Un peu d'humour
Cette vidéo date de plusieurs années, mais hélas elle n'a pas pris une ride :
Cette vidéo date de plusieurs années, mais hélas elle n'a pas pris une ride :
Sur cette cpa du début du XXe siècle on découvre la digue de cet étang avec à gauche les Forges de Milourd
Ici la digue dans les années trente
Vous pouvez retrouver mes différents articles sur cet étang et sur les Forges de Milourd en cliquant sur les liens ci-dessous :
http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/01/27/23348343.html
http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/05/01/21023652.html
http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/04/18/20920260.html
Comme tout le monde, je traverse parfois des instants de lassitude et de mélancolie. C'est alors que vos envois de documents, commentaires, courriels ... prennent une autre dimension et viennent me réconforter au bon moment. La belle lettre ci-dessous en est un bel exemple. Elle a été écrite par une visiteuse du blog qui me remercie à sa façon, en me contant quelques souvenirs, c'est pathétique ...
NDLR : Les noms de famille ont été abrégés
Monsieur,
Je viens de regarder votre blog, au tout au moins les villes et villages que je connais et je vous remercie de ce cadeau que vous faites à tous. Originaire de Wignehies, je me suis « exilée » avec mon mari dans le sud de la France depuis 198, pour le travail et pour d’autres raisons personnelles. Aujourd’hui divorcée, j’y suis restée avec mes deux enfants, un garçon né à Maubeuge et une fille née à Gassin (VAR).
J’avoue que lorsque j’ai vu les photos de mon village, que j’ai connu jusqu’à cette date, la dernière fois que j’y suis allée, c’était pour enterrer mes parents en 1999, comme vous le précisez, au siècle dernier. Les nouveaux aménagements, je ne les ai pas vus et ne pense pas les voir un jour. Depuis que mes parents ne sont plus là, je n’ai pas de raison de revenir au pays. Tout me semble triste et gris. Comme l’a si bien dit Jacques Brel, « avec un ciel si bas… ». Même s’il n’existe qu’un seul ciel, il n’a pas la même couleur partout. A SAINTE MAXIME, il n’est qu’un dégradé de bleu.
J’ai donc pu voir (et non pas reconnaître) mes oncles sur les photos de l’école des garçons : Les frères de maman, Lucien et Claude B... et un frère de papa, René D... Mes parents n’y figurent pas.
J’ai eu un pincement au cœur en voyant le petit chemin de WIGNEHIES à FOURMIES. En famille on le prenait souvent le dimanche pour aller rendre visite à mes arrières-grand-parents, qui habitaient en bas de la rue, dont j’ai oublié le nom, non loin du gazomètre, et près d’une petite forêt de sapins. En haut de cette route, il y avait une épicerie où on vendait des souris en guimauve garnie d’une bague avec un « diamant ». Ma grand-mère m’en achetait toujours une car elle savait que j’aimais les bijoux (c’est toujours le cas).
J’ai retrouvé avec émotion l’église où je me suis mariée, et que ma fille appelait la cathédrale tant la flèche est haute comparée aux églises d’architecture romane du midi.
J’ai pu retrouver également la maison aux Tourelles. Enfant j’habitais la rue Gambetta et j’allais en classe primaire près de la mairie. Ma sœur avait une camarade qui habitait la rue Gogand et parfois, on la raccompagnait. J’avais peur de cette maison que je pensais hantée et les grands ne me contredisaient pas, voire en rajoutaient.
Pour finir, j’avoue avoir eu des sentiments partagés, bonheur de tout revoir, nostalgie…
C’est comme lorsque je suis allée voir « Bienvenue chez les Ch’tis », j’ai pleuré de rire et de spleen.
Merci à vous.
© Michel Bombart (reproduction interdite)
Voici une photo, vers les années vingt, particulièrement rare et inconnue des spécialistes locaux. C'est Michel Bombart qui me l'a envoyée et je le remercie. La scène se déroule sur la Place de la Piquerie où une foule dense et essentiellement masculine assiste à une partie de jeu de paume (on dit aussi jeu de balle). Le jeu de paume en plein air est encore aujourd'hui pratiqué en France par 2 500 licenciés dans le Douaisis, le Valenciennois et l'Avesnois. Avant d'être séparé par une nouvelle frontière lors des campagnes militaires de Louis XIV, ce sport était répandu dans tout le Hainaut. C'est pourquoi la Belgique compte entre 13 et 14 000 licenciés aujourd'hui. Cette photo témoigne désormais de l'existence à Trélon d'une équipe de jeu de paume dirigée par Henri Pequignot.
Cette cpa des années cinquante nous montre la jonction de la rue Roland Rouleau (au second plan) avec la rue Charles Desquilbet (au premier plan) et la rue de Fourmies (à droite) aujourd'hui rue du Général de Gaulle. A gauche le porche d'entrée de la Ferme Burelle. On note également la présence d'une borne d'angle Michelin.
Rare est encore cette carte-photo allemande (guerre 14-18) qui nous montre l'occupant allemand posant devant le perron de la Salle des Fêtes transformée en Kursaal *
La Salle des Fêtes telle qu'elle était à cette époque. Elle sera détruite par un incendie en 1928
* Kursaal en allemand signifie « salle de cure ». C'est un bâtiment de loisirs, bâti à l'origine dans les stations thermales allemandes puis, plus tardivement, dans les stations de bord de mer.
Il comprend un hall central autour duquel on trouve généralement une salle de bal, une salle de concerts et de théâtre, une salle de jeu et des restaurants.
Voici une cpa rare qui nous montre une partie de l'artillerie allemande devant l'école Victor Hugo. Il serait étonnant que le photographe fourmisien J. Bonnaire ait réalisé ce cliché sur ce lieu stratégique qui devait-être particulièrement surveillé durant l'occupation. Plus sûrement, ne s'agit-il pas d'un regroupement de pièces d'artillerie abandonnées ici et là par l'ennemi lors de sa retraite précipitée ? Bien sûr, la carte postale a été éditée aussitôt la guerre, vraisemblablement en 1919. A noter que l'école Victor Hugo avait été transformée en Lazaret (Hôpital militaire allemand).
Lien connexe : http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/11/08/22606472.html