(Intérieur de la Chapelle Saint Roch (1747), rue de la Haut)
Malgré tous ces jours de confinement, le fléau qui nous touche actuellement n'est toujours pas maîtrisé. Dans ce genre de situation on entend souvent l'expression : " On ne sait plus à quel Saint se vouer". Pourtant, depuis le Moyen âge et les pestes dévastatrices, c'est toujours ce saint qui est invoqué comme protecteur des épidémies. Sa popularité est toujours aussi grande et sa protection s’est progressivement étendue au monde agricole, aux animaux, aux grandes catastrophes telles que les tremblements de terre, les épidémies et les maladies très graves.
Pourquoi dit-on fréquemment : "St-Roch et son chien" :
Se retirant de la société pour éviter les contagions, St Roch allait mourir de faim lorsqu'un chien lui ramena quotidiennement du pain dérobé à son maître. Ce dernier en suivant l'animal découvrit le malade et lui porta secours. Saint Roch est toujour représenté avec son chien ce qui donna l'idée de base de l'expression française : "c'est saint roch et son chien", en patois du Nord : " Sin roch et sin quien".
Photo de la chapelle avant sa restauration