La façade de la mairie de Trélon s'est ornée d'une composition réalisée à partir de ballons. Une composition que l'on doit à Laurent Lictevout. Sur le site de la mairie de Trélon on peut lire un petit poème que l'on doit à Michel Bombart :
Le saint-sacrément
"A l’assassin cancer du sein Il ne faut pas donner blanc-seing. C’est donc bien sûr à dessein que de ballons le balcon de la mairie est ceint. Le dessin ainsi réalisé sonne le tocsin Pour que toutes les femmes forment un vivant essaim. Et que cet essaim consulte le médecin Au moindre doute sur cet organe sacro-saint Afin qu’il reste sain."
Victimes de l'usure du temps et du manque d'entretien, beaucoup de monuments et chapelles funéraires du vieux cimetière sont aujourd'hui à l'état d'abandon.
Il reste néanmoins quelques beaux exemplaires de l'art funéraire du XIXe siècle. Beaucoup de ces monuments et chapelles ont été érigés pour les grandes familles issues de l'industrie verrière Trélonnaise.
Pour d'autres familles plus modestes et faute de n'avoir pu financer une simple pierre tombale, les cercueils des défunts étaient ensevelis à même la terre. D'autres un peu plus aisées s'offraient de leur vivant une tombe très simple, et souvent réservée à un couple. Il est à noter qu'à cette époque, la qualité des obsèques était différente selon les moyens financiers de chacun. Il existait des enterrements de première ou seconde classe !
Un corbillard de première classe (Photo Bibliothèque Municipale de Lyon)
Un corbillard de seconde classe (Photo Bibliothèque Municipale de Lyon)
Avec les débuts de l’automobile au tournant du 20e siècle, le cheval cédera peu à peu sa place au moteur à essence.
C'est bientôt la Toussaint et je ne peux m'empêcher de penser au 30ème anniversaire de la disparition de Georges Brassens. Les médias ont d'ailleurs largement relayé l'évènement. C'est Pierre Desproges qui a dit : " Les chansons de Brassens sont un vaccin contre la connerie, mais il faut pas mal de rappels". J'ai donc choisi une piqûre de rappel avec deux chansons en rapport avec cet article funèbre : "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète" et "Les funérailles d'antan". Comme souvent dans ses chansons, Brassens a une approche tendre et ironique, même sur ce genre de sujet tabou, "n'en déplaise aux autochtones".
C'est en fait un double anniversaire, car Georges Brassens aurait aujourdhui 90 ans. Il est enterré au cimetière du Py qui ne donne pas sur la Méditerranée mais sur l'étang de Thaux, les Sétois le surnomme le "cimetière des pauvres". Sa tombe est d'une grande simplicité, il a souhaité rester anonyme parmi les anonymes.
Sur cette cpa des années 30, on peut voir au premier plan un magasin d'épicerie et le Bazar Parisien Drouart-Briançon. Au fond une succursale du Familistère.
Sur cette photo contemporaine l'épicerie est devenue un bar et le Bazar un immeuble locatif. Le Familistère est devenu un salon de coiffure. Les arbres qui masquaient l'église ont disparu.
L'activité économique à la fin du XIXe et au début du XXe siècle est importante. Outre les particuliers, l'agriculture et l'industrie ont besoin de nombreux artisans et commerçants ...
... ces différentes entêtes de lettre ou factures en témoignent.
Les bascules publiques étaient souvent installées dans le centre du village ou à proximité d'une gare, d'un bureau de poste ou d'un lieu de marché. Elles étaient surtout utiles aux agriculteurs, bouchers et marchands de bestiaux.
Encore une cpa animée du début du XXe siècle qui nous montre une partie de cette longue rue qui porte le nom de cet ancien maire et industriel textile (voir ci-dessous)
Une belle entête de lettre datée de 1892 de cette filature et tissage mécanique
C'est dans cette maison que naquit en 1881 Paul Génestin, le célèbre constructeur Fourmisien d'automobiles. Ce magasin d'ameublement et décoration prit ensuite l'enseigne "Brémard" qui fut un magasin de confection au milieu du XXe siècle, puis "Lodys" ...
Une nouvelle cpa colorisée de cette belle demeure agricole du XVIIIe siècle dans les années cinquante. Elle est située sur la route de Touvent à la sortie d'Eppe-Sauvage.
Voici cette belle propriété aujourd'hui restaurée et débarassée de son badigeonnage à la chaux. Les deux tours de défense qui protègent l'entrée ont été conservées.
Ci-dessus, une superbe cpa colorisée et très animée au début du siècle passé. Celle-ci nous montre ce passage piétonnier appelé "grands degrés" qui permet encore aujourd'hui de joindre la ville haute à la ville basse.Il existe également les "petits degrés" mais de dimension inférieure.
Au fil du temps, découvrez ma région : L'Avesnois,
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Plutôt que de regretter ce qui n'est plus, on doit se réjouir de ce qui a été.
Eric-Emmanuel Schmitt