Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes (façade avant)

Lors des journées du patrimoine dimanche passé, j'étais sur Maubeuge et j'avais appris que le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, après un an de travaux et 3 millions d'euros investis, allait rouvrir avec en prime une exposition intitulée "Rêveries italiennes". Je me suis donc rendu dans la ville natale du peintre Watteau et du sculpteur Carpeaux. Arrivé au Musée j'ai constaté que les travaux étaient bien terminés mais la porte d'entrée fermée ! J'apprendrai plus tard que l'inauguration officielle se ferait le jeudi ! Pourquoi à 4 jours des JEP n'a t-on pas ouvert ce musée gratuitement au grand public ?

L'entrée du Musée

Vue latérale du Musée

La façade arrière du Musée

Ici à gauche on aperçoit le kiosque (Place Verte)

Devant le kiosque, se trouve la colonne de la défense de Valenciennes en 1793. Elle est surmontée par une élégante sculpture (1902) qui est l'oeuvre de Gustave Crauk.

Conçu par l'architecte anversois Wencelas Gobergher et construit entre 1622 et 1625, ce bâtiment abritait un mont-de-piété, organisme de prêt sur gage destiné essentiellement aux plus démunis.
Actuellement à l'abandon, il devrait faire l'objet d'une reconversion en musée du patrimoine local

Juste à coté du mont-de-piété, au n°10 de la Place verte,  on pouvait visiter cette vieille demeure, sans doute la plus ancienne de la ville. Elle est l'unique vestige de l'Hôtel de Potelles, propriété de Jehan de Carondelet, surintendant et confident de l'empereur Charles Quint.  Elle fut construite en grande partie au XVe siècle et conserve des éléments de l'époque carolingienne.  Elle est en cours de restauration et c'est le propriétaire lui-même, M. Morel, qui sert de guide. On est surpris par l’ampleur des travaux (des fondations jusqu'à la toiture)  et par le souci du travail à « l’ancienne », notamment sur la charpente chevillée.

La même façade en 2008

La façade visible depuis la Place Verte garde la trace d'arches en plein cintre témoignant d'une très probable transformation intervenue en 1524. 

L'édifice est remarquable pour sa voûte de briques à nervures de pierre et son escalier monumental en pierre du XVIe siècle. Elevé sur trois niveaux, il contient également des caves.

Vue sur l'arrière du bâtiment

A proximité de la Place verte on trouve la basilique N.D du Saint Cordon. Celle-ci a déjà fait l'objet d'une restauration coûteuse mais voilà maintenant qu'il est question de raccourcir, voire de supprimer le clocher !!!

Partant de la Place Verte je me rendis ensuite à la Place d'Armes qui n'est pas très loin. C'est le centre historique où se trouve l'Hôtel de Ville. Sur l'immense Place on pouvait découvrir le village des métiers d'art (vitraux, verrerie d'art, mosaïque ...) et bien sûr la démonstration du travail de la prestigieuse dentelle de Valenciennes par l’école des dentellières,  patrimoine de Valenciennes depuis le XVIIème siècle.

L'Hôtel de ville a connu de nombreuses vicissitudes au cours des siècles, plusieurs fois incendié ou endommagé. A nouveau incendié en 1940, sa reconstruction ne s'achèvera qu’en 1958. Seule la façade sera conservée et restaurée sur laquelle viendra se greffer un bâtiment moderne. Le 26 septembre 1959, le maire, Pierre Carous, inaugura l'édifice reconstruit en présence du Général de Gaulle, Président de la République. La découverte de l'Hôtel de Ville étant au programme des JEP j'ai terminé la journée par cette visite.

Le Hall d'entrée

Dans le Hall d'entrée on pouvait notamment découvrir une exposition intitulée "Valenciennes, d'une carte à l'autre" présentant de belles et grandes reproductions de cartes de Valenciennes éditées du XVIe siècles à nos jours.

Partant du hall d'entrée, un bel escalier et ascenseur mène à l'étage.

Le Grand Salon

Le bureau de Monsieur le Député-Maire

Vue arrière de l'Hôtel de Ville

La Salle de réunion du Conseil municipal

La Salle des mariages

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NDLR : Toutes les photos présentes dans cet article sont la propriété de l'auteur du blog. Elles ne peuvent utilisées sans le consentement de celui-ci.

