Située dans la Rue Théophile Legrand, cette usine, aujourd'hui rasée, fut créée en 1887. Elle fabriquait des articles de ménage sous la marque "LUC" connue dans la France entière.

Sous l'occupation (guerre 14-18), elle servira d'atelier aux allemands

Une Partie des ateliers

Une photo prise en 1954, à l'occasion de la fête patronale  Saint Eloi. Au premier plan, à droite, on reconnait Melle Luc

Voici une partie de la production "LUC" dans la première moitié du XXe siècle :

Ci-dessus un porte-ustensiles, à droite une cafetière

 Ici un fait-tout

Une bassine avec la marque de fabrication

Outre l'émaillerie Luc il existait en France 4 autres fabricants ... Japy, Douin et Delangre, Emaillerie de la Marne, Emaillerie Parisienne.

Sur cette cpa du début du XXe siècle on distingue à droite deux commerces dont l'un porte l'enseigne "Canivet", à gauche un autre commerce et un local pour la pompe d'incendie. Sur la route on devine très bien les rails du tramway dont la ligne fut supprimée en 1903.

Quelques années plus tard la ligne de tramway a disparu. Le commerce de droite est devenu le Café Hector. A gauche de nouveaux bâtiments industriels apparaissent et sont ceux de la Sté Henri-Marche et Cie. Lors de l'invasion allemande en 1914, l'usine a été réquisitionnée puis saccagée, une partie des bâtiments a été incendiée. L'usine sera reconstruite totalement en 1921 et deviendra "Marche-Levasseur" (voir ci-dessous).

En 1963, l'entreprise dépend du groupe Boussac qui  abandonnera celle-ci en 1983. En juin 1985, elle est rachetée par son directeur Gérard Pierrat. En 1989, 120 personnes y travaillaient encore. Au début des années 90 Marche-Levasseur résiste difficilement à ses concurrents étrangers et s'arrête définitivement. En 2000, la friche industrielle d'un hectare est détruite ...

... pour faire place aujourd'hui à un Centre de Prévention et d'Action Sociale dépendant du Département du Nord. A droite les deux commerces n'en font plus qu'un : L'Hôtel-Café-Bar le Jockey-Club.

Oh qu'elles sont belles ces deux cartes postales vers le milieu des années vingt. Le véhicule utilitaire présent semble flambant neuf et c'est sûrement pour cette raison que cette superbe prise de vue a été réalisée, peut-être au 7 Rue Ninite qui était l'adresse du siège des Epiciers Réunis

On remarquera qu'à cette époque le personnel ne pose pas sur la même photo que la direction. A chacun son rang, à chacun sa photo !

Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/05/24/21221137.html

Voici une carte photographique des années 70 éditée au profit des jeunes de l'USF. Celle-ci fut sans doute financée   par la publicité qui figure au verso

Voici une nouvelle cpa dans les années trente qui nous montre cette usine appelée aussi "Le Chimique". Elle fut longtemps laissée à l'abandon dans la seconde moitié du XXe siècle. On a d'abord rasé la cheminée et très récemment les derniers bâtiments encore debouts ont été démolis.

Une partie du bas de l'édifice, côté façade, a été conservé et sert pour le moment de clôture au terrain important ainsi récupéré.

Ci-dessus voici un autre exemple de disparition avec l'ancienne gendarmerie que l'on découvre sur cette cpa plutôt rare au début du XXe siècle. Là aussi ces immenses bâtiments austères furent longtemps laissés à l'abandon dans la seconde moitié du XXe siècle. Aujourd'hui Ils sont définitivement détruits et des maisons individuelles ont pris place à cet endroit. D'autres constructions importantes du début du siècle passé subsistent et selon leur état pourront être restaurées et changer ainsi d'affectation. Ce fut le cas pour l'immeuble de la Banque de France et plus récemment celui de l'ancienne poste qui pourrait devenir une médiathèque. Le Théâtre Municipal fait lui aussi l'objet d'une  très importante restauration.

