Grâce aux actualités de l'époque, cette vidéo relate bien les principaux évènements de l'année 1953, tant en France que dans le monde.

N'oubliez pas de cliquer sur l'icône en bas à droite du lecteur pour passer en mode plein écran

Les cpa sur Féron ne sont pas nombreuses. En voici une du début du XXe siècle qui nous montre ce qu'était la Place à cette époque. On y trouve un petit kiosque entouré de becs de gaz, mais surtout un important corps de ferme ainsi que divers engins agricoles de l'époque.

Ci-dessous, le même endroit aujourd'hui. La ferme a disparu pour laisser place à un espace vert d'une propriété privée. Le kiosque a lui aussi disparu et la sculpture contemporaine d'un violoniste vient agrémenter l'endroit. A gauche, les habitations ainsi que la grange ont été parfaitement restaurées

Cette superbe cpa colorisée nous montre la marquise de Castellane entrain de s'adonner aux plaisirs de la pêche dans l'étang qui existait alors dans l'enceinte de la ferme. Le château de Charles Talleyrand-Périgord fut démoli vers 1905. Après son décès en 1838, c'est sa nièce, la duchesse de Dino, qui héritera du domaine et le transmettra ensuite à sa fille qui deviendra la marquise de Castellane.

Une lettre de la duchesse de Dino, écrite vers 1830, décrit parfaitement l'environnement dans lequel elle se trouve : «Nous sommes ici dans le plus singulier lieu du monde. Ce n'est point un château, nullement une maison de campagne, point du tout une ferme. Ce n'est que la maison isolée d'un maître des forges, placée entre un étang et une usine, entourée d'une prairie et  cernée par d'immenses forêts qui contiennent les plus beaux arbres qu'on puisse voir. Point d'autre vue que celle des bois, point d'autre bruit que celui du marteau des forgerons; du reste, un silence, une retraite, un repos absolu. Monsieur de Talleyrand y travaille, et j'y rêve ... Point de voisins, point de passants, rien que la vie contemplative. J'y trouve parfois quelques souvenirs d'Allemagne. J'en trouve la belle végétation, mais bien aussi le peu de chaleur, même en été. Ceci est froid, et s'il pleut, facilement humide. A tout prendre, c'est fort joli, mais parfaitement le contre-pied de Valencay !...»

Sur ce tableau on découvre la ferme et le château tel qu'il était avant sa destruction

Ci-dessous, la petite église de Sains du Nord dans une version colorisée de 1906

 Liens connexes :

http://chrisnord.sportblog.fr/736116/SAINS-DU-NORD-L-Eglise/

 http://chrisnord.sportblog.fr/829279/SAINS-DU-NORD-L-eglise/

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/10/16/25349604.html 

C'est parfois à l'occasion du débarras d'un grenier ou lors d'un déménagement que l'on peut  trouver d'anciens journaux. C'est le cas ici avec cet exemplaire n° 785 du 13 février 1965. Il nous transporte presque 50 années en arrière, j'avais alors 19 ans. C'est avec curiosité que l'on feuillette les pages jaunies où on retrouve pêle-mêle l'actualité de l'époque, les faits divers, des publicités ou des noms qui nous sont familiers... Soudain on s'aperçoit que le vieux journal a mal vieilli et n'a pas supporté d'être lu à nouveau, ses pages  s'effritent et tombent en lambeaux. On est alors saisi par l'angoisse du temps qui passe et l'on se sépare très vite du vieux journal qui nous ramène un peu trop à notre devenir. Cependant, avant de m'en séparer définitivement, j'ai voulu lui rendre un peu de vie en partageant avec vous certaines pages qui, ainsi restaurées et numérisées, vivront encore longtemps je l'espère, pour témoigner de l'actualité locale d'antan.

A la une on peut voir un article sur l'incendie de l'Institution Saint Pierre qui aurait pu être dramatique. On parle également du célèbre rallye des routes du Nord avec pas moins de 88 équipages qui vont sillonner le Sud-Avesnois. Je me souviens très bien du passage annuel de ce rallye qui était très spectaculaire et qui se déroulait le soir.A cette époque les bals de nuit, comme ici à Glageon, existent encore mais plus pour très longtemps. Les années "yéyé"sont passées par là. Les publicités sur le vin (Vinolux) ou sur le bière (Rona) ne font pas encore l'objet de la mention obligatoire : "à boire avec modération", le taux d'alcolémie et la vitesse des voitures ne sont pas soumis à des contrôles, la ceinture de sécurité n'existe pas, tout comme le contrôle technique. Ces tolérances de l'époque expliquent hélas les nombreux accidents graves et mortels surtout chez les plus jeunes. C'est justement cette année là que deux de mes camarades et moi-même  sortiront miraculeusement indemnes d'un accident grave.

