A noter qu'une notice explicative sera diffusée prochainement

J'ai reçu dernièrement un message de Michel Danis-Soufflet que je partage avec vous :

2003 - M. Vic Holliday proche de Birmingham, propriétaire de la Généstin

Chers amis Génestin,

Après bien des vicissitudes, et beaucoup d'opiniâtreté, nous touchons au but. La Génestin de Vic Holliday d'Angleterre va retrouver définitivement Fourmies sa terre natale. Ceci, grâce au don de Madame et de Monsieur Christian DELHAL, petit fils de Paul Génestin, à l'Ecomusée de Fourmies qui devient le propriétaire exclusif de cette "Torpédo Génestin".

Le voyage en Angleterre est fixé du mercredi 20 août au vendredi 22 août pour le retour.Les participants au voyage, à ce jour, sont :

- Simon Courbet, le propriétaire du véhicule pour le transport (Adjudant de Police).- Zoé Dumoulin-Danis, étudiante) traductrice.- Sophie Hennecart, ( Professeur à St Pierre) Journaliste au courrier de Fourmies.- Daniel Lagneau, (Passionné de Génestin).-Thierry Czajko (Cinéaste).- Michel Danis-Soufflet.- Sponsor de la remorque porte-voiture : Carrosserie Marc Jacquet Larouillies.

Nous ne manquerons pas de vous informer de la réception officielle qui devrait se tenir le 21 ou 22 septembre lors des journées du patrimoine.

Bien amicalement.

Michel Danis-Soufflet.

Madame et Monsieur Christian DELHAL (Les généreux donateurs)

Cette très belle carte commerciale illustrée nous montre une des réalisations de ce fabricant dans le deuxième quart du XXe siècle.

A noter que cette vieille maison est toujours existante et fabrique aujourd'hui des palettes de manutention.

Lien connexe : Cliquer ICI

Voici une carte postale "Lapie" pas très courante. Elle nous montre un large aperçu aérien au dessus de cette longue rue à la fin des années 50.

Ce dimanche je me suis rendu chez nos voisins Axonnais de Guise afin de visiter le Familistère. Comme à mon habitude, je partage cette visite avec vous à l'aide de 74 photos accompagnées de mes commentaires mais aussi des explications données par le guide au cours de cette visite de deux heures.  A noter également la remise d'un guide "papier" à l'entrée, particulièrement bien fait et qui m'a bien aidé pour  la rédaction de cet article.

Jean-Baptiste André Godin (1817-1888) est le créateur de la manufacture des fameux poêles qui portent son nom. Ce génial industriel autodidacte, fut aussi un expérimentateur social de tout premier plan. Pour faire la preuve pratique des bienfaits de la société harmonieuse imaginée par le philosophe Charles Fourier, il fit bâtir à partir de 1859 le Familistère ou "Palais Social" près de ses usines :

un site unique au monde, une utopie réalisée

D'emblée j'ai été surpris par les proportions des bâtiments. J'apprendrais plus tard,que ceux-ci abritaient 490 appartements en 1889, 1748 habitants dont 110 employés dans les différents services du Familistère et 1205 personnes employées dans l'usine. Une véritable ville dans la ville.

Le pavillon central (1864) abritait 150 appartements. Face à celui-ci, au centre de la place, a été érigé un monument à la mémoire du créateur du Familistère.

Ci-dessus, l'aile gauche de l'édifice. A noter que l'aile droite a été reconstruite après sa destruction durant la bataille de Guise en 1914.

Face au Familistère, on trouve le théâtre de 1000 places (1870) ainsi que l'école.

Les Economats (1860). Situés en face des pavillons d'habitation, ont été conçus pour supprimer les intermédiaires commerciaux en approvisionnant directement les Familistériens en proposant une alimentation équilibrée et des produits de qualité au meilleur prix, ceci au grand dam des commerçants de la ville. On y trouve aujourd'hui l'accueil-billetterie, une librairie-boutique ainsi qu'une buvette-restauration. C'est également dans ces locaux que débute la visite guidée avec de nombreuses explications sur l'historique et l'organisation de l'ensemble du site à l'aide d'une superbe maquette (1931) que je vous propose de découvrir ci-après.

Vue générale avec au fond les usines.

Vue de face depuis le théâtre et les écoles.

Vue arrière depuis le parc avec l'Oise qui cerne le site pour en faire une presqu'ile.

Vue sur les usines Godin.

Le site du Familistère et des usines aujourd'hui.

