Ce document photographique allemand de l'hiver 1916 est de mauvaise qualité. La scène se passe au pied du pont du fourneau à Fourmies en direction de la rue Sencier. Sur la gauche une guérite et une sentinelle allemande. C'est  un endroit stratégique car ce pont de chemin de fer marque l'entrée dans le centre-ville de Fourmies.

Dans la même veine que la précédente et du même éditeur (Amelin-Tabac-Avesnes), cette très belle cpa colorisée vers 1900 nous montre cette rue traversière animée. Au fond à droite on peut apercevoir un des bâtiments de la caserne, réhabilité de nos jours en logements.  Mais que pouvait bien être le haut bâtiment aux allures de château, disparu aujourd'hui et que je découvre pour la première fois , les dépendances de la caserne Paquet ?

Parfois certaines photographies flirtent avec la peinture, c'est le cas de cette superbe carte postale ancienne colorisée et très animée vers 1900. Celle-ci nous montre la sortie d'Avesnes en direction de Sains du Nord. La composition remarquable de la scène, la posture et l'élégance des personnages, les tons chauds utilisés nous  font penser à un tableau dans lequel transparaitrait toute l'athmosphère, le charme et l'insouciance de cette période  baptisée à juste titre de " Belle Epoque".

Quelques liens connexes de mes articles parus :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2010/12/03/19779507.html

http://chrisnord.sportblog.fr/670819/1900-1-La-Mode/

http://chrisnord.sportblog.fr/674773/1901-23-La-mode-chez-la-femme/

Un siècle plus tard, au même endroit. La route rectiligne a perdu ses arbres, le trafic automobile intense et les feux tricolores ont fait leur apparition. C'est une autre époque qui est loin d'être aussi belle que la précédente.

Une autre cpa de cet endroit avec une vue prise un peu plus bas.

La même prise de vue aujourd'hui. Certaines maisons ont disparu sur le côté gauche.

A la fin des années vingt, cet établissement portait le nom de Restaurant des Bords de l'Helpe, au Pont des Dames. Il était tenu par Arthur Hubert. Il deviendra ensuite "Le Clos Fleuri". Sur le côté gauche on peut voir une construction annexe qui sert de salle pour bals et banquets (voir cpa ci-dessous).

Ci-dessus, dans les années cinquante, l'établissement s'est joliement modernisé. Il continuera son activité jusqu'à la fin des années soixante, avant de devenir une Maison Familiale rurale en 1969.

On découvre ici deux superbes cpa très animées vers 1910. Celles-ci nous montrent deux aspects de cette rue qui conduit à la Place d'Armes. La voiture à cheval et autres carrioles sont très présentes, mais plus pour très longtemps. L'automobile pointe le bout de son nez.

J'avais réuni un certain nombre de cpa sur les anciens ponts SNCF qui sont nombreux du côté de Sains du Nord et Avesnes, avec  l'idée de les publier prochainement dans un article, ceci, en insistant sur les hauteurs limitées pour les poids-lourds. En effet, les dimensions de ces ponts obligent très souvent les chauffeurs routiers à se déporter pour emprunter l'axe central de l'arche du pont, ce qui n'est pas sans danger. Finalement je publie cet article maintenant suite à une curieuse coïncidence. Alors que je me rendais à Avesnes aujourd'hui même, je me suis retrouvé face à un camion coincé sous l'un de ces ponts situé entre Avesnes et Avesnelles ! Bien sûr j'ai dû faire demi-tour, non sans avoir pris une photo de ce fait-divers sans doute lié à la négligence du chauffeur qui devait mal connaître la hauteur de son camion (sûrement 3 m) au regard de ce pont limité à seulement 2,70 m ! 

Heureusement pas de conséquences, juste  quelques dégâts sur le haut de la caisse en contact avec le pont

Ces ponts de briques étaient amplement suffisant pour le trafic hippomobile de l'époque, ici le pont de Sains au début du XXe siècle. A droite, un accès permetd'accéder à la ligne.

Ici vers 1925, il a subi une restauration

 Ci-dessus, une version colorisée vers 1935, avec prise de vue dans l'autre sens. Un garde-fou a été ajouté.

Dans les années cinquante, la route du Pont de Sains semble enfin correctement matérialisée.

Enfin voici cette route très roulante telle qu'elle est aujourd'hui. La hauteur du pont est limitée à 3,90 m, mais il existe une petite marge de sécurité  qui doit permettre de faire passer avec précaution un camion de 4 m maximum dans l'axe central de la route.

Ici un autre pont entre Sains du Nord et Glageon dans la forêt, limité à 3.60 m. Des balises d'obstacle réfléchissantes viennent d'y être installées.

Le Pont de Sains du Nord (centre) situé entre deux virages dans une descente et lui limité à 4 m

En résumé, sur ces 4 ponts on trouve une hauteur limite de

2,70 m, 3,60 m, 3,90 m et 4,00 m !

Ce moulin a disparu. Il existait au début de la première moitié du XXe siècle.

A gauche la chapelle, à droite des habitations ouvrières

qui existent encore aujourd'hui

La chapelle telle qu'elle est aujourd'hui, envahie par la végétation mais en bon état

Les habitations ouvrières ont bien résisté au temps.

Elles se situent devant la chapelle et la rue de Saint-Aubin

Ici une vue du moulin et de l'étang

Une autre vue similaire, au loin on aperçoit la collégiale

L'étang existe toujours et fait partie d'une propriété privée.

A noter qu'aujourd'hui une rue et un lotissement portent le nom

du Moulin Saint-Pierre

Vous pouvez également retrouver sur mon premier blog une jolie cpa colorisée de ce moulin en cliquant sur le lien suivant :

http://chrisnord.sportblog.fr/813826/AVESNES-SUR-HELPE-Le-Moulin-Saint-Pierre/

Une jolie vue de cette place (côté Hôtel de ville) dans la deuxième moitié des années quarante. On peut voir le magasin de chaussures à l'enseigne Vatin. Au fond, une succursale du Goulet-Turpin

Quelques publicités de cette époque, ci-dessus et à droite des buvards et ci-dessous un dépôtdes véhicules de livraison du Goulet-Turpin

(Cliquer sur les images)

Tout comme Trélon (voir l'article d'hier), Avesnes sur Helpe possède aussi ce genre particulier de carte postale du début du siècle passé. Ce sont les deux seuls exemplaires connus pour le moment.

Appelée aussi Place du Tribunal, c'est en fait la place Guillemin, ici dans les années vingt.