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CHRISNORD TRELON (Nord)
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19 octobre 2012

TRELON - L'Ecole dans la première moitié du XXe siècle

Ecole-des-Filles TRELON 1905L'Ecole des filles - TRELON - 1905 

Ecole cantine au début du XXe siècle - CopieOn apprenait à se tenir correctement à table et à manger tout ce qui était proposé

Ecole Visite de propreté - CopieLa tenue vestimentaire devait être correcte et le port de la blouse obligatoire. L'hygiène corporelle faisait l'objet de beaucoup d'attention. Ci-dessus un contrôle de propreté des mains.

FOURMIES-Ecole Maternelle

 

Ecole Rue Foch Trélon - CopieAujourd'hui baptisée Ecole René Bry, c'est ce bâtiment austère que j'ai fréquenté jusqu'en 1960

Ecole La santé à l'écoleL'hygiène des cheveux était très surveillée

Ecole-travail à la maison

On enseignait la morale et l'instruction civique au même titre que les autres matières.

Ecole-Moraleou encore :" Voler un oeuf c'est voler un boeuf "

Ecole Lutte contre l'alcoolismeAu début du XXe siècle l'alcoolisme causait des ravages et il fallait sensibiliser les enfants très tôt à ce fléau

ECOLE-Alcoolisme1

Ecole Règlementla tuberculose  faisait elle aussi des ravages et l'hygiène à l'école était une priorité

Ecole tuberculose

Capture

TRELON-Ecole-des-Garcons-en-1940Une classe dans l'école des garçons de Trélon en 1940

Ecole Maternelle 1951 TRELON - CopieJe figure sur cette photo de l'école maternelle de Trélon en 1951.

Ecole années 50Une salle de classe comme je l'ai connue dans les années 50 avec ses pupitres en bois à deux places munis d'encriers en porcelaine. On notera que ces encriers étaient réservés uniquement aux droitiers, les gauchers à cette époque étaient perçus négativement, aussi contraignait-on ceux-ci à utiliser  leur main droite, en particulier pour écrire. Je me souviens que l'instituteur de l'époque nous demandait à la fin de la semaine d'enlever les taches d'encre sur le bois du pupitre avec du papier de verre qui était fourni.. Salle de classe ancienneCliquer sur la photo pour observer le maximum de détails

Ecole-GéographieLes  grandes cartes en couleur qui étaient affichées sur le tableau m'ont fait aimer la géographie

hygieneecoleJ'ai connu ce type d'urinoir en plein air et son odeur de crésyl. Sauf urgence, celui ci ne donnait pas particulièrement l'envie de l'utiliser.

ECOLE-MaladieParfois l'hiver, il nous arrivait d'être content de pouvoir rester au chaud à la maison grâce à un petit rhume

DUMASJ'aimais beaucoup cet excellent livre et nous l'utilisions souvent

cahier du jour
Le cahier du jour devait être bien tenu sous peine de punition. Il existait également le cahier de devoirs pour la maison.

Carnet de correspondance école-famille 1956-57Le carnet de notes était très attendu par les bons élèves mais redouté par d'autres car il entraînait souvent une punition parentale.

Ecole Bonnet d'âne

A mon école le bonnet d'âne n'avait plus cours depuis peu de temps, il avait été remisé dans une armoire. Bien qu'humiliant il était indolore au regard des punitions corporelles qui suivirent :

A cette école d'autrefois Il y avait de la discipline et les élèves craignaient et respectaient l'instituteur. Lorsque nous arrivions le matin, il fallait absolument être en rang par deux et entrer en silence dans la classe. Ensuite nous restions debout jusqu'à ce que l'instituteur nous invite à s'asseoir. De même, lorsqu'un adulte pénétrait dans la classe, il fallait se lever en signe de politesse. La journée commençait par une leçon d'instruction civique. A aucun moment nous n'avions le droit de prendre la parole sans avoir auparavant levé le doigt pour obtenir l'autorisation du maître. Les punitions les plus courantes consistaient à aller au coin,  à copier 100 fois une phrase du style : "Je ne dois pas bavarder en classe" ou encore à conjuguer un verbe à tous les temps avec obligation de faire viser la punition par les parents. Ceci avait pour effet de créer une double peine : Celle du maître et celle des parents. Dans les années 50 il existait  encore certains châtiments corporels. J'ai vu un instituteur qui donnait régulièrement la fessée. Pire encore, j'en ai vu un autre qui, outre les coups de règle sur le bout des doigts, soulevait parfois l'écolier de son banc  en lui tirant la joue ou une oreille voire même les cheveux, et comme ci cela n'était pas suffisant, aux actes venait s'ajouter des paroles humiliantes. Mais la punition la plus pénible  était de se retrouver à genoux sur l'estrade avec les mains sur la tête durant la durée du cours. Élève trop sensible j'ai souffert de ces pratiques et ma scolarité à l'école primaire en a été affectée ainsi que ma santé. j'ai découvert beaucoup plus tard que J'étais stressé (cette notion n'existait pas encore à cette époque). Mes difficultés prirent fin lorsque je me suis retrouvé au collège dans un environnement plus apaisé et qui me responsabilisait davantage. Contrairement à certains de mes camarades, je ne remercie pas ces quelques instituteurs (laïques) qui auraient favorisé leur réussite scolaire grâce à leur grande sévérité. A Trélon à cette époque il existait une école libre (école privée) et je me demande encore aujourd'hui si je n'aurais pas dû fréquenter ce type d'école, certes avec d'autres inconvénients mais où semble t-il on enseignait avec beaucoup plus de diplomatie.

