Il est né à Toulouse le 21 mars 1890 de parents ariégeois, qui s'installent trois ans plus tard à Trélon (Nord) où son père avait été nommé facteur. Il y passera une partie de sa jeunesse et y fera ses études primaires et obtiendra son C.E.P en 1901. Denis Saurat fréquentera ensuite les universités de Lille, de la Sorbonne, de Londres et de Glasgow. Il sera nommé en 1919 à l'université de Bordeaux où il enseigne la littérature anglaise. En 1924 il est nommé directeur de l'Institut Français à Londres, et il enseigne, à partir de 1926, la littérature au King’s College de Londres. Ecrivain fécond, poëte d'expression occitane, lié à la littérature anglaise, spécialiste de William Blake, il est l'auteur d'une œuvre nourrie d'ésotérisme et de pensée cathare.

Durant la seconde guerre mondiale, il rejoint le général de Gaulle dès le lendemain de l'appel du 18 juin 1940. Le 11 juillet 1944 un V-1 détruit sa maison londonienne, blessé, sa santé est désormais fragile. Après la guerre il reprend ses cours au King's College. Admis à l'éméritat en 1950, il s'installe à Cimiez, près de Nice, où il meurt le 7 juin 1958 d'une attaque cardiaque.

Quelques unes de ses oeuvres parmi tant d'autres :

 Le Collège de Trélon inauguré en 1971 porte son nom

Bien qu'ayant déjà un parfum d'arrière saison, le beau temps de ce dimanche incitait à la promenade. C'est en forêt que nous nous sommes rendus, peut-être avec l'idée d'y trouver quelques champignons. C'est au bout d'une demi-heure de marche que nous avons trouvé une lépiote, puis beaucoup d'autres. A l'image d'autres champignons il existe plusieurs variétés de ce champignon. Il s'agit ici de la lépiote mamelonnée (voir photo).

Cette lépiote est plus pâle que la lépiote déguenillée ou la coulemelle. Le sommet de son chapeau comporte un mamelon (d'où son nom). La teinte est de couleur crème parsemée d'écailles brunes. Le chapeau peut mesurer jusqu'à 15 cm de diamètre et le pied atteindre 18 cm de haut pour 1 cm de diamètre. L'anneau est coulissant. Cette variété est plus fréquente en bordure des bois que des sous-bois et elle recherche davantage la compagnie des feuillus que des résineux.

Chacun a sa façon de cuisiner les champignons. Néanmoins, c'est souvent la méthode la plus simple qui se révèle la meilleure :

Après avoir éliminé les pieds, il faut nettoyer soigneusement les chapeaux. Dans une poële, faire fondre du beurre et faire revenir un oignon. Ajouter les chapeaux coté lamelles puis retourner ensuite les châpeaux . Ajouter sel et poivre. Lorsque la totalité du jus de cuisson s'est évaporée, vous pouvez servir, soit dans une assiette ou mieux encore sur une tartine de pain beurrée.

Ces champignons peuvent aussi se préparer à la façon des escalopes panées, en trempant les chapeaux dans de l'oeuf battu puis dans la chapelure. On peut aussi les consommer grillés avec de l'ail et du persil mais également en friture.

J'ai toujours été fasciné par ce petit animal. Je l'admire pour son côté travailleur infatigable, mais je le déteste en temps que jardinier. J'ai donc appris depuis longtemps à le piéger. J'ai capturé ce beau spécimen alors qu'il commençait à jardiner un peu trop ma pelouse. Je ne piège pas systématiquement car cet animal est utile, il est même protégé dans certains pays. Grâce à ces pattes avant en forme de "mains" armées de griffes redoutables pour ses travaux de terrassements, la taupe est capable de creuser 20 mètres de tunnel en une journée ! Elle accumule jusqu'à 3 kg de terre derrière elle avant de remonter celle-ci en surface pour former des petits terrils que tout le monde connaît sous le nom de muternes ou taupinières.

Autrefois la taupe était recherchée pour sa fourrure très soyeuse. Il existait même le métier de taupier qui pratiquait le commerce de cette fourrure. A noter que 600 taupes étaient nécessaires pour confectionner un manteau de fourrure (à la mode dans les années trente).

J'ai retrouvé cette ancienne photo de la fin des années 70. Elle nous montre les premiers pongistes Trélonnais et leurs shorts caractéristiques de cette époque. Ces "pionniers" occupaient alors des vieux bâtiments vétustes de l'ancienne Verrerie Parant (voir photo ci-dessous). La toiture était en tôles métalliques ondulées plus ou moins étanches et les ouvertures laissaient passer l'air et la poussière extérieure. Pas de sanitaires ni même un point d'eau. L'hiver pas de chauffage et une humidité ambiante rendant difficile la pratique de ce sport. Heureusement au début des années 80 une autre salle plus confortable, chauffée et isolée sera mise à disposition et permettra l'homologation du club (voir lien ci-dessous)  et une pratique normale de ce sport qui est toujours présent à Trélon.

