU DANS LA VOIX DU NORD

Le monastère des clarisses de Fourmies, construit dans les années 30, va être mis en vente suite au départ des deux dernières soeurs. Le prix serait de l'ordre de 250 000 €.

La ville a la possibilité de préempter le bâtiment, c'est-à-dire de se le réserver en vue de le racheter en exclusivité, mais elle ne le fera pas, comme le confirme le maire, Alain Berteaux : « Les lieux sont effectivement exceptionnels au niveau architectural mais, outre un prix modique de cession, le monastère nécessite tout de même 30 000 E de budget de fonctionnement annuel, ce qui est vraiment énorme ».

Et d'ajouter : « On a beaucoup réfléchi pour trouver une destination à ce monastère, comme une auberge de jeunesse ou une maison de retraite mais, techniquement, ce n'est pas possible ». Le monastère des clarisses va donc être cédé prochainement au plus offrant. (article La Voix du Nord)

Chacun sait ici que je m'étais ému de la vente prochaine de ce monastère, tout comme l'ancien couvent des Carmes de Trélon.  En son temps, j'avais édité des articles sur ces sujets. Vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens ci-dessous :

Monastère des Clarisses Fourmies, cliquer ici

Couvent des Carmes Trélon, cliquer ici

Les vues aériennes des années cinquante sont plutôt rares. En voici trois du même éditeur sur différents secteurs de la ville

On découvre bien le garage et la station Esso à l'intersection des rues Saint Louis,Verpraet et Cousin Corbier. En haut à droite l'ancienne église Saint Pierre qui sera rasée en 1974

Une vue plongeante sur le théâre, au fond la Place Verte et le square

 
Cette prise de vue plus élevée nous offre un bel aperçu sur certaines usines du centre-ville aujourd'hui disparues

(Posso et Marche-Levasseur).

Deux autres vues aériennes de cette époque sont visibles sur mon premier blog en cliquant ici et ici

   Nous sommes à l'entrée de cette rue sur la partie haute. Cette cpa colorisée vers 1910 nous montre des trottoirs très animés mais une rue déserte. L'automobile n'est pas encore présente ni l'électricité, on note la présence de terminaux télégraphiques sur les toits. Au premier plan à gauche, la pharmacie Derœulx

De toute évidence nous sommes en 1925 et le véhicule stationné devant la pharmacie Durœulx en témoigne. Il s'agit en effet d'un modèle Renault type KZ torpédo de 1924. L'éclairage public a fait son apparition. Au second plan à droite, l'imprimerie Liénard et son enseigne du Petit Journal.

La même prise de vue aujourd'hui nous montre que la pharmacie est toujours présente (Gossoin). L'immeuble à droite est devenu la Maison de l'Europe.

Voici une nouvelle cpa de cette usine qui se situait rue du Moulin. Elle a fait récemment l'ojet d'un article.

Cliquer ici

Ci-dessus, une carte publicitaire des Editions J.Boens* du début du XXe siècle. A cette époque les communions solennelles sont un évènement religieux majeur, c'est un sacrement tout aussi important que le mariage. Les commerçants sont particulièrement attentifs vis à vis des familles et des invités qui, traditionnellement, offrent un cadeau aux jeunes communiants et communiantes. Les cadeaux sont souvent des objets de culte (Missels, crucifix, chapelets ...), plus tard, dans la seconde moitié du XXe siècle, ils se transformeront peu à peu en objets plus précieux (montre, parure de stylos, gourmette en or, boucles d'oreille pour les jeunes filles...).  Aujourd'hui,  cette célébration a changé de nom (profession de foi) et a beaucoup perdu de son importance. Pour certains, c'est avant tout une fête familiale traditionnelle qui reste associée au passage symbolique de l'enfance à l'adolescence. Pour d'autres, c'est le dernier acte religieux avant  le mariage à l'église.  Pour la  plupart  c'est une étape qui marque la fin d'une pratique religieuse régulière et la fin du catéchisme.  Les cadeaux ont eux aussi changé. Cela peut- être un appareil photo numérique, une chaîne hi-fi, un ordinateur,  une console de jeux, et même pour certains un scooter, XXIe siècle oblige  !