C'est en Belgique, à une heure et demi de chez nous. A voir ou revoir.

Pour la visite de la Grotte, On  embarque à bord d’un tram centenaire pour un parcours de près de 4 km jusqu'à l'entrée de la Grotte. La visite guidée de la Grotte s’étend sur près de 2 km et dure environ 1h45.

A l'extérieur Il fait chaud (27°) mais à l'intérieur de la grotte la température est de 13° toute l'année. L'humidité y est aussi importante : Prévoyez un survêtement. Chaussez vous bien car il y a 508 marches montantes et descendantes parfois glissantes et réparties sur tout le parcours.

Le sapin de Noël

Aujourd'hui la fin de la visite s'effectue par une passerelle qui enjambe la Lesse. J'ai connu autrefois les embarcations qui permettaient de rejoindre la sortie. Par contre le traditionnel coup de canon est toujours tiré un peu avant la fin du parcours et son écho dans la grotte continue de surprendre tous les visiteurs.

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NB : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans le consentement de celui-ci.

Non, vous ne rêvez pas, cette photo a été prise à Trélon aujourd'hui. Il s'agit bien d'un olivier d'ornement qui cette année est entrain de porter de magnifiques fruits ! Ce résultat est sans aucun doute lié à l'été particulièrement chaud et sec que nous connaissons cette année dans le Nord de la France.

2ème partie (Balade en ville ***)

A peine entré dans la ville je découvre très vite l'architecture flamande typique avec ses pignons de façade en gradins dont l'origine remonte au Moyen-âge.

Je découvre également d'imposants bâtiments publics. Celui-ci se situe dans la rue Joseph Sebrechts (1885-1948) qui était un professeur  qui officiait dans cet hôpital  créé en 1881.

Au bout de cette rue on aperçoit l'église Notre Dame et son imposant clocher de 122 mètres de haut qui en fait le deuxième plus haut  du monde !

Voici l'entrée de l'église Notre-Dame.

La construction de l'église gothique actuelle a commencé au XIIIe siècle.  L’église Notre-Dame a été restaurée au XVIIe siècle. Tout l'intérieur, les autels, les confessionnaux ainsi que la chaire sont de style baroque.

A l'intérieur ce tableau représentant l'adoration des Mages.

La célèbre vierge et l'enfant de Michel-Ange (1504)

La chaire baroque est incroyablement travaillée.

NB : Le Duc Charles le Téméraire et sa fille Marie de Bourgogne sont inhumés ici mais je n'ai pas eu le temps de visiter le mausolée (voir image du web ci-dessous).

Je prends maintenant la direction de la Cathédrale Saint-Sauveur.

Hélas, la cathédrale est actuellement en travaux et je n'ai pas pu découvrir pleinement cette ancienne église paroissiale (12e-15e siècle). Elle  possède entre autres un jubé et des orgues, des tombes médiévales, des tapisseries bruxelloises ainsi qu’une riche collection de peintures flamandes (14e-18e siècle). Le trésor de la cathédrale renferme en outre des peintures de primitifs flamands, tels que Dirk Bouts et Hugo van der Goes.

Châsse en argent de Saint Eloi (XVIIe siècle)

J'accède ensuite à la Grand-Place (Place du Markt), lieu incontournable située au cœur historique de la ville. Ici on découvre les magnifiques bâtiments néo-gothiques du Palais Provincial et du Bureau de Poste . 

C'est aussi le lieu de départ des promenades en calèche qui sillonnent la ville historique.

Cette immense place est entourée par des maisons qui sont pour la plupart du XVIIe siècle.

Le beffroi, du haut de ses 83 mètres, domine la Grand-Place. Son édification débuta au XIIIe siècle par la construction de la tour. Les halles datent du Moyen Âge et forment un quadrilatère enserrant une jolie cour.

Vue sur les halles

Le beffroi vu de la cour intérieure des halles. C'est de cet endroit que l'on peut gravir les 366 marches qui mènent au sommet. Le carillon comporte 47 cloches.

