Le 22 octobre 1797, le français André-Jacques Garnerin devenait le premier homme à effectuer un saut en parachute. Cet aérostier atterrira notamment à Trélon en 1801.

Extrait de L'Illustration de 1942 qui relate cet atterrissage :

Merci à Michel Bombart qui m'a communiqué cette information 

Cette cpa pas si courante, nous montre ce lieu-dit qui marque la fin du massif forestier Trélonnais et le début des premières constructions lorsque l'on vient de Liessies ou d'Eppe-Sauvage. Le nom de cet endroit est lié à la présence d'une forge et de deux  fourneaux nécessaires à l'exploitation du minerai de fer à partir de 1785. L'exploitation minière se terminant en 1870  (voir lien).

http://chrisnord.sportblog.fr/705733/TRELON-Les-mines-de-fer-vers-1826/

Le même endroit aujourd'hui.

Le Centre d'entretien routier (CER) de Trélon est maintenant terminé. Ce sont presque 3,5 millions d’euros TTC qui ont été investis par l'ex Conseil Général pour sa construction. Les 14 employés du site de Trélon sont chargés de l'entretien des 306 kms de routes départementales dans les 12 communes du nouveau canton de Fourmies. Durant la période hivernale, ils sont également chargés du déneigement et du salage préventif.

Le CER situé à proximité de l'axe vert  a été parfaitement intégré dans l'environnement, notamment grâce à sa toiture végétalisée. Il est à peine visible depuis le site existant de l'ancienne gare ci-dessus. 

L'Hospice peu de temps après son inauguration (Photo Drouart Trélon)

De nombreuses festivités étaient prévues toute la journée.

A l'intérieur du château une plaque commémorative rappelle l'èvènement.

Remerciements à Michel Bombart qui m'a aimablement communiqué le programme de cette journée mémorable.

J'avoue que lorsque j'ai été confronté à cette superbe carte-photo répertoriée comme faisant partie de Trélon, je fus très perplexe. J'ai même pensé un instant qu'il y avait là une erreur ! Mes doutes furent vite levés lorsque je découvris que le verso faisait apparaître un cachet avec la mention "Photo Drouart Trélon". Je fis alors le rapport avec une porte cochère se situant dans le centre-ville et dès lors, plus de doute possible, il s'agissait bien de Trélon. Cette carte-photo fait sans doute partie des plus belles jusque là éditées, et ceci pour plusieurs raisons : Son animation exceptionnelle, la présence de cette automobile qui pourrait bien être une Citroën torpédo B2 de 1925 et enfin la présence de toutes ces façades qui nous renseignent un peu plus sur l'activité commerciale de l'époque. Je sais qu'un Trélonnais est sur le point de se rendre acquéreur de cette "perle" et je lui souhaite de réussir cette transaction. 

Ci-dessus le même endroit aujourd'hui. Hélas il a beaucoup perdu de son animation d'antan.

Voici ci-dessous deux très belles "photos-souvenir" qui m'ont été confiées par Hervé Février que je remercie. Elles ont été prises au moment ou peu de temps après l'inauguration en 1982 de l'extension de   l'ancienne Maison de retraite des Carmes voulue par Marcel Beaumez qui était alors maire de Trélon.  Aujourd'hui désaffectée elle a été remplacée par un nouvel EHPAD  inauguré en 2013. Ces photos sont intéressantes car elles nous montrent les religieuses de la Congrégation polonaise présente dans l'établissement depuis 1930. Celles-ci quitteront progressivement Trélon pour retrouver leur patrie d'origine jusqu'à la fin du XXe siècle. Au milieu des soeurs et en partant de la gauche, on reconnaît l'Abbé Faniard* curé de la paroisse et aumônier de l'établissement, à ses côtés Madame Sailly, la directrice de l'époque, puis Marcel Beaumez*, maire de Trélon, derrière lui Hervé Février qui fait partie du service administratif.

Ci-dessus, une autre photo élargie à une partie de l'ensemble du personnel.

L'ancienne Maison de retraite des Carmes aujourd'hui. Elle est sans affectation depuis 2013

*L'Abbé Jean-Marie Faniard (1927-1996) fut curé d'Ohain en 1967 et de Trélon en 1972. Il fut un contemporain de Marcel Beaumez (ici à droite) qui était docteur-vétérinaire et qui fut maire de Trélon jusqu'en 1989. 

Afin de compléter mon article du 18 octobre 2014 qui concerne la libération de TRELON-GLAGEON le 2 septembre 1944, j'ai pensé utile d'ajouter le document-photo qui suit ainsi que divers témoignages :

Il nous montre un char allemand du type "Tigre" immobilisé et en feu dans la rue Clémenceau à hauteur du menuisier Joiris (aujourd'hui Pozzobon), voir photo contemporaine ci-dessous :

Nous sommes le 2 septembre 1944 et selon M. Decrouez c'est un peu la confusion car on ne sait pas très bien si les allemands sont encore là ? En tout cas il reste bel et bien un char allemand rue Clémenceau (le dernier), il est en position d'attaque et tire en direction d'un char américain qui riposte immédiatement. Le char allemand a une chenille sectionnée et, tandis que ses occupants s'enfuient, M. René Décrouez (père) lance une grenade à l'intérieur de la tourelle du char comme pour l'achever. Les quelques jours qui ont précédé la libération ont été des jours de fête, mais aussi des jours au cours desquels on a réglé les comptes. Les troupes américaines étaient à peine entrées dans la commune que déjà un résistant se mettait à la recherche d'un Trélonnais ayant eu des accointances avec l'envahisseur ! Il n'aura pas de mal à la retrouver et à lui administrer une douloureuse raclée. Le collaborateur décédera quelques jours plus tard. Peu après, c'est Abel Letoret, garde-champêtre de son état, qui, du haut du balcon de la mairie, donnera la liste des collaborateurs !

