Après la réparation du clocher en 1994 (voir article précédent), voici 3 photos qui illustrent la pose d'une nouvelle horloge au clocher de l'église Saint-Martin en 1990. Il fallut utiliser la grande échelle des Sapeurs-pompiers de Fourmies pour réaliser ce travail très délicat.

Ici on peut découvrir l'ancienne horloge. C'est Henri Hanon (décédé cette année) qui remonte le mécanisme à l'aide d'une manivelle.

C’est à partir du XVIIème siècle que les premiers cadrans d'horloge apparaissent sur les églises. Les habitants ne possédant pas de montre, l'horloge est la référence de temps dans la commune. A l’origine elle est mécanique, et souvent située à l'intérieur du clocher sous la chambre des cloches. Elle commande un ou plusieurs cadrans extérieurs par l’intermédiaire de tringlerie et renvoi de pignons. C'est une personne du village qui a la charge de remonter les poids chaque semaine. Au XXème siècle, avec l’électricité elle deviendra électromécanique, les poids étant alors remontés par un moteur. De nos jours, l’horloge à quartz radio synchronisée a remplacé l’horloge mécanique et les cadrans sont pilotés par une minuterie électrique reliée à l’horloge à quartz.

Le coq de l'église St-Martin d'Ohain a été installé en 1840 et sera descendu pour la première fois le 27 juillet 1947, puis mis aux enchères américaines au Café Gaëtan Jumiez (ancien Café du Nord) au prix de 9125 Francs. Il sera adjugé à M. Jacques Divry. Un nouveau coq réalisé par Oscar Sanglier de Trélon sera remonté peu de temps après.

47 années se sont écoulées et en 1994, c'est à l'occasion de la réfection du clocher que le coq sera à nouveau descendu pour être restauré.

Ci-dessus le coq d'origine à gauche (vendu aux enchères) présenté par M. André Divry et le nouveau coq restauré à droite.

Le nouveau coq en cuivre pèse environ 3 kg et va retrouver son clocher dont la croix culmine à 33 mètres. C'est le point le plus haut du département du Nord !

A la grande joie des enfants, l'entreprise Cobut procèdera ensuite à un lancer de bonbons depuis le clocher.

MM. Alain Rattez, maire, et l'abbé Faniart avaient invité la population à célébrer l'évènement.

A cette occasion, c'est la Fanfare de Trélon qui interprétera la Marseillaise devant un large public.

Ohain (Nord) - Bureau des Douanes. C. Liénard, édit. Fourmies - 1910 -

« On pose avec soin, bonne humeur et sérieux, en cette journée de fin d'hiver où des fillettes portent sur les épaules des écharpes en peau de lapin. C'est même rue de Momignies, à 100 m de la place communale, une mise en scène un peu "farce" qui est réalisée pour procurer à l'éditeur une c.p amusante, un clin d'œil bon-enfant à la Douane, ce qui est toujours bien accueilli en pays frontalier.

Le cheval blanc et son conducteur qui tient "l'affilée", passant par hasard, ont été invités à faire de la figuration. Le charretier en gros sabots, s'appuyant sur sa fourche à trois dents, sourit franchement, tandis que les deux "vedettes", le douanier à la pique, Sanderneau, et le receveur à képi, Victor Chapelier, prennent leur rôles au sérieux. Ils miment un contrôle douanier, comme si l'herbager, leur complice, qui vient d'émonder une haie, avait dissimulé de la contrebande (tabac ? café ? tissus ?) dans son barot (tombereau).

A droite, sur les marches du bureau des Douanes Françaises, l'épouse du receveur, en stricte tenue noire a invité des voisines à profiter de l'aubaine; Mme Delvaux, femme d'Armand, le quincaillier, et qui tient une enveloppe à la main, est là avec ses quatre fillettes : Alice, Léa, Marie et Suzanne.

Au centre, la maison d'Emile Bachelard, en pierres taillées mieux appareillées encore que les deux autres.

A gauche l'Estaminet de Blaise Naveau (voir lien ci-dessous) : Sa femme est debout dans l'embrasure de la porte, et un client coiffé d'un feutre noir est assis sur la terrasse.

A l'extrême gauche, la guérite où se tient habituellement le douanier de service, qu'on appelle le planton.»

Quelques liens connexes :

OHAIN - L'Estaminet de la douane Blaise Naveau *** - CHRISNORD TRELON (Nord)

Je dois cette superbe cpa à Gérard Soumillon que je remercie. On découvre l'Estaminet de la Douane situé à l'entrée de la rue de Momignies (B), au début du XXe siècle. Sur l'enseigne, outre le nom d'Estaminet, on peut lire également : Quincaillerie, Cycles, Serrurerie, Chaussures.

http://chris59132.canalblog.com

OHAIN - La Douane - CHRISNORD TRELON (Nord)

Les cartes postale et autres documents sur Ohain sont plutôt rares, néanmoins voici une nouvelle cpa qui nous montre le poste de douane...

http://chris59132.canalblog.com

OHAIN - Le Poste de Douanes - CHRISNORD TRELON (Nord)

Voici une nouvelle cpa des années trente qui nous montre le poste de douanes qui se situait rue de Momignies, à environ 1,5 km du village, c'est aujourd'hui la rue Charles Hanoteau. Avant son implantation à l'écart du village, ce poste frontière était présent dans le village au départ de la rue de Momignies.

http://chris59132.canalblog.com

La Douane

Tout commence lorsque j'ai feuilleté ce magnifique album de cartes postales plus que centenaire. A l'intérieur de ce petit trésor j'ai trouvé des cartes postales locales superbes dont deux concernent la douane avec la légende qui indique simplement "A la frontière - Halte à la Douane !".

http://chris59132.canalblog.com

La carte postale ci-dessus est l'œuvre du photographe Fourmisien J. Boëns vers 1910

Ce document représente le projet de kiosque à musique, comme il devait-être à l'origine en 1833. Sans doute modifié et simplifié par la suite (voir la coupe de profil crayonnée et ajoutée sur la droite du document), il était implanté sur le Place face à la mairie actuelle. Il sera démonté en 1967.

Cette très jolie carte-photo nous montre le groupe des conscrits de l'année 1911. Combien de ces jeunes-gens reviendront du terrible conflit qui suivra ?

Cette cpa pas très courante, peut-être des années vingt, nous montre une partie de cette rue qui, venant de Fourmies ou Anor, serpente vers le centre du village dont on aperçoit le clocher au loin.

Pas de changement notable sur ce même endroit aujourd'hui.

Cette belle carte postale semi-moderne nous montre un nouvel aperçu du village photographié sous un angle inhabituel.

Je vous rappelle que le but du jeu est de trouver le nom de la ville (commune du Sud-Avesnois) et l'endroit précis qui a été photographié à cette époque. Si la réponse n'est pas trouvée le jour même, je publierai un indice supplémentaire le lendemain. Tout comme les jours précédents, pour jouer il suffit d'indiquer votre réponse en activant le mot "commentaires" situé en bas de cet article.

Je n'ai toujours pas validé la bonne réponse. Je vous donne un premier indice : Ce n'est ni Trélon, ni Glageon !

Dernier indice : L'usine est partie en fumée !

Bravo à Charles Laude de Trélon et à Thierry Guislain (de Bretagne) qui ont trouvé la bonne réponse. Il s'agit en effet de la Filature Degousée d'Ohain détruite par un incendie en 2000.

(voir commentaires)

Les deux photos qui suivent ont été prises depuis le clocher de l'église en 1953

Vue sur la Grand-Place

Vue vers le route de Trélon.

(Merci à M.F Hanon)