A proximité du Markt (Grand-place) se situe une autre place : Le Burg. Celle-ci, bien que plus petite comporte cinq impressionnants bâtiments qui entourent celle-ci : La Basilique du Saint-Sang (ici à l'extrême droite), au centre l'Hôtel de ville, à gauche l'ancien Greffe Civil et sa superbe façade renaissance, le Palais de justice et la Prévôté. L'Hôtel de Ville est de style gothique flamand-brabançon date de la fin du XIVème siècle. Sa façade est remarquable par la présence de fenêtres étroites et hautes, de niches et répliques de statues et des tourelles octogonales. On peut y voir aussi les armoiries des villes vassales de Bruges au Moyen Âge. 

La Prévôté

Le Palais de justice est une construction néo-gothique du XVIII^ème siècle.

L'entrée de la basilique du Saint-Sang (XIIe siècle). C'est un édifice de style roman avec une façade renaissance. Dans cette basilique, sont conservées quelques gouttes du Saint-Sang rapportés par Thierry d'Alsace à l'occasion de la seconde croisade.

Datant de 1480, cette basilique de style gothique était d'origine romane avant d'être transformée.

Enfin il faut aussi signaler pour le shopping la qualité des différentes boutiques spécialisées : Chocolatiers, confiseurs, dentelle, souvenirs .... La plupart d'entre-elles se situent dans le centre historique.

Démonstration d'une dentellière sur le pas de sa porte.

J'ai remarqué également la qualité des espaces verts qui sont particulièrement bien entretenus.

Dans le Parc Albert on peut découvrir cette belle statue équestre du Roi Albert 1er.

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NDLR : La totalité des photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur de ce blog. Elles ne peuvent être utilisées sans l'accord de celui-ci.

Première partie (Balade sur les canaux ***)

"La Venise du Nord", c'est ainsi que l'on qualifie parfois cette magnifique ville dont le centre historique est désormais classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2000. Bruges est aussi la ville la plus touristique de Belgique car elle a su conserver la splendeur de son patrimoine architectural. C'est à bord d'une barque que j'ai sillonné son réseau de canaux, ce type de promenade étant conseillé pour mieux découvrir cette ville qui est un véritable musée à ciel ouvert. Tout commence ici, à l'un des cinq embarcadères de la ville situé à proximité de l'hôpital Saint-Jean, l'un des plus anciens hôpitaux médiévaux d'Europe qui abrite le Musée Memling.

L'arrière de l'Hôpital Saint Jean

Il est prudent d'arriver tôt le matin à l'un des embarcadères. Le coût est de 8 euros par personne pour une durée d'environ une demi-heure.

C'est parti !

Les amateurs d'antiquités adorent flaner sur les quais.

Le Beffroi

Retour à l'embarcadère, la queue des touristes s'est considérablement agrandie !

FIN DE LA PREMIERE PARTIE

(La seconde partie sera consacrée à la balade en ville)

NB : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog, elle ne peuvent être utilisées sans son consentement.

 Nous sommes en 1927 sur la Grand-Place d'Arras et cette vidéo nous permet de  découvrir  la première Peugeot avec aide au stationnement !

Merci à Jacky Othelet qui m'a transmis ce lien 

La photo ci-dessous de mon ami Guillaume Louÿs d'Avesnes sur Helpe a été présélectionnée dans le cadre d'un concours organisé par la WMO (Organisation Météorologique Mondiale, une agence spécialisée de l'ONU) afin de retenir les 12 meilleurs clichés en vue de leur parution dans un calendrier. Bien sûr Guillaume est fier à juste titre de cette sélection mais il m'informe que les votes Facebook même s'ils ne sont pas déterminants n'en restent pas moins importants pour la sélection finale. C'est pourquoi je vous joins ci-dessous le lien  qui vous permettra d'accéder à la page Facebook et d'apporter une mention "j'aime' en laissant éventuellement un commentaire sur la page comportant la photo de Guillaume Louÿs. Vous pourrez également découvrir les autres clichés sélectionnés. Ensuite, n'oubliez pas de partager un maximum auprès de tous vos amis afin de créer un effet "boule de neige".

A l'approche de la conférence de Paris sur le climat, ce calendrier de l'OMM avec peut-être un cliché de Guillaume serait tout à l'honneur de l'Avesnois.

Je compte sur vous.

Merci !