NDLR : Une circulaire du ministère de l’Instruction interdisait les châtiments corporels à l’école dès 1887. Les années 60 et l'arrivée d'une nouvelle génération d'enseignants permettra peu à peu une diminution des châtiments corporels et humiliations sans que pour autant ceux-ci disparaissent complètement. Il faudra attendre 1989 pour aboutir à une convention des droits de l'enfant qui stipule :  "Les Etats parties prennent toutes les mesures appropriées pour veiller à ce que la discipline scolaire soit appliquée d'une manière compatible avec la dignité de l'enfant en tant qu'être humain et conformément à la présente Convention."

Liens connexes

Le certificat d'études, cliquer ici

L'école libre Trélon-1952 (filles), cliquer ici

L'école libre Trélon-1955 (garçons), cliquer ici

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Commentaires
T
J'ai connu également la sévérité de certains professeurs à Trélon, ce qui m'a perturbé pendant une bonne partie de ma scolarité. Je n'étais pourtant ni un introverti, ni un turbulent mais simplement choyé (trop disaient certains) par mes parents. Ayant maintenant un âge avancé, je me permets d'en apporter l'explication. Oui, choyé par mes parents : de par ma mère qui avait vu mourir sa petite sœur sur ses genoux dès son plus jeune âge, portait une attention particulière pour que rien ne puisse m'arriver; de par mon père qui revenait de 5 années d'un camp de prisonniers en Prusse Orientale à Königsberg (Kaliningrad actuellement) où il avait connu la faim, le froid...et l'humiliation...alors bien sûr que nos professeurs ne faisaient pas dans la psychologie, toutefois une plus grande humilité face à la compréhension de nos situations respectives aurait certainement calmé leur ardeur punitive.<br /> <br /> Seule la compréhension de Monsieur Clergue, un professeur venu de Marseille m'a permis de rester la tête haute dans les études, la musique a fait le reste.<br /> <br /> Que de souvenirs....<br /> <br /> Jean-Jacques
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M
Bonjour à Vous,<br /> <br /> <br /> <br /> Faisant des recherches sur le bonnet d'âne, je suis arrivée par hasard sur votre blog et ... ô surprise, Trélon est la ville des mes Oncle et Tante ( mon Oncle était souffleur de verre - comme on disait alors ! - à la Verrerie ); ils habitaient d'ailleurs dans une des maisons au bas de l'usine et leur fille Josiane et son mari en étaient les gardiens. Est-ce que vous connaissez ?<br /> <br /> Je dois vous dire que j'ai lu et j'ai beaucoup aimé votre article, vraiment complet et bien soutenu par vos photographies.<br /> <br /> Je vais m'inscrire sur votre blog avec le souhait de vous y retrouver très vite ...<br /> <br /> Belle et Longue Vie à Vous ainsi qu'à votre blog.<br /> <br /> Merci,<br /> <br /> Mariecapucine
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O
Je sais bien qu'il faut un maximum de respect dans les établissements scolaires.<br /> <br /> Mais s'en prendre à des élèves introvertis ou les prendre en grippes, c'est de l'abus...<br /> <br /> Qu'on donne des punitions scolaires à des élèves turbulents, parce qu'ils ne respectent rien, la je suis bien d'accord. Mais en donné à ceux qui sont introvertis, je dis "NON", car ça fait beaucoup rire les élèves moqueurs...<br /> <br /> Autre chose qui est humiliant, c'est de tirer les oreilles aux introvertis, dont certains d'entre eux ont des petites difficultés de compréhension dans certaines matières scolaires, par exemple les maths ou les récitations. Ce n'est pas de leurs fautes, si ils ont une timidité...je dirais que les introvertis aiment apprendre dans le calme, sans qu'on leur fasse trop la morale, car ce sont des êtres sensibles.<br /> <br /> Chose que j'avoue, certains instituteurs ne peuvent pas comprendre...la honte !!!<br /> <br /> Moi je donnerais des punitions scolaires, à ceux qui embêtent le monde à l'école et "NON" à ceux qui sont introvertis et qu'ils veulent réussir dans la vie...<br /> <br /> Donner des punitions à des élèves modèles, ou leur donner une gifle, j'appelle ça une humiliation...<br /> <br /> Que se passe t'il après ?<br /> <br /> Eh bien des élèves perturbateurs les descriminent... bravo les certains instituteurs qui prennent des élèves en grippe bravo...on s'attaquera toujours à la mauvaise personne, à des personnes doué d'une sensibilité...<br /> <br /> Heureusement que d'autres instituteurs ne sont pas tous méchants, sinon ça serait la fin de l'école...<br /> <br /> J'en ai connu des bons ou des moins bons...<br /> <br /> Cela dépend sur quel instit on tombe...
Répondre
G
Pour répondre à Lucette JOMIER: il me semble que nous nous sommes connus<br /> <br /> il y a de nombreuses années...<br /> <br /> Je suis Glageonnais de naissance,vécu à Couplevoie ; j'allais assez souvent au cinnéma de Trélon où il me semble s'être connus.<br /> <br /> Ou alors, une pure coÏncidence de nom !...<br /> <br /> Peut être une réponse à cette question.
Répondre
L
"Je figure sur cette photo de l'école maternelle de Trélon en 1951. "<br /> <br /> Et moi je suis ta voisine de droite ;)<br /> <br /> Lucette Jomier
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  • Au fil du temps, découvrez ma région : L'Avesnois, _____________________________________ Plutôt que de regretter ce qui n'est plus, on doit se réjouir de ce qui a été. Eric-Emmanuel Schmitt
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