LILLE 3000 - RENAISSANCE
Ce samedi je me suis rendu à Lille afin d'assister à la Grande Parade d'ouverture de Lille 3000 Renaissance. Au programme : Chars, samba, percussions endiablées, marionnettes géantes, projections, paillettes, artifices ... Plus de 1500 participants ont défilé sur le thème du Brésil (associations, écoles de danse, habitants, conservatoires et écoles de musique, batucadas et les harmonies de la métropole lilloise). A cette occasion j'ai pris de nombreuses photos que je partage avec vous.
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VALENCIENNES - Journées du Patrimoine
Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes (façade avant)
Lors des journées du patrimoine dimanche passé, j'étais sur Maubeuge et j'avais appris que le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, après un an de travaux et 3 millions d'euros investis, allait rouvrir avec en prime une exposition intitulée "Rêveries italiennes". Je me suis donc rendu dans la ville natale du peintre Watteau et du sculpteur Carpeaux. Arrivé au Musée j'ai constaté que les travaux étaient bien terminés mais la porte d'entrée fermée ! J'apprendrai plus tard que l'inauguration officielle se ferait le jeudi ! Pourquoi à 4 jours des JEP n'a t-on pas ouvert ce musée gratuitement au grand public ?
L'entrée du Musée
Vue latérale du Musée
La façade arrière du Musée
Ici à gauche on aperçoit le kiosque (Place Verte)
Devant le kiosque, se trouve la colonne de la défense de Valenciennes en 1793. Elle est surmontée par une élégante sculpture (1902) qui est l'oeuvre de Gustave Crauk.
Conçu par l'architecte anversois Wencelas Gobergher et construit entre 1622 et 1625, ce bâtiment abritait un mont-de-piété, organisme de prêt sur gage destiné essentiellement aux plus démunis.
Actuellement à l'abandon, il devrait faire l'objet d'une reconversion en musée du patrimoine local
Juste à coté du mont-de-piété, au n°10 de la Place verte, on pouvait visiter cette vieille demeure, sans doute la plus ancienne de la ville. Elle est l'unique vestige de l'Hôtel de Potelles, propriété de Jehan de Carondelet, surintendant et confident de l'empereur Charles Quint. Elle fut construite en grande partie au XVe siècle et conserve des éléments de l'époque carolingienne. Elle est en cours de restauration et c'est le propriétaire lui-même, M. Morel, qui sert de guide. On est surpris par l’ampleur des travaux (des fondations jusqu'à la toiture) et par le souci du travail à « l’ancienne », notamment sur la charpente chevillée.
La même façade en 2008
La façade visible depuis la Place Verte garde la trace d'arches en plein cintre témoignant d'une très probable transformation intervenue en 1524.
L'édifice est remarquable pour sa voûte de briques à nervures de pierre et son escalier monumental en pierre du XVIe siècle. Elevé sur trois niveaux, il contient également des caves.
Vue sur l'arrière du bâtiment
A proximité de la Place verte on trouve la basilique N.D du Saint Cordon. Celle-ci a déjà fait l'objet d'une restauration coûteuse mais voilà maintenant qu'il est question de raccourcir, voire de supprimer le clocher !!!
Partant de la Place Verte je me rendis ensuite à la Place d'Armes qui n'est pas très loin. C'est le centre historique où se trouve l'Hôtel de Ville. Sur l'immense Place on pouvait découvrir le village des métiers d'art (vitraux, verrerie d'art, mosaïque ...) et bien sûr la démonstration du travail de la prestigieuse dentelle de Valenciennes par l’école des dentellières, patrimoine de Valenciennes depuis le XVIIème siècle.
L'Hôtel de ville a connu de nombreuses vicissitudes au cours des siècles, plusieurs fois incendié ou endommagé. A nouveau incendié en 1940, sa reconstruction ne s'achèvera qu’en 1958. Seule la façade sera conservée et restaurée sur laquelle viendra se greffer un bâtiment moderne. Le 26 septembre 1959, le maire, Pierre Carous, inaugura l'édifice reconstruit en présence du Général de Gaulle, Président de la République. La découverte de l'Hôtel de Ville étant au programme des JEP j'ai terminé la journée par cette visite.