WMO Photography Competition Finalists -... - World Meteorological Organization | Facebook

Photographer: Guillaume Louÿs Title: Inflammatory Cows Country: FRANCE

Avec le concours de "Glageon-Loisirs", l'association Wallersoise organise de nombreuses randonnées pédestres ainsi que des voyages. Ce lundi 13 juillet c'est un déplacement qui avait lieu chez nos voisins Thiérachiens de l'Aisne afin de découvrir un circuit pédestre entre Jeantes et Plomion pour se terminer en voiture à Parfondeval. J'ai participé à cette randonnée et je vous livre mes photos prises à l'occasion de cette agréable journée.

Ce circuit offre la particularité de découvrir quelques églises fortifiées de Thiérache qui en compte un peu plus de 60 ! Celle de Jeantes offre la particularité d'être décorée des peintures et fresques réalisées par le peintre néerlandais Charles Eyck en 1962. C'est pour cette raison que l'on surnomme également cette église Jeantes-La-Peinte.  Nous bénéficions de l'aide d'un guide, indispensable pour une telle visite.

Ci-dessus et dessous deux fresques remarquables exécutées avec une autre technique que les peintures murales.

Les Fonts baptismaux romans du XIIe siècle sont  en pierre bleue de Tournai.

Sur cette peinture murale représentant "la pêche miraculeuse", on remarque, une embarcation de laquelle des pêcheurs lancent un filet qui semble rejoindre la cuve baptismale, tandis que Jésus marche sur l'eau très poissonneuse du lac de Tibériade.

Ci-dessus le chemin de croix réalisé également par Charles Eyck

En route maintenant vers Plomion en passant par Bancigny

Le petit village de Bancigny ne compte guère plus qu'une trentaine d'habitants,  mais vaut la peine que l'on s'y arrête. L'église fortifiée de Saint-Nicolas nous montre également deux tours de défense en façade dont l'une est écimée.

Ici également des fonts baptismaux romans en pierre bleue

Le petit village possède également un habitat rural traditionnel groupé autour de son église.

Hélas certaines constructions à pans de bois et torchis sont aujourd'hui à l'état d'abandon.

Heureusement ici et là subsistent certaines bâtisses plus résistantes construites avec des rangées de briques et de silex, matériau très présent dans les terres agricoles de cette région.

Nous prenons maintenant la direction de Plomion.

L'église de Plomion comprend un puissant donjon-porche encadré par deux solides tours rondes et massives. On dénombre au total pas moins de 60 meurtières. Des postes d'observation permettent de détecter d'éventuels brigands ou envahisseurs. En cas d'alerte, on sonne le tocsin afin de prévenir la population du danger. Celle-ci se réfugie alors à l'intérieur de l'église. Il faut bien sûr relativiser le danger. En effet, en cas d'invasion massive par une armée ennemie bien constituée, l'église fortifiée ne résiterai pas bien longtemps. Celle-ci est surtout un élément dissuasif contre certains brigands ou envahisseurs peu organisés et ceci en tenant compte de la multiplicité des édifices présents dans la région qui constituent ensemble un réseau défenssif très dissuasif.

Une autre caractéristique de cette église réside dans l'utilisation de briques vitrifiées (trop cuites). On y trouve également un certain nombre de motifs : Des croix, des coeurs, et des représentations géométriques composées de losanges. A ce propos notre guide nous indiquera que les villageois seuls n'étaient pas en mesure de construire de tels édifices et que des Compagnons itinérants apportaient sans doute leur savoir pour les aider. C'est pourquoi ils auraient ainsi laissé des traces afin de marquer ou même signer leur participation à l'édification de ces fortifications.

Le guide que nous avions à Jeantes nous accompagne également dans la visite de cette église.

Contrairement à d'autres églises, les fortifications se sont développées bien au delà de la façade, on y trouve même des échauguettes réparties de chaque côté de l'édifice.

L'intérieur de l'église est très sobre et seules quelques statuettes en bois sculpté viennent réhausser le décor. Elles ont été réalisées par Jean Minne, un enfant du Pays devenu à la fois anatomiste et chirurgien. A l'âge de la retraite, cette grande figure Lilloise deviendra sculpteur en utilisant ses instruments chirurgicaux. Le résultat est très étonnant !  