Tout comme aujourd'hui, en février 1965, les élections municipales auront lieu en mars prochain et un tour d'horizon des communes du canton de Trélon fait l'ojet d'un reportage chaque semaine. Ici c'est le village d'Ohain qui est à l'honneur. On retiendra essentiellement que les habitants d'Ohain sont sympathiques, certes, mais j'espère que c'est sans faire de comparaison avec les habitants des communes voisines !

Toujours à propos des Municipales, voici ci-dessous l'éditorial à la une du journal qui curieusement pourrait encore aujourd'hui être d'actualité dans le même hebdomadaire !

En page deux on retrouve toujours la rubrique "sur nos écrans". A Fourmies on compte encore trois salles de cinéma en activité. Au Palace, durant 7 scéances, on propose un péplum. C'est une superproduction en ultra panavision 70mm, avec une pléiade d'acteurs de renom. Au Rex c'est un film français audacieux qui est proposé durant 4 scéances dans une salle chauffée à 25° minimum (c'est l'hiver !). Au Familia on joue "Il était 3 flibustiers"

En page trois on découvre avec stupéfaction que Claude François est attendu le 15 mars prochain au Théâtre Municipal. Je n'ai plus le souvenir de cette tournée avec Michèle Torr et Les Missiles (sacré dollar).Est-il venu ? En tout cas le chanteur âgé de 26 ans n'en est qu'à ses débuts. Sa première tournée n'ayant eu lieu qu'en 1964. Il faudra attendre 1966 pour le voir en tournée accompagné des Clodettes. A noter également que beaucoup de nos soldats éloignés de leur foyer sont abonnés au journal qui leur permet d'avoir des nouvelles du Pays. C'est pourquoi une rubrique intitulée "chronique des militaires" leur est réservée et dans laquelle ils peuvent correspondre. 

En page 4 on apprend qu'un nouveau Prêtre est arrivé à Wignehies. Il s'agit de l'Abbé Gauthiez qui vient de Douai. 

Je vous ferai grâce de la page sportive ou agricole, de la page magasine pour Madame et sa rubrique culinaire, des petites annonces très recherchées à cette époque... Cet hebdomadaire local, qui existe encore aujourd'hui, était particulièrement complet et jouissait d'une grande notoriété et d'une importante diffusion dans de nombreux foyers du Sud-Avesnois.

Ce document commercial daté de 1879 nous informe que les Verreries noires de Trélon et d'Anor possédaient conjointement un dépôt à Libourne. On savait que la verrerie Trélonnaise fabriquait des bouteilles de champagne, mais également des bouteilles bordelaises comme l'indique très clairement ce document.

Cette belle cpa nous montre l'église et la Place au temps des Peugeot 2O2 et Renault Juva 4, à la fin de la première moitié du XXe siècle.

Les cpa sur Ohain ne sont pas légion et surtout les vues aériennes. Depuis la création de mon blog je n'en ai édité qu'une seule! Cette belle "Lapie"qui doit dater des années cinquante n'en a que plus d'intérêt. Elle nous montre une belle prise de vue sur l'église et une partie de la Place.

Voici un nouvel aperçu de cette rue dans les années trente. Au premier plan à gauche on peut découvrir le magasin de confection "Aux Fabriques Franco-Belges", juste à ses côtés le magasin des Nouvelles Galeries.

J'ai pris ces deux photos chez moi à 17h35 précises, au moment où se produisait un violent coup de vent, aussi brutal qu'inattendu, accompagné d'un ciel très menaçant. Restons prudents car le temps actuellement est fortement perturbé et risque de l'être encore pour pas mal de temps.

Le 25 décembre à 15h23, j'étais du côté de Pont à Marcq alors qu'un autre phénomène rare se produisait. C'était un double arc en ciel que j'ai photographié en pensant précisément que le temps qui allait suivre risquait d'être fortement perturbé.