Sur cette belle cpa du début du XXe siècle on découvre un endroit de cette rue qui servait d'abreuvoir pour les chevaux (voir lien). Cette rue portera pour un temps le nom de rue de la Fontaine. Elle s'appellera ensuite rue du ruisseau et parfois, rue de la rivière. C'est aujourd'hui la rue Hector Dufresnes.

Le même endroit verdoyant d'aujourd'hui ne manque pas de charme

Lien connexe :

 http://chris59132.canalblog.com/archives/2013/09/20/28054459.html

Merci à Jacky Thibaux (originaire de Trélon) qui m'a transmis ce livre en ces termes : « Voici un bouquin sur le réseau de la résistance en 14-18 de la Dame Blanche. Au point 16 (section territoriale d’Avesnes), la rencontre du 12 juillet , concerne  mon grand père Jules Letoret qui emmena M. Cardon, condamné à mort, vers la frontière belgo-hollandaise et fut arrété le 22 juillet et interné au bagne de Sedan».

Je me suis procuré dernièrement cette jolie pièce frappée spécialement pour le centenaire de la première guerre mondiale. Je la partage avec vous. J'ai déjà beaucoup parlé de ce conflit sur mon premier blog en lui consacrant une rubrique de 10 pages (cliquer ICI). Cependant, au cours de cette année, je reviendrai sur les différentes manifestations qui j'espère, auront lieu dans notre région qui a particulièrement souffert de cette guerre. Pour l'instant, force est de constater que d'autres évènements prennent le dessus. J'ose espérer que  les municipalités, les associations locales, les enseignants... et chaque citoyen, à son modeste niveau, participeront  pour faire que cette année du centenaire soit à la hauteur des souffrances endurées par nos familles.

NDLR : Si vous possédez des photos, documents ... concernant cette période et susceptibles d'être publiés, vous pouvez me joindre en cliquant dans la rubrique "contacter l'auteur". Merci d'avance.

Demain je publierai un livre sur le  réseau de renseignements trop peu connu "La Dame Blanche" qui  s’étend sur les territoires occupés par les Allemands durant la première guerre. On verra que l'Avesnois n’échappe pas à cette organisation où il sera notamment question de Trélon. 

Ce soir, l'excellente chaîne TV ARTE diffuse un film à ne pas manquer. Ce film s'inspire de plusieurs faits réels. Pendant la première guerre, environ 2 500 soldats français ont été condamnés à mort par les Conseils de guerre  dont un peu plus de 600 furent réellement  fusillés "pour l'exemple" par l'armée pour des motifs divers (abandon de poste, mutilations volontaires, refus d'obéissance, etc.), les autres ayant vu leur peine commuée en travaux forcés. 

Voici une nouvelle cpa de cette rue très commerçante du centre-ville. Nous sommes au début des années cinquante et la circulation automobile est encore très limitée.

Ci-dessous d'autres aspects de cet endroit avec des cpa déjà parues sur le site et placées chronologiquement :

Le 15 avril 2011 je publiais un article sur cette ancienne verrerie avec la cpa ci-dessous (début du XXe siècle). Je m'intérrogeais alors sur l'existance aujourd'hui de ces vieux bâtiments chargés d'histoire. Il se trouve qu'un visiteur assidu de mon blog, qui est aussi un de mes amis sur facebook, vient de m'apporter la solution. Il m'a fait parvenir une photo qui témoigne de la présence de l'habitation qui se situe entre la rue de la Papeterie et la rue de l'Ancienne verrerie.

Après vérification, et même si c'est sous un angle différent,  pas de doute, c'est bien cette habitation du XVIIe siècle que l'on peut découvrir sur street view.

(Merci à Mickaël Tilmant pour sa perspicacité)

Les gens de ma génération se souviennent encore des magnifiques affiches touristiques qui apportaient un peu de chaleur aux froides salles d'attente des gares. Celles-ci nous invitaient au voyage par le train et ventaient les nombreuses stations balnéaires ou de sports d'hiver de notre beau pays.

Très recherchées par certains collectionneurs, certaines de ces affiches sont parfois réalisées par les plus grands illustrateurs de l'époque et font l'objet d'expositions. C'est le cas ci-dessus pour l'artiste Bernard Villemot (côte Basque). Elles nous montrent également les débuts de la publicité et du marketing.