La Communiante

La matinée prenant fin,nous nous dirigeons en voiture vers Parfondeval pour nous restaurer et ensuite visiter le village. En début d'après-midi nous sommes très aimablement accueillis  par Luc Vitaux Maire de Parfondeval qui va nous servir de guide pour visiter son village qui est un des plus beaux de France.

Tout commence par la visite de l'église fortifiée Saint Médard qui date du XVIe siècle. Elle est protégée par une double enceinte. La première est percée d'un porche lui même contigü à des habitations, tandis que la seconde est inhérente aux défenses propres de l'église fortifiée.

Le portail d'entrée en pierre blanche est de style Renaissance. On y découvre d'ailleurs quatre salamandres chères à François 1er.

C'est la seule église où l'on pourra accéder à la Salle de refuge située juste au dessus de l'entrée et sous le clocher.

Sous l'entrée de l'église une voûte est percée au centre, elle est aujourd'hui vitrée. On perçoit très bien les trois orifices qui servaient au passage des cordes du sonneur de cloches. Au dessus de cette voûte c'est la salle de refuge qui a reçue un nouveau plancher et qui sert aujourd'hui de salle d'exposition.

Les cloches vues depuis la Salle de refuge.

Réalisation d'une séquence historique pour un musée dans l'Aisne.
95% des interprètes de ce film sont des villageois (agriculteurs, maçons,...) de Parfondeval :

NDLR : On remarquera que l'orifice situé au dessus de l'entrée de l'église existe toujours. Il servait effectivement à projeter des pierres sur les assaillants. Ce système porte le nom d'assommoir.

L'intérieur de l'église est sobre. Des murs au plafond on l'a débarassée des plâtres et autres torchis détériorés par le temps. 

L'église ainsi restaurée est devenue plus chaleureuse.

Nous arpenterons ensuite les rues et ruelles du village pour découvrir l'habitat rural restauré qui fait tout le charme du village.

On remarque que le réseau électrique est totalement enterré ainsi que l'absence de trottoirs et bordures.

Beaucoup de murs d'habitations et de bâtiments agricoles et dépendances exposés à la pluie font l'objet de bardages de planches d'Aulne disposées horizontallement les unes sur les autres. Cette technique aussi appelée "bauchage" existe depuis le XVIIIe siècle.

Nous aurons même le privilège de visiter la grange d'un habitant. La plupart du temps celle-ci est restaurée en même temps que l'habitation.

Ici l'ancien lavoir a été lui aussi restauré.

Ci-dessus le Temple protestant que nous visiterons. A Parfondeval il existe deux lieux de culte et deux cimetières. En effet la religion protestante est  ici historiquement présente. Elle réunit environ un tiers des fidèles des deux églises.

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NDLR : Hormis la vidéo, les photos de cet article sont la propriété de l'auteur du présent blog. Elles ne peuvent être utilisées sans son accord.

Ce dernier dimanche c'était la brocante de Maroilles. Comme toujours une foule  énorme et cosmopolite était au rendez-vous malgré un temps variable mais sec.   

Un gros coup de fatigue !

Au cours de cette brocante on peut visiter le belle église Saint Humbert.

Ce grand-orgue de 1725 est l'oeuvre d'Antoine Gobert de LIlle. Il provient de l'Abbaye et sera heureusement transféré à l'église paroissiale avant la destruction de l'Abbaye à la révolution.

Le reliquaire Saint Humbert

L'autel latéral gauche est dédié à la vierge Marie et l'autel latéral droit à Saint Humbert.

A l'intérieur de l'église on peut découvrir la maquette de l'abbaye de Maroilles qui était un monastère de moines bénédictains fondé vers 650. Elle fut mise à sac et partiellement détruite par les villageois de la région.

Dernièrement j'étais dans le Sud-Ouest et plus précisément à Vieux Boucau. Comme à mon habitude je partage avec vous mes photos prises à cette occasion.

Cette très belle avenue bordée de Tamaris mène à la Plage de Vieux Boucau.

Au bout de cette avenue, l'Océan Atlantique s'offre à vous dans un déchaînement de rouleaux qui font la joie des surfeurs.

 Nous ne sommes pas encore en haute-saison ...

  ... et les immenses plages ressemblent à un désert ...

... sauf en fin de semaine.

Ici et là quelques pêcheurs apportent un peu d'animation à mes photos.