Sur la photo, sauf erreur, ont été reconnus (de gauche à droite) : Raymond Keller, Pierre Leleux, Daniel Guilain, Michel Nachbauer, Christian Pavot, ?, Maurice Fagot, Evelyne Meurant, ?,?,?.

Les anciennes salles

(Pour retrouver l'historique du club, cliquez sur ce lien ci-dessous) 

TRELON - Petite histoire du Club de Tennis de Table - CHRISNORD TRELON (Nord)

Tout commence en 2012 lorsque Gérard Caudrelier (historien local) me contacte par mail, peu de temps avant sa disparition brutale, pour connaître l'historique du Club de Tennis de Table de Trélon. Il préparait alors l'écriture d'un nouvel ouvrage et avait besoin de renseignements complémentaires sur différentes associations Trélonnaises.

http://chris59132.canalblog.com

C'est parfois dans un grenier, à l'intérieur d'un vieux buffet au fond d'un tiroir, que l'on peut trouver de vieux souvenirs de famille sans importance mais qui sont souvent attendrissants.  Parfois on les détruit ou on les laisse là où ils étaient, sans trop savoir qu'en faire. C'est le cas ici avec des croquis naïfs réalisés au crayon signés par Achille Blaise, un ancêtre d'une famille bien connue d'Ohain. Celui-ci a visiblement dessiné à partir de cartes postales en noir et blanc de l'époque mais en y ajoutant, avec un certain talent, la couleur de ses crayons.

Les deux premiers croquis concernent la Place d'Ohain tandis que le troisième représente la Place de Bourges (Momignies)-Belgique.

Ci-dessous la carte postale dont s'est inspiré le dessinateur :

Merci à Marie-France Pavot-Hanon  pour le prêt de ces croquis.

Voici le magnifique Moulin Abbatial de Baives situé à proximité de l'église. L'enemble date du XVIIIème siècle, mais un linteau d'une ancienne ouverture indique la date de 1604. Il appartenait à l'Abbaye de Lobbes (Belgique). Il est alimenté par le Ruisseau du Roi qui passe sous la bâtisse après une chute d'eau de 2 mètres. Il n'y a pas si longtemps, un tilleul  âgé de plus de 350 ans se référant à la bataille de Rocroi (1643) était situé à l'entrée (voir plus bas). On aperçoit ici la base du tronc qui témoigne de son grand âge.

Sur cette autre photo on aperçoit bien les contreforts situés sur la façade arrière qui donne sur la rue d'Ohain.

Un des pignons du Moulin en arrivant à Baives

Le tilleul ici photographié en 2006

J'ai pris ces photos hier soir. Sur celle-ci le ciel est très gris côté sud tandis que du côté opposé le soleil couchant illumine les arbres. Les autres photos ci-dessous ont été prises côté ouest au coucher du soleil. A mon avis le temps instable que nous connaissons depuis plusieurs jours va perdurer encore.

Au Parc de l'Abbaye , j'ai retrouvé les 6 cygneaux, au pied de la vanne de l'étang. Ils sont visiblement en bonne forme et toujours sous la protection bienveillante de leurs parents. La population française de cygnes tuberculés est estimée entre 1000 et 1600 couples, ce qui est peu au regard d'autres pays voisins comme l'allemagne ou le Royaume uni. A noter que les cygneaux ne  pourront s’envoler qu’après 4 ou 5 mois. Ceux-ci étant nés en Mai, ils nous quitterons vraisemblablement vers la fin septembre.

(A suivre ...)

Festival "les impair(e)s" les 13, 14 et 15 août à Féron (près de Fourmies)
En attendant le retour des "Féron’arts" en 2018, le petit frère de ce festival ("les Impair(e)s") prend de l’ampleur et s’étalera sur 3 jours au lieu de 2 habituellement.
Au programme : marché du terroir ce dimanche, du théâtre de rue, des conteurs, un apéro champêtre, des concerts, des "portes-ouvertes" chez les artistes du village et des soirées « cabaret »

Non vous ne révez pas, ce dimanche, au coucher du soleil, un piano est apparu dérivant sur le lac. Il a fait escale face à la la station pour donner ensuite un très beau récital gratuit devant un public conquis.

Il faisait beau et les spectateurs en tenue estivale, furent ravis d'assister à ce spectacle inédit dans la région. Ci-dessous une petite vidéo de ce récital :