L'Aquarium est ouvert depuis hier et je m'y suis rendu en famille aujourd'hui. Il est réservé aux poissons d'eau douce en général et en particulier à ceux qui peuplent nos  étangs et rivières. Ils nous sont familiers mais pourtant on les redécouvre avec plaisir et curiosité dans les 18 bassins où ils sont répartis. C'est aussi un excellent outil pédagogique grâce aux indications qui figurent au regard de chaque espèce. Un petit regret tout de même, une petite salle vidéo a été aménagée mais ne fonctionne pas encore. Pour le plaisir des yeux je vous livre ci après quelques clichés pris sur place. Ceux-ci donneront sans doute envie à certains de découvrir rapidement cette belle réalisation.

Personnellement j'ai beaucoup aimé ce brochet très véloce dans son bassin

Ici un bel exemplaire d'un silure (plus gros poisson d'eau douce en Europe)

Au début du XVIIe siècle  on découvre sur cette aquarelle le village d'Anor. Au fond à gauche on aperçoit bien une forteresse et un château. Entre 1640 et 1652, à l'image des autres places fortes de la région, la forteresse et le château, bâtis au XIIe siècle par Nicolas d’Avesnes, seront entièrement détruits.

D'après une aquarelle de l'époque (1607)

D'après une Gouache, album de Croÿ vers 1597

Attaqué au milieu du XVIe siècle par les troupes françaises de François Ier puis d'Henri II, le château était alors en piteux état lorsque Philippe III de Croÿ en devint le propriétaire. Avec son accord, une forteresse  aurait été reconstruite par les habitants pour se défendre. Tout comme sur l'aquarelle de 1607, il semble bien que c'est cette forteresse que nous découvrons sur cette gouache tirée d'un album de Croÿ. Celle-ci pourrait se situer en bordure d'un étang, à proximité du lieu-dit Saint Gorgon, où la rivière s'étale lors des fortes eaux.  

Il est à noter également la présence d'autres places fortes sur le territoire d'Anor. Il s'agit du château fort de la Lobiette (voir aquarelle ci-dessus), bâti sur l’oise et le château fort de la Neuve-Forge. Tous deux seront entièrement détruits par Turenne en 1637.

Liens connexes :

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Sur cette cpa du début du XXe siècle et au delà de cette grande place et son kiosque à musiciens, ce sont les cheminées fumantes d'usines qui attirent l'attention. A proximité on trouve deux filatures (Bachelart et Jourdain) et un tissage (Boussus).  La seconde guerre n'est pas encore déclarée et l'industrie textile est encore prospère.

Les cartes postales sur Wallers en Fagne sont plutôt rares, voici donc quelques photos prises au tout début du printemps

Avec le printemps,  les premiers pollens, nécessaires à la reprise de l'élevage des larves, stimulent la colonie et annoncent le renouveau.

A proximité de ces ruches on trouve le calvaire et la chapelle ND de Grâce (1876). Le sol est jonché des premières fleurs de printemps, ici des violettes.

Un peu plus bas c'est l'Helpe Majeure qui traverse le village ...

... nous sommes au pied du Mont de Baives.

Un peu plus en amont de la rivière on peut voir l'ancien moulin ...

... ci dessus, avant sa restauration ...

... et aujourd'hui après travaux.

Une cpa plutôt rare de cette rue dans les années trente

Cette laiterie fabriquait également de la caséine. Elle a laissé son nom à une rue de la commune.

Cette publicité date de 1948

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Les cpa sur Ohain ne sont pas très nombreuses, néanmoins en voici une nouvelle que l'on peut dater aux environs de 1905. Elle nous montre un aspect de la Place avec l'église en toile de fond.

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Voici une vue générale récente de ce charmant petit village prise depuis la rue du Bout là Haut, au centre le Prieuré, à gauche la maison Espagnole.

A gauche, vers 1925, une cpa colorisée du calvaire avec son toit en pavillon surmonté par un bulbe. A droite c'est une photo récente sur laquelle on s'aperçoit très vite que  l'ensemble s'est considérablement détérioré (cliquer sur la photo pour zoomer). Le bulbe du toit a disparu et le Christ a déserté sa croix.

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Ces deux étiquettes de vin nous rappellent l'existence de ce négociant en boissons durant  une grande partie du siècle passé. A cette époque, certains vins (surtout les vins de table), étaient stockés et mis en bouteilles chez le commerçant pour être livrés  ensuite, avec d'autres boissons, aux cafetiers ainsi qu'aux  particuliers. La Maison Bourgeois-Lemaire était installée rue du Ruisseau, aujourd'hui, rue Hector Dufresnes. cliquer ici. La publicité ci-dessous nous indique que cette vieille maison existait encore au début des années 80.