Outre la plage de l'Océan, Vieux Boucau possède un lac marin de 60 ha autour duquel un ensemble touristique s’est construit.  Au milieu du lac, une île formant un espace boisé est un véritable havre de paix pour les oiseaux. Cette île était une presqu’île avant que la nature y reprenne ses droits, cependant il est possible de s’y rendre en barque, pédalos ou canoë…On peut en faire le tour à pied (voir carte ci-dessous)

Une des plages du lac marin.

Le lac marin est alimenté en eau de mer selon les marées mais aussi en eau douce par le courant de Soustons visible ci-dessus.

A cet endroit le courant de Soustons est canalisé et rejoint l'océan.

L'estuaire du Courant de Soustons

L'église de Vieux Boucau

Nous ne sommes que début Juin mais les rues commerçantes sont déjà bien animées.

Vieux Boucau compte 1500 habitants qu'il faut multiplier au minimum par 10 en période estivale !

Un endroit très agréable lorsqu'il fait chaud !

Les jours de marché (mardi et samedi)  sont très prisés des touristes. La gastronomie du Sud-Ouest est réputée et les produits du terroir y sont bien représentés.

L'ancien lavoir 

Hélas je n'ai pas pu assister aux fameuses courses Landaises qui ne débuteront qu'à partir du 18 juin.

Les arênes de Vieux Boucau

Le fronton de Pelote Basque

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Le Village-Vacances

Cette année, plutôt que la gite et la voiture, j'ai privilégié le transport par TGV et choisi la formule "Village-Vacances" tout compris  avec animations journalières et deux sorties "découverte" (voir plus bas). Les tarifs basse-saison sont intéressants et permettent à mon avis d'obtenir un meilleur confort de séjour qu'en haute saison. 

Le village-vacances Le Junka *** possède une piscine extérieure chauffée, espaces de restauration...

... vastes terrrasses, salon TV, bibliothèque, salle de spectacle ...

J'ai également apprécié la cuisine locale (servie à l'assiette) qui est de qualité.

Adresse mail : lejunka@artes.asso.fr

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Sortie au Courant d'Huchet

La première sortie organisée se déroule à Léon à moins de 15 kms de Vieux Boucau. Le programme indique une promenade en barque sur le lac de Léon.

Le site est admirable. Il est classé réserve naturelle, c'est le plus diversifié et le plus riche de la région, que ce soit au niveau des écosystèmes ou du biotope.

L'embarcadère

Ce sympathique batelier va emmener 6 personnes en galupe (barque traditionnelle à fond plat) le long du bras d'eau reliant   l'étang de Léon et l'océan Atlantique.

C'est une véritable épreuve sportive pour les bateliers. Ceux-ci répondent aimablement à toutes nos questions concernant la découverte de cet endroit magnifique dont-ils sont très fiers.

Ce type de navigation  permet de découvrir une succession de paysages entre marécages, tourbières  et dunes, où nichent de nombreuses espèces animales insoupçonnées et protégées dont 200 espèces d'oiseaux, loutres, visons, hérons     cendrés, cistudes (tortues) et  quantité de poissons.   En effet le courant en regorge et est devenu un lieu apprécié des pêcheurs: La nasse était utilisée par les   pêcheurs pour la capture des anguilles.

Peu à peu le lac se rétrécit et devient une rivière au cours tumultueux.

Ici un passage délicat.

On a l'impression de pénétrer dans la forêt amazonnienne, ce lieu est d'ailleurs surnommé "l'Amazonie Landaise" !

Les berges sont particulièrement riches en flore avec notamment ses célébres   cyprés chauves, ses arums ainsi que d'autres variétés... Elle constitue une réserve naturelle appréciée des botanistes.

On est souvent obligé de baisser la tête afin de passer sous les arbres !

Ici une autre barque effectue le trajet retour...

... à contre-courant, le batelier s'aide alors d'une perche.

A cet endroit délicat, il faut accoster et rembarquer un peu plus loin pour effectuer le retour.

Finalement cette extraordinaire promenade aura duré deux heures. De l'avis général elle laissera un formidable souvenir à tous.

NDLR : Curieusement au moment où j'édite cet article, la chaîne TF1 vient de diffuser un reportage sur cet endroit dans son journal de 13 h !  

