Cette cpa vers 1905 n"est pas très courante. Elle nous montre le rue du Maréchal Foch qui s'appelait alors rue de la concorde. Comme souvent à cette époque les rues sont particulièrement sales et couvertes de boue. Au fond, pas encore de monument aux morts, mais la place Godard-Desmarest, du nom de l'exploitant de la verrerie blanche avant 1873 (voir cpa ci-dessous).

Cette cpa (colorisée par mes soins) provient du même éditeur et sans doute de la même période mais avec une prise de vue inverse de la précédente. La chaussée et les trottoirs sont eux aussi impraticables. Je me demande même si cette autre prise de vue n'aurait pas été réalisée le même jour ? A ma connaissance, c'est la seule cpa qui nous montre cette place sans le monument aux morts qui sera érigé dans les années vingt.

Commencée en avril 2009, la restauration des cheminées c'est terminée cette année. Elles ont ont retrouvé leur lustre d'antan (voir photo ci-dessous).

A l'instar de Féron (article précédent), les cpa sur le village d'Ohain ne sont pas très nombreuses. Celle-ci, du début du siècle passé, est sans doute la plus belle mais aussi la plus rare. Elle provient d'un éditeur Belge et nous montre une fête foraine sur la grand-Place. Au fond à gauche on distingue des balançoires très en vogue à cette époque. Cette superbe cpa ira rejoindre le cercle très restreint des quelques cartes postales qui méritent les trois étoiles que j'ai attribuées en fonction de plusieurs critères : Qualité du cliché, composition, animation, rareté. Bien entendu cela n'engage que moi et mon avis personnel ne fait pas nécessairement autorité en la matière.

Les cartes postales anciennes sur le village de Féron sont plutôt rares, néanmoins en voici une qui doit dater du début du XXe siècle.

Cette rue permet d'accéder à la place du Général Leclerc (à l'époque Place d'Armes). Cette cpa date du début du XXe siècle. A gauche un débit de tabacs qui, nous le verrons, aura plus d'un siècle d'existence.

Une autre cpa de cette rue dans les années vingt. Des pylônes électriques ont fait leur apparition. Un commerce à droite s'est équipé d'un auvent en verre.

Aucune difficulté pour dater cette cpa. En effet, la Collégiale a perdu son dôme et sa lanterne lors de la libétation de la ville le 2 septembre 1944. On raconte que  des résistants montèrent au sommet de la collégiale pour agiter un drapeau français. Ce qui ne fut pas du goût des Allemands. Ceux-ci battaient en retraite et tirèrent sur le clocher qui prit feu (voir le lien ci-dessous).

Cette cpa date de la même période que la précédente, mais avec un peu plus de recul pour la prise de vue. Au premier plan à gauche un magasin de cycles à l'enseigne "Sauvage", à droite deux véhicules dont une Peugeot 202 camionnette.

Ici une superbe "LAPIE" des années cinquante. Le débit de tabacs s'est modernisé. On peut également voir des automobiles typiques de cette époque.

Sur cette vue contemporaine on constate que la plupart des bâtiments ont perdu leur badigeon pour retrouver la brique et la pierre d'origine.

Ci-dessous, un lien vers mon premier blog qui vous permettra de découvrir des photos exceptionnelles de la libération d'Avesnes

le 2 septembre 1944

http://chrisnord.sportblog.fr/811666/AVESNES-SUR-HELPE-La-Liberation-de-la-Ville/

Voici une superbe cpa qui doit dater du milieu des années vingt. Ce magasin d'habillement était très réputé et beaucoup de Fourmisiens s'en souviennent encore. Il se situait dans la rue Saint Louis

(Merci à Bernadette et jean-Marc pour leur aide précieuse)

Les années passent et les magasins aussi ! Après avoir été longtemps un magasin de meubles (Dumotier), c'est aujourd'hui un commerce d'art de la table et décoration (Idéco).

Voici une cpasm (carte postale ancienne semi moderne) peut-être des années cinquante. Elle nous montre au premier plan le chemin des Couturelles et le chalet de Landribut (voir lien ci-dessous). Au second plan on découvre un joli panorama valonné avec, au haut à gauche, la route de Moustier en Fagne.

Le chalet de Landribut :

http://chrisnord.sportblog.fr/799204/EPPE-SAUVAGE-Le-Chalet-de-Landribut/

Voici une cpa plutôt rare du début du XXe siècle qui nous fait découvrir cette usine dont j'ignorais l'existence.

Nous voici arrivés au terme de cette série d'articles qui concernent les albums de Croÿ. C'est au travers des gouaches d'Adrien de Montigny, que ces superbes albums ont pu nous renseigner sur ce qu'étaient les différentes villes et villages du Sud-Avesnois à la fin du XVIe siècle. C'est au tour de Wallers en Fagne de clôturer cette série. Curieusement c'est le seul village qui n'est pas présent dans le volume II mais qui , à mon avis, doit figurer dans le volume IX. Afin que cette série d'articles soit complète, J'ai repris cette illustration  et le commentaire sur le site web de la ville de Wallers en Fagne.

Contrairement aux autres gouaches qui datent de la fin du XVIe siècle, celle-ci a été exécutée au début du XVIIe. Le peintre s’est positionné sur la descente des Monts de Baives (à l’est) et son regard se porte sur la rue Nicolas Despret. Au premier plan à droite, on constate la présence d’une forge qui martelait les gueuzes de fonte produite dans le fourneau du Vivier ou de Bourges afin de les transformer en acier. A gauche, l’Helpe Majeure était barrée afin de fournir l’énergie hydraulique 24h/24 aux marteaux (MAKA) de la forge. Certaines habitations sont implantées en double rang et étaient couvertes de chaume. Seule l’église et la forge étaient couvertes en ardoises. La rue Là-Haut n’existait pas encore à cette date. Au second plan, on aperçoit la rue Nicolas Despret. 

Détail de l'illustration