(vue aérienne Géoportail à 500m d'altitude)

Ci-dessus, une photo (anonyme) particulièrement rare du Familistère en construction en 1865 !

Voici l'intérieur du pavillon central. C'est l'édifice emblématique des habitations du Palais social. L'immense cour vitrée est un lieu de rassemblements et de fêtes de la société familistérienne. Toujours en partie habité, l'édifice associe lieux de vie et espaces muséographiques modernes.

Les escaliers se situent dans les angles mais il existe aujourd'hui des ascenseurs.

Les coursives permettent d'accéder facilement aux appartements sur 3 niveaux.

Vue intérieure depuis le 3ème étage.

Les salles du parcours d'exposition créées dans les anciens logements forment le récit de l'aventure architecturale industrielle, sociale et humaine du Familistère. Des "scènes d'intérieur" reconstituent des situations d'habitation à différentes époques.

Bien sûr tous les appareils de chauffage et accessoires sont de la marque Godin.

Fenêtre sur cour ...

... et fenêtre sur parc.

Années trente.

Vue sur le jardin d'agrément depuis une fenêtre d'appartement.

Cuisine dans les années cinquante.

D'autres appartements sont entièrement consacrés à la production Godin durant plus d'un siècle.

Chauffage avec emplacement de fers à repasser.

Cuisinière modèle 1938.

Habiter le palais social est une évidence pour le fondateur du Familistère. Il n'y a pas de "maison de patron" dans la commune unitaire. Dès 1859, il se réserve un logement dans l'aile gauche et emménagera dans l'aile droite dont la construction vient de se terminer. Dans les pièces on peut découvrir des collections d'objets personnels lui ayant appartenu.

La Buanderie-Piscine (1870) est placée au bord de l'oise entre l'usine et le Familistère.

L'économie générale du Familistère justifie que soient réunies en un même lieu, les fonctions consommatrices d'eau chaude. Celle-ci provient de l'usine toute proche où elle a servi à refroidir les tuyaux, et arrive ainsi à parfaite température. Laver son linge, se laver, nager, composent le programme de ce véritable atelier d'hygiène et de santé physique. La réforme sociale commence avec la propreté, le confort, le bien-être matériel individuel et collectif.

Le jardin de la presqu'île (2004) entre l'Oise et le canal des usines. C'est un bocage dessiné sur dix hectares où alternent des zones sèches et humides.

Une passerelle qui enjambe l'Oise permet d'accéder au parc.

Un réseau de pontons en bois permet de traverser le jardin à 50 cm du sol.

 Située près du Familistère l'usine Godin est toujours en activité. Elle a été aménagée à cet endroit à partir de 1846. La société fondatrice a continué d'exister jusque 1968. A cette date c'est "Le Creuset" qui rachète  et l'usine devient alors une société anonyme qui vendra les logements du Palais social qui sera ensuite classé en 1991 au titre de la loi sur les monuments historiques. En 1988 l'usine sera à nouveau vendue aux "Cheminées Philippe". C'est en 2000 que le site du Familistère fera l'objet d'un programme de restauration et de valorisation. 2006-2014 verra l'ouverture du musée du site.

Près de l'usine on peut voir des corons d'habitations abandonnés, témoins de l'époque glorieuse de Godin.

F I N

Avertissement : A l'exception de deux photos "Géoportail", toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog et ne peuvent être utilisées sans le consentement de celui-ci.

Selon certains spécialistes, il existe 3 genres de cartes postales : Les cartes postales anciennes (antérieures à 1920), les cartes postales semi-modernes (1920 à 1975) et les cartes postales modernes (à partir de 1975). Les deux cartes postales qui suivent font partie des cartes postales dites «modernes». Mais n'allez surtout pas croire que ces dernières soient pour autant courantes, il faut tenir compte que l'âge d'or de la carte postale se termine à partir de 1920 et que depuis cette date un lent mais inexorable déclin s'est amorcé pour arriver aujourd'hui à une quasi disparition dont on connaît bien les causes évidentes. Les deux cartes postales «modernes» qui suivent ont circulé dans les années 80 et elles sont pourtant inédites sur le blog.

Les prises de vue ont été réalisées dans le sens Sud-Nord avec en toile de fond l'immense massif forestier de Trélon. En bas à droite c'est la Cité Bellevue et en haut le quartier de l'Espérance et ses "blocs".

Ici on découvre mieux le quartier de l'Espérance avec au premier plan le Collège Denis Saurat inauguré en 1971 (cliquer ICI).