NDLR : Inéluctablement, les constructions "ordinaires" de notre patrimoine sont victimes de l'usure du temps,et  souvent confrontées à l’oubli et à l’indifférence, en dépit des efforts louables de nombreuses municipalités qui tentent d'en réhabiliter certaines.  Demain le problème se posera pour d'autres bâtiments et édifices religieux que certaines communes modestes  n'arrivent plus aujourd'hui à restaurer ni même à entretenir. C'est pourquoi, avant leur abandon, voire leur disparition, il faudra continuer à sauvegarder la mémoire  locale de ce bassin de vie qu'est le sud-Avesnois et de ses habitants, ceci au travers de documents,  photographies, cartes-postales anciennes, témoignages..., c'est le but principal de mon blog. Aujourd'hui, chacun d'entre nous éprouve le besoin d'affirmer son identité au regard de ses origines, de ses racines, de ses valeurs. A cet égard nous pouvons être fiers de nos ancêtres et de notre région.

Ci-dessus le Théâtre Municipal durant sa restauration

Voici une cpa colorisée du début du siècle passé qui nous montre ce monument édifié à la mémoire de Jeanne d'Arc. Je n'avais jamais entendu parlé de celui-ci  ni de cette carte postale rare que je découvre pour la première fois. Le monument se situe à Trieux, à proximité de l'église Notre Dame et existe encore  aujourd'hui.

Voici le monument aujourd'hui. La statue de Jeanne d'Arc s'est détériorée avec le temps et la pauvre Jeanne a perdu son bras gauche et son heaume !

Voici une nouvelle cpa de cet établissement situé rue de Grenoble, à proximité de la gare. Au premier plan on peut voir des petits bâtiments artisanaux. Le premier à droite est une fabrique de brosses, le second un bureau d'accueil à l'enseigne : Scohy Camionneur, Déménagements.

Liens connexes :                     

http://chrisnord.sportblog.fr/751880/FOURMIES-L-Hotel-Jean/
http://chrisnord.sportblog.fr/740184/FOURMIES-Rue-de-Grenoble/
http://chrisnord.sportblog.fr/728943/FOURMIES-La-Rue-de-Grenoble/

Ce document photographique allemand de l'hiver 1916 est de mauvaise qualité. La scène se passe au pied du pont du fourneau à Fourmies en direction de la rue Sencier. Sur la gauche une guérite et une sentinelle allemande. C'est  un endroit stratégique car ce pont de chemin de fer marque l'entrée dans le centre-ville de Fourmies.

En novembre 2007, j'ai fait paraître sur mon premier blog une photo, qui concernait l'école d'Ohain, prise à l'occasion de la fin de la guerre et qui commémore la victoire des alliés en 1918. (voir lien au bas de cet article). C'est pour les mêmes raisons que les deux photos ci-jointes ont été prises. La première représente l'école des filles de Fourmies. Au premier rang, une des écolières arbore le drapeau américain, à ses côtés, une autre tient une ardoise sur laquelle on peut lire : "En hommage aux États-Unis".  Pourtant le visage des élèves  et de l'institutrice est grave. Il faut dire qu'en France ce conflit a fait plus de 1.400.000 morts et on peut penser que chaque enfant ici présent a eu à souffrir des méfaits de cette terrible guerre.

Ci-dessus, l'école des garçons de Fourmies-Trieux qui commémore cet évènement

J'avais leur âge lorsqu'ils ont remporté leurs premiers succès. Je me souviens bien de ce groupe formé au début des années 60. Il était  composé de musiciens de la région de Fourmies :

Chant : Jean Marc Mauffait
Guitare Rythmique : Gérard Lurot
Batterie : Jean Marc Baudin
Guitare Basse : Jean Noël Tomasi
Guitare Solo : Jean Pierre Bastien
 

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APACHE par Les FLASH

En juillet 1966 : Les FLASH se séparent et abandonnent l'univers musical.

En septembre 2009 : Les FLASH Tentent de se reformer à nouveau

(voir vidéo ci-dessous)

Liens connexes :

http://les-flash---slc--.kazeo.com/Articles,r975111.html