Au final, c'est à 18h30 que Trélon sera définitivement libéré

Le Lieutenant Henri Marais est officier des Forces Françaises de l'Intérieur et commandant du secteur de Trélon. Il indique que les derniers jours de 1944 sont caractérisés par l'intensification des opérations de harcèlement sur les moyens de communication férroviaires et routiers. C'est ainsi que des actions nocturnes sur les routes Nationales Avesnes/Trélon - Chimay/Trélon - Trélon/Liessies et Fourmies/Anor, en utilisjant des crève-pneus et des charges de plastic qui occasionnent la destruction de 6 camions de troupes et de 4 camions de matériel. Des voitures de liaison et des side-cars sont également atteints. A l'aube du 2 septembre, il est prévisible que les troupes alliées arriveront dans la journée. Je suis avec mes hommes,dans la forêt de Trélon, très exactement à la carrière du Château Gaillard où il est procédé à la distribution de ce quil reste d'armes individuelles. Des équipes spécialisées dans l'attaque des chars rejoignent les postes qui leur ont été assignés. Nos agents de liaison me signalent l'arrivée des Américains à Fourmies dès 9h30. En collaboration avec les résistants, la ville est "nettoyée" à 14h30. Mais dès 13 h des chars américains arrivent à "La Carnaille" et se trouvent sous le feu de 2 tanks allemands. Des volontaires du Groupement peuvent donner la position exacte aux alliés qui en détruiront un, l'autre battant en retraite.

«C'est le plus beau jour de notre vie»

A 16 h, les Américains traversent Ohain et arrivent à Trélon vers 18 h. C'est la liesse ! Les civils remontent des caves qui les abritaient. Je fais moi-même la liaison avec un capitaine de l'armée française (Pinon) à qui je communique tous les renseignements concernant la région, je lui remets également un puilote de forteresse volante qui était abrité depuis 6 semaines dans notre maquis et qui s'impatientait d'être inactif. Tout ce monde et d'autres dont je n'ai plus le souvenir passent la soirée à la maison. «C'est le plus beau jour de notre vie à tous».

Ci-contre une des rares photos d'Henri Marais en 1942. Il est alors président du tout nouveau club de football Trélonnais). Il passera sa carrière professionnelle à Trélon comme Ingénieur des Ponts et Chaussées jusqu'à sa retraite qu'il passera également à Trélon.

(Remerciements à Serge Trotin pour son active participation)

Lien connexe : Cliquer ICI

Retour en images avec un reportage de Gérard Lemaire :

Mon ami Guillaume Louÿs-Jupiter dont j'ai déjà vanté les mérites ici (voir lien ci-dessous) nous gratifie  régulièrement de  clichés magiques dont-il a le secret. On sait qu'il capte les facéties de la nature comme personne, mais ce que l'on aime aussi chez lui c'est sa façon de manier fort bien les mots pour agrémenter le commentaire parfois "technique" qui accompagne chacune de ses photos.

Je vous livre ci-après le commentaire qui accompagne cette photo prise hier samedi :

« Une température aux alentours de 0°/1° et un petit vent de NE ridant l'onde de l’Étang du Hayon contribuaient à rendre l'ambiance relativement désagréable dans ce charmant coin de la Fagne de Trélon.
Cet endroit, pourtant classé en ZNIEFF et ZICO, n'était pas le lieu d'une "agitation ornithologique/aviaire" hors du commun. Bien loin de ce qui peut s'observer au niveau du Val-Joly, pourtant tout proche, depuis environ deux semaines :

http://www.infoclimat.fr/photolive-photos-meteo-189844-l-envolee-de-la-brume.html?&auteur=4233

« L'absence de brume aura fait perdre de son charme habituel et mystérieux aux roselières de l'étang. Le soleil aura tenté et réussi une très brève percée au ras de la cime des arbres en dépit des compactes masses nuageuses. L'espace de quelques minutes, le temps de bien rougeoyer, pas plus. Il sera ensuite ressorti, fade et dispensable, pendant environ une demi-heure aux alentours de 8h.
La fraîche grisaille ne devrait plus guère nous lâcher pour la journée (et même le week-end...) désormais. Encore une journée d'foutue ! ».

Les Barbares (BL inside) ?

http://hithlum-on-earth.skyrock.com/

Bonne journée à toutes et à tous !

Bonne journée à toi aussi Guillaume !

Chris

Lien connexe : Cliquer ICI

Cette belle cpa des années 60 nous montre cette rue du centre-ville qui rejoint la Grand-Place et autrefois appelée Grand'rue. J'ai zoomé celle-ci afin de mieux découvrir les commerces présents à cette époque ...

... Outre La Maison de La Presse (Dumesnil), toujours en activité aujourd'hui, on peut reconnaître une épicerie qui porte l'enseigne "Familistère" (Collignon). Juste au dessus avec son porche, c'est le magasin d'électro-ménager (Léon Lossignol) ...

... et tout au fond un autre magasin d'alimentation avec son enseigne "Vins Nicolas" (René Dupin). 

Liens connexes :

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2013/04/10/26897242.html

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/10/24/22458797.html