Cette très belle affiche d'Avesnes sur Helpe doit être particulièrement rare car elle est mise à prix 180 euros sur un site de ventes aux enchères. Avis aux amateurs !

Les images historiques que je vous propose aujourd'hui sont exceptionnelles !

Elles concernent la destruction de Maubeuge lors de l'invasion allemande en mai 1940. Après le bombardement de la Luftwaffe, la 28e division d'infanterie de la Werhmacht s'occupera d'incendier les bâtiments épargnés. Le centre ville historique sera détruit à 90%.

Ci-dessous, voici la vidéo de laquelle sont tirés certains extraits ci-dessus. 

 Pour passer en mode "plein écran", n'oubliez pas de cliquer sur l'icône en bas à droite du lecteur. Pour sortir appuyer sur la touche échap

Dans le deuxième quart du XXe siècle, de rares et belles cartes postales colorisées ont été imprimées avec un cadre. C'est le cas ici pour le Château des Carmes (côté nord). C'est du plus bel effet.

Le côté nord de ce bel édifice aujourd'hui.

Ci-dessus une autre cpa encadrée, toute aussi jolie que la précédente. Il s'agit des deux pavillons de la Gare qui veillaient à une des entrées secondaires du château de Mérode.

Aujourd'hui, les deux pavillons sont devenus des immeubles locatifs.

Les six premières cartes postales sont antérieures à 1914 et comptent  parmi les plus anciennes. En effet, elles nous montrent le premier ouvrage en brique érigé en 1869 pour permettre à la ligne de chemin de fer d'enjamber la Vallée de l'Helpe.

Il est doté de 6 arches, c'est pour cette raison qu'il fut longtemps surnommé les "Six ponts". 

Avant qu'il ne soit construit, les ingénieurs de la Compagnie des chemins de fer du Nord, souhaitaient aménager une énorme butte qui aurait coupé la ville en deux...

... mais suite au mécontentement de la population et à l'intervention des autorités locales, le projet fut abandonné. 

Ce premier viaduc sera détruit le 25 août 1914 par le génie militaire français afin d’empêcher ou retarder l'avance de l'armée allemande.

La rare et très belle cpa ***  ci-dessous  nous montre un aspect inédit de ce premier viaduc. 

Mais l’occupant ne tarde pas à reconstruire un second viaduc, d’abord en bois, puis en « dur ».

A bien des égards, l'histoire de ce viaduc n'a rien à envier  au pont de la rivière kwai qui fit l'objet d'une super production cinématographique en 1957. 

En 1918, un troisième pont en « dur »est construit par les allemands. Il est alors constitué de six plots massifs en maçonnerie supportant un tablier métallique. Ce tablier sera transformé dans les années qui suivent la fin du conflit, mais les pilastres subsisteront (voir les 4 cpa qui suivent).

Mais l'histoire du viaduc ne s'arrête pas là. En effet, il faillit être détruit à nouveau  par ceux-là même qui l’avaient édifié. Le 9 novembre 1918, à la veille de la libération de Fourmies, les occupants prennent la même décision que le Génie français en 1914 : Le viaduc doit sauter !

C'est grâce à deux courageux Fourmisiens (Alphonse Petit-Burlion et Abel Muny) et deux déserteurs sarrois (Guillaume Marcelin et François Schira) que la destruction du viaduc sera évitée, ceci contrairement à tous les autres ponts de la région pour lesquels j'ai déjà évoqué ici les nombreuses  destructions.  

Ici on peut voir le 3ème viaduc traversé par un autorail dans les années 50.

Finalement, Il faudra attendre l’aménagement de la transversale Est-ouest de la ville au milieu des années 70, pour qu’un nouvel ouvrage moderne, ne comportant plus que deux piliers en béton, enjambe la nouvelle 2x2 voies de l’avenue Charles de Gaulle.

Ci-dessus, une très jolie cpa du début des années soixante avec les automobiles de cette époque. Ci-dessous, le même endroit cinquante ans plus tard. Hormis les véhicules, rien n'a fondamentalement changé.