Nous découvrons ici une des premières structures touristiques du Sud-Avesnois, dans les années cinquante. A cette époque, celles-ci s'appelaient Syndicats d'Initiatives et étaient régies par la loi 1901 sur les associations. Ce sont des bénévoles de l'association qui sont chargés de renseigner les touristes, qui à cette époque, ne sont pas encore très nombreux.

Dans les années soixante, le tourisme se développe et c'est un chalet plus moderne qui remplace le petit bâtiment.

  L'OT d'Avesnes **                                                                  L'OT de Fourmies **                                                

Aujourd'hui les Syndicats d'Initiatives existent encore dans certaines petites communes. Dans les villes plus importantes telles qu'Avesnes et Fourmies, ils sont devenus des Offices de Tourisme**. Tous dépendent d'une Fédération Nationale  (FNOTSI) qui attribue des étoiles en fonction d'un certain nombre de critères.

Le 27 décembre j'ai édité un article sur la Place d'Armes où l'on peut apercevoir ce magasin . Voici une autre cpa de la même époque qui nous montre les deux vitrines de ce commerce d'alimentation générale. A l'extérieur, des cerceaux en bois pour enfants sont exposés.

Comme à son habitude les éditions Couture nous livrent ici un très joli plan de la place d'Armes dans les années Vingt. Au centre, l'Hôtel de Ville; à droite, la Collégiale; à gauche, la succursale n°300 des Comptoirs Français*.

* La fin du 19^e siècle vit naître de nombreuses sociétés de distribution à succursales multiples, dont la plupart étaient basées à Reims : Le Familistère-Docks Rémois,  Goulet-Turpin, les Comptoirs français ...

Liens connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/855187/AVESNES-SUR-HELPE-La-Place-d-Armes/

http://chrisnord.sportblog.fr/792051/AVESNES-SUR-HELPE/

Comme souvent avec les éditions Couture d'Hautmont, nous avons affaire ici à une superbe cpa colorisée dont les tons chauds ajoutent à la réalité de ce marché au début du siècle passé. Il faut savoir que l'âge d'or de la carte postale se situe entre 1900 et 1920. Ensuite on constate un déclin que les éditeurs tenteront de limiter en utilisant les nouveaux procédés de colorisation mis à leur disposition. A cet effet, Ils reprendront une partie de leur ancienne production. C'est le cas ici où l'on découvre, ci-dessous, la carte postale d'origine du même éditeur (vers 1905) qui sera réutilisée dans les années vingt pour une version colorisée.

Cette rue permet d'accéder à la place du Général Leclerc (à l'époque Place d'Armes). Cette cpa date du début du XXe siècle. A gauche un débit de tabacs qui, nous le verrons, aura plus d'un siècle d'existence.

Une autre cpa de cette rue dans les années vingt. Des pylônes électriques ont fait leur apparition. Un commerce à droite s'est équipé d'un auvent en verre.

Aucune difficulté pour dater cette cpa. En effet, la Collégiale a perdu son dôme et sa lanterne lors de la libétation de la ville le 2 septembre 1944. On raconte que  des résistants montèrent au sommet de la collégiale pour agiter un drapeau français. Ce qui ne fut pas du goût des Allemands. Ceux-ci battaient en retraite et tirèrent sur le clocher qui prit feu (voir le lien ci-dessous).

Cette cpa date de la même période que la précédente, mais avec un peu plus de recul pour la prise de vue. Au premier plan à gauche un magasin de cycles à l'enseigne "Sauvage", à droite deux véhicules dont une Peugeot 202 camionnette.

Ici une superbe "LAPIE" des années cinquante. Le débit de tabacs s'est modernisé. On peut également voir des automobiles typiques de cette époque.

Sur cette vue contemporaine on constate que la plupart des bâtiments ont perdu leur badigeon pour retrouver la brique et la pierre d'origine.

Ci-dessous, un lien vers mon premier blog qui vous permettra de découvrir des photos exceptionnelles de la libération d'Avesnes

le 2 septembre 1944

http://chrisnord.sportblog.fr/811666/AVESNES-SUR-HELPE-La-Liberation-de-la-Ville/

Dans la cartouche on peut lire "La ville davesnes en Hainault 1597". Au premier plan une scène paysanne sur un chemin qui longe un bras de l'Helpe Majeure destiné à baigner les remparts et renforcer ainsi la protection de la ville. Au second plan une partie des fortifications comportant des tours de forme trapézoïdale, précurseurs du système bastionné. Derrière ces fortifications on peut voir successivement de gauche à droite la  flèche à lucarne d'un clocher et le bastion de Beaumont ou de la porte de Mons, plus à droite une autre flèche de clocher surmontée d'une croix indique l'ancienne maladrerie, au centre le clocher des Récollets derrière le bastion du même nom, à droite le bastion de la Reine et ses deux canons, enfin l'arsenal, bien gardé par un homme en arme. Avec ses dix niveaux séparés par des cordons, la tour de la Collégiale culmine cet ensemble et apparaît plus élevée  qu'aujourd'hui. Derrière on aperçoit le bulbe de l'Hôtel de ville.

 Détail de l'illustration

Sur cette jolie cpa aérienne des années soixante on découvre le lycée et ses infrastructures sportives.

Sur cette cpa on découvre que le pont supérieur n'existe pas encore. A gauche on note la présence d'un garage avec une pompe à essence "Chanteclerc" et une "Renault Juva 4". Au centre le monument du tambour Stroh. A droite on aperçoit l'enseigne du clos fleuri et derrière le clocheton de la brasserie Herbecq. Cette cpa pourrait peut-être dater de 1939 ou 1940.

Cette autre cpa vers 1950 fait apparaître le pont. Ce dernier aurait donc été construit juste après la guerre, entre 1945 et 1950. L'emplacement du monument Stroh a été réduit pour faciliter la circulation et des panneaux  indicateurs routiers ont été posés.

 Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/03/29/20755743.html

Voici une très jolie cpa de la Place d'Armes au tout début du XXe siècle. L'automobile n'est pas encore très présente et le terrain de jeux favori des enfants c'est la rue. On se fait très vite des camarades et ceux-ci sont souvent issus du même quartier.

Seulement 40 années plus tard, dans les années 50, cette même place est envahie par les automobiles. Bonjour la pollution et adieu  les cris d'enfants qui couraient dans la rue en jouant aux gendarmes et aux voleurs, à cache-cache, au cerceau...  tandis que les filles sautaient à la corde, jouaient à la marelle, au chat perché...

Ci-dessus, une superbe cpa colorisée et très animée au début du siècle passé. Celle-ci nous montre ce passage piétonnier appelé "grands degrés" qui permet encore aujourd'hui de joindre la ville haute à la ville basse. Il existe également les "petits degrés" mais de dimension inférieure.