J'aime bien cette photo du début des années cinquante prise dans le Nord de la France. Elle pourrait tout aussi bien me concerner, tant ces gamins de ma génération me semblent familiers. La superbe traction Citroën devant laquelle ils posent fièrement est peut-être celle de leurs parents. Elle aussi témoigne de cette belle époque d'après guerre que j'ai vécue. Ce véhicule sera commercialisé jusque 1957 et c'est son histoire que je vous propose de découvrir avec ce joli diaporama : 

N'oubliez pas de cliquer sur l'icône en haut à droite du lecteur pour passer en mode plein écran

Encore deux jours pour découvrir "Le festival à coucher dehors" qui se déroule du 14 au 17 août

Le spectacle est dans la rue mais aussi dans une grange-cabaret ou sous un chapiteau. Théâtre, cinéma, danse, cirque, concerts ... sont au programme ...

... mais c'est aussi des expositions dans tout le village à l'intérieur de granges ou locaux prêtés pour la circonstance par des habitants du village.

Ces expositions réunissent de nombreux artistes ...

... dans différents domaines tels que la Peinture, la sculpture, la terre, la pierre, le bois, le métal, le verre, le textile, la porcelaine, les bijoux ... 

Ici, c'est à l'intérieur d'une yourte ...

... que l'on trouve différents objets de décoration ou tissus d'ameublement.

En déambulant dans les rues du village, ce festival permet également de découvrir le patrimoine local qui est riche grâce notamment  à son église fortifiée et ses nombreuses maisons, typiques des petits villages ruraux de l'Avesnois.

Ci-dessus la carte (météo-France) du Nord-est pour cet après-midi du 15 Août. Décidément, cette première quinzaine d'août aura été particulièrement fraîche et arrosée dans notre région, mais pas seulement. Alors que l'hiver qui a précédé a été le 2ème plus doux depuis 1900 mais aussi accompagné de tempêtes à répétition, d'inondations en Bretagne et dans le sud-Ouest, de pluies exceptionnelles en région PACA et d'un cruel manque d'ensoleillement dans notre région.

Oui, le changement climatique issu de l'activité humaine est aujourd'hui bien présent et les prévisions font « froid » dans le dos, avec des coûts et des dommages très importants, voire irrémédiables ! Selon les régions, il faudra faire face à de nouvelles maladies ou allergies, aux risques pour les forêts, aux incendies, à la menace des inondations, à la montée du niveau des mers, à la multiplication de canicules et précipitations extrêmes...

Le Programme des Nations unies pour l'environnement  s'inquiète d'un réchauffement du globe plus rapide que celui prévu par les experts en 2007. 

"C'est un signal d'alarme. Le temps des hésitations est terminé" 

(Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies)

Le site de La Huda aujourd'hui, vu des airs

Combien sont-ils d'enfants, devenus adultes aujourd'hui, à avoir fréquenté cet établissement ? ils sont souvent à la recherche de photos ou documents sur une partie de leur vie qui s'est déroulée à Trélon et beaucoup d'entre eux se retrouvent sur mon blog en générant de nombreux commentaires. Certains s'expriment parfois avec difficulté, mais toujours avec  gentillesse et beaucoup de compréhension, tout comme Myriam qui m'a envoyé récemment ce message pathétique que j'ai choisi de vous livrer :

 "J'ai de très bons souvenirs malgré la rigueur éducative. Je pense avoir  été  bien éduquée à Trélon, les bonnes manières étaient tellement importantes! Ce qu'il m'a le plus manqué c'est l'amour familial.  Ce n'est pas de leur faute, il y avait beaucoup trop d'enfants à aimer!"

Myriam

C'est pour eux que je publie les cpa ci-dessous. A l'exception des deux premières, la plupart d'entre elles ne concernent pas leur génération et datent des années trente  (Editions Drouart-Trélon et Editions Mercier-Hautmont) mais beaucoup de bâtiments et endroits familiers leur rappelleront peut-être des souvenirs.

Ci-dessus une cpa qui nous montre la façade du château de la Huda qui fut construit en 1875. C'est une association qui rachetera la propriété pour la transformer en préventorium en 1922.

Ci-dessus, La directrice Jeanne Rousselle (assise) entourée par le personnel de l'établissement en juillet 1942. Elle fut déclarée « Juste parmi les nations » en 1988 pour avoir caché 54 enfants juifs entre 1942 et 1944.

Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/12/13/25902695.html