*  Outre l'imprimerie-Librairie que l'on découvre ci-dessus, J. Boens était photographe. C'est à lui que l'on doit la publication  importante de cartes postales sur Fourmies et sa région au début du XXe siècle. Plus tard ce magasin sera tenu par J. Boucqueniaux puis, plus près de nous, se sera l'imprimerie Dedeystere Père et Fils.

Communions solennelles à Fourmies en 1952 devant l'église Saint Pierre

Communions solennelles à Wignehies en 1944 : cliquer ici

Voici une cpa du milieu des années vingt. Au premier plan à droite on peut voir l'agence bancaire de la Société Générale. Au dessus c'est un garage avec sa pompe à essence en lieu et place de l'ancien bureau de poste (cliquer ici).

Cette autre cpa nous montre une prise de vue de la rue plus centrale. Peu ou pas de changements, nous sommes au début des années 40.

Sur cette photo contemporaine, on constate que l'agence bancaire de la Société Générale est toujours présente et devient plus que centenaire à Fourmies. Le Garage abrite aujourd'hui une Agence de la MAAF.

Un peu plus loin dans cette rue on peut observer la présence d'une succursale du Familistère. Avant de s'appeler rue Cousin Corbier*, la rue s'appelait "Grand 'Rue" comme sur cette cpa des années trente.

*Charles Cousin Corbier fut maire de Fourmies de 1900 à 1904

Sur cette photo récente on peut voir que le magasin "Familistère" est aujourd'hui une agence d'assurances.

Un petit coucou à Gérard et Colette (fidèles visiteurs de mon blog) qui ont bien connu la maison au premier plan à gauche et que je remercie pour les précieux renseignements qu'ils me communiquent régulièrement.

J'avais déjà édité un article sur l'Emaillerie Luc avec une photo jointe d'un groupe d'ouvriers (cliquer ICI). Voici une autre photo plus ancienne (1916) prise cette fois à l'intérieur de l'usine avec un groupe d'ouvriers devant un exemplaire de la production de cette époque.

C'est le bas de cette rue que nous découvrons au début du XXe siècle.

A peu près à la même époque on peut voir que l'immeuble situé dans le virage est devenu un magasin de confection et tissus. L'autre immeuble à l'extrême gauche est une succursale du Familistère de Reims (Docks Rémois)

Une autre cpa nous montre une chapellerie et un magasin de mode (Lacroix) dans la première moitié du XXe siècle.

Vers le début des années cinquante on découvre sur la droite une boucherie (Bruneau) et juste au dessus une succursale des Docks du Nord.

Sur cette photo d'aujourd'hui les immeubles ont bien sûr changé d'affectation. Le magasin de mode est devenu une succursale des Pompes Funèbres Générales et à la place du Familistère on trouve une Pizzéria. A noter que ces deux immeubles ont tous les deux perdu leurs jolis balcons.

Voici une belle cpa animée du début du siècle passé. Elle nous montre ce quartier où se situait le Tissage Bulteau. A gauche, au premier plan, le quartier des habitations ouvrières  qui existe encore aujourd'hui (près d'Intermarché) mais l'usine a disparu. La rue porte désormais le nom de Fernand Pécheux qui fut maire de 1977 à 1995.

Liens connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/866049/FOURMIES-Rue-de-Trieux/
http://chrisnord.sportblog.fr/737191/FOURMIES-La-Rue-de-Trieux-de-Villers/
http://chrisnord.sportblog.fr/794825/FOURMIES-La-Rue-de-Trieux/

Les "anciens" se souviennent de ce grand magasin de confection situé rue Saint Louis, à proximité du théâtre. Je l'ai moi même  connu et je me souviens l'avoir fréquenté en compagnie de mes parents. Un immense escalier droit  menait à l'étage qui était aménagé par de larges coursives qui dominaient le rez de chaussée. A cette époque, la haute couture se remet de la guerre. La mode féminine est caractèrisée par une taille très serrée, soit par une ceinture soit par un vêtement très cintré. Chez l'homme le veston long du costume est lui aussi cintré avec de larges revers. Le port d'un chapeau, tant chez l'homme que la femme, est de mise. Les longs manteaux d'hiver sont lourds mais chauds et relativement imperméabilisés (gabardines).