Le Hall d'entrée
Dans le Hall d'entrée on pouvait notamment découvrir une exposition intitulée "Valenciennes, d'une carte à l'autre" présentant de belles et grandes reproductions de cartes de Valenciennes éditées du XVIe siècles à nos jours.
Partant du hall d'entrée, un bel escalier et ascenseur mène à l'étage.
Le Grand Salon
Le bureau de Monsieur le Député-Maire
Vue arrière de l'Hôtel de Ville
La Salle de réunion du Conseil municipal
La Salle des mariages
F I N
NDLR : Toutes les photos présentes dans cet article sont la propriété de l'auteur du blog. Elles ne peuvent utilisées sans le consentement de celui-ci.
OHAIN - Accueil d'un nouveau Prêtre en 1955
Nous sommes le 7 Août 1955. Le temps est pluvieux mais les paroissiens d'Ohain sont nombreux à assister à l'installation de l'Abbé Arnould, leur nouveau curé.
Comme le veut la tradition, l'Abbé Arnould va célébrer sa première messe à Ohain en présence des nombreux paroissiens et personnalités écclésiastiques et laïques. Sur cette photo on peut voir l'Abbé Arnould à gauche ainsi que Achille Blaise au premier plan lisant un mot de bienvenue, à ses côtés André Hanon tient un parapluie, à droite on reconnait Marcel Bastien, Maire d'Ohain.
FOURMIES - La Gare intérieure
TRELON - L'AS TRELON endeuillée
L'AS Trélon est de nouveau en deuil. Après le décès de Bernard Baudemont en juillet de cette année, c'est Henri Bongibault qui vient de nous quitter. Photographe à Trélon, ce passionné de football se dévoua durant de nombreuses années au sein de l'AS Trélon dont il fut le Président de 1977 à 1984. A sa famille j'adresse mes très sincères condoléances.
GUERRE 14-18 - le Fort de Leveau
A l'occasion des journées du Patrimoine de cette année, je me suis rendu dans le Nord de l'Avesnois près de Maubeuge, plus précisément sur le site du Fort de Leveau à Feignies.
Un peu d'histoire : Avant la première guerre mondiale, le Fort de Leveau forme avec cinq autres forts et six ouvrages intermédiaires la ceinture de la place forte de Maubeuge. Conçue par le général et ingénieur militaire Séré de Rivières, cette place forte est un maillon du système de défense des frontières du Nord et de l'est de la France. En août 1914, après avoir traversé la Belgique, les forces de l'armée impériale allemande font route vers Paris en application du Plan Schlieffen.
A partir du 27 août, 60 000 soldats allemands investissent la place forte de Maubeuge et le 29 août, leur artillerie commence le pilonnage des différents ouvrages de défense. Les forts sont écrasés les uns après les autres. La défense française équipée de matériel vétuste ne parvient pas à lutter. Progressivement, les Allemands resserrent leur étau autour de Maubeuge. Le 7 septembre, le général Fournier, gouverneur de la place, annonce la reddition de la place qui sera effective le 8 septembre. Le siège de Maubeuge, le plus long de la Première Guerre mondiale, aura duré plus de deux semaines.
VISITE INTERIEURE DU FORT :
Depuis 1993, le Fort fait l'objet d'un remarquable travail de restauration conduit par l'Association de sauvegarde du Fort de Leveau et la la ville de Feignies qui travaillent à la mise en valeur du site. Le musée animé par l'association, au travers de différentes reconstitutions en grandeur-nature et expositions dans les nombreuses salles du fort, permet d'évoquer le quotidien des soldats français au sein du fort et l'épreuve qu'ils ont vécu lors de ce siège, mais aussi plus généralement sur la guerre elle-même, notamment grâce aux nombreuses vitrines et documents historiques.
Le magasin de vivres.
Ci-dessus une reconstitution de la cuisine. Vers midi, le fourneau fonctionnait et ça sentait bon la soupe !
Ici le charbon nécéssaire au fonctionnement du fourneau.
Reconstitution d'une tranchée.
Reconstitution de l'intérieur d'une maison à cette époque.
Dans cette salle on peut décourir la maquette du fort (1884), tel qu'il était à la fin de sa construction.