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Sortie en Forêt Landaise

Par une grosse chaleur, notre seconde sortie est pédestre. Elle permet de découvrir la Forêt Landaise tout en nous mettant quelque peu à l'abri du soleil.

La forêt de Vieux Boucau est composée essentiellement de pins maritimes, de chênes-liège et de quelques chênes-verts. Elle appartient au massif forestier des Landes de Gascogne qui s'étend sur les départements des Landes, de Gironde et du Lot et Garonne. Avec une surface de près d'un million de kms², c'est le plus grand massif forestier d'Europe. Cette forêt est essentiellement privée : 10% seulement appartiennent à l'Etat et aux collectivités locales.Le reste appartient à de nombreux sylviculteurs.

Le groupe de marcheurs

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Sortie en Espagne

Cette troisième sortie va nous emmener à la frontière espagnole et à San Sébastian.

Il fait beau et nous sommes nombreux à prendre le car.

Nous nous arrêterons à Behobia (Béhobie en français). Malheureusement le temps est couvert.

Cet ancien poste frontière est bien connu des frontaliers français pour la vente de certains produits qui sont moins chers qu'en France (alcools, tabac, carburant ...).

La jolie petite église de Béhobia

Le Centre-ville

Le fleuve côtier frontalier Bidassoa sépare la France de l'Espagne sur une dizaine de kms.

Nous gravirons ensuite la montagne du Guipuscoa situé dans la province basque-espagnole, juste au sud de la frontière franco-espagnole. Il fait face directement au Golfe de Gascogne et sur l'estuaire de la Bidassoa. Son point culminant est modeste : 543 mètres.

Malgré le temps très couvert j'ai pu capter ce joli panorama.

Nous avons perdu beaucoup de temps et ce n'est qu'à 16 heures que nous arriverons à ce restaurant Aginaga Sagardotégia à Usurbil qui est aussi une cidrerie.

Paysage Basque espagnol pris depuis le restaurant.

Nous avons été très surpris par les énormes côtes de boeufs qui seront grillées à notre intention !

La salle est suffisamment grande pour accueillir  250 personnes.

Notre accompagnateur basque nous fait une démonstration de tirage au fut. Selon la tradition, chaque personne s´approche au tonneau librement pour prendre avec son verre directement le jet de cidre qui sort des tonneaux qui sont dans la salle à manger. Chaque tonneau est ouvert par ordre, et selon la tradition basque, cet ordre est important car de chaque tonneau sort une cidre de goût différent, ceci amène un choix chez le consommateur après les différentes dégustations, et  chacun choisit le cidre du tonneau favori.

"Photo-souvenir" d'un repas pantagruélique. Au menu : Omelette de morue, morue avec piments, grande côte de bœuf, dessert: fromage brebis, coing et noix. Vin rouge ou rosé de pays à volonté.

Hélas nous avons perdu beaucoup de temps au restaurant et nous n'aurons pas la possibilité de visiter la très belle ville de Sans Sébastian autrement qu'à bord du car. Sur cette photo on découvre le Mont Urgull surmonté d'une statue de Jésus Christ.

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La Fin du séjour en passant par Dax

8 jours sont passés et ce beau séjour hélas se termine trop vite. C'est dimanche et Il est temps de prendre la direction de Dax où le train m'attend le lundi matin. Il fait très beau et en attendant j'ai toute l'après-midi pour découvrir cette ville.

En arrivant à Dax par le Vieux Pont sur l'Adour on est surpris par les dimensions et l'architecture des deux grands hôtels qui bordent l'Adour. Au premier plan le Splendid Hôtel (Arts-déco) et l'Hôtel des thermes  au second plan (architecte Jean Nouvel),

Je suis également étonné  de découvrir cette ville pratiquement déserte. Il fait très beau, à croire que tout Dax ou presque est parti sur le littoral très proche.

L'Atrium (Art-déco)

La source de la Néhé a été construite au XIX^e siècle sur l'emplacement supposé des anciens thermes romains.

 La fontaine chaude a un débit journalier de 2 400 000 litres d'eau, à la température de 64°.

Le Parc Théodore Denis

Le kiosque à musique

Les arênes se situent au fond de ce parc

Le Vieux pont de l'Adour

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NDLR : La Totalité des photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur de ce blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans l'accord de celui-ci.