Ici une galerie qui nous montre de nombreuses vitrines garnies d'objets divers trouvés sur le site.
Ci-dessus le tunnel des emmurés dans lequel ont été retrouvés les corps de neuf soldats tués lors du bombardement du 7 septembre 1914.
Reconstitution d'une chambrée.
VISITE EXTERIEURE DU FORT :
C'est par ces longues galeries pavées que l'on peut accéder aux niveaux supérieurs du fort ainsi qu'aux différents ouvrages de défense. Il est prudent de se munir de chaussures adaptées.
La superficie totale du fort est d'un peu plus de 8 ha.
Vue sur la cour de l'entrée principale.
Ma visite se terminera au milieu des nombreux bénévoles de cette belle association de sauvegarde du fort qui étaient réunis ce jour là. L'un d'entre-eux a aimablement répondu à mes questions et a accepté de poser pour la postérité. Merci à lui.
F I N
Ndlr : Toutes les photos ci-dessus sont la propriété de l'auteur du présent blog. Elles ne peuvent-être utilisées sans son consentement.
FOURMIES - La Résidence des Clarisses
Une partie du cloître et l'arrière de la chapelle avec son campanile
Le Monastère des Clarisses construit en1929 a été vendu en 2012 à l'association PRIM'TOIT qui a garanti d'intégrer dans son projet de Résidence Sociale, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine existant.
C'est Sylvain Jaumont, directeur de l'établissement , qui accueillait les invités dans la cour intérieure
A l'issue de deux années de travaux, pour un coût évalué à 2,2 M€, ce vendredi 18 septembre, l'Association PRIM'TOIT procédait à l'inauguration de cette Résidence "Les Clarisses", permettant ainsi aux différents partenaires, personnalités locales et invités de découvrir les nombreux aspects de cette résidence et constater sur place le respect des engagements pris, notamment au regard de ce lieu chargé d'histoire.
Le Maire de Fourmies tend la pelle à Gérard Lorriaux, Président de Prim'toit
Avant de couper le ruban et de dévoiler une plaque commémorant l'évènement, un geste symbolique eut lieu : La plantation d'un arbre.
La partie centrale
La Résidence est organisée en 3 zones d'hébergement bien distinctes et des espaces collectifs :
LES ZONES D'HEBERGEMENT :
La Pension de famille : 21 studios pour des personnes isolées et 1 pour un couple, soit 23 places.
La stabilisation (pour les moins de 30 ans) : 10 places.
L'Hébergement d'urgence : 4 familles.
L'aile droite
LES ESPACES COLLECTIFS
Les zones externes comprennent les espaces verts où tous les résidents peuvent accéder librement. Un potager et un poulailler ont vu le jour afin de favoriser le lien social entre les résidents et de leur apprendre à cultiver mais aussi à se donner le plaisir de récolter et cuisiner.
Les zones internes comprennent à la fois les espaces de dégagements, les zones de "détente", d'intervention éducatives, d'inter-activités.
Le cloître et son remarquable pavement fait partie des zones collectives...
... tout comme cette grande cusine.
Enfin la zone de direction et des équipes éducatives est située dans la partie avant et comprend 4 salles ou bureaux dont un local "isolé" permettant les entretiens individuels confidentiels. Deux espaces n'ont pas été modifiés : La Chapelle et la Salle du Chapitre (voir liens ci-dessous). Lors de cette visite on pouvait également découvrir une exposition à l'intérieur de la chapelle.
La visite se terminera par l'intervention de Gérard Lorriaux (Président de PRIM'TOIT) ...
... du représentant d'Emmaüs ...
... et enfin du Conseiller Départemental, Maire de Fourmies Mickaël Hiraux. Un cocktail clôturera cette inauguration en fin d'après-midi.
Liens connexes :
C'est en ces termes que l'on vient d'apprendre par la presse locale que ce bel édifice construit au début des années trente risquait de disparaître. En effet, il ne reste plus que deux religieuses âgées et les frais de fonctionnement sont devenus trop lourds et ne peuvent plus être assurés.
http://chris59132.canalblog.com
Cette cpa nous montre la chapelle de ce monastère qui avait fait l'objet d'un article le 14 octobre 2011 sous le titre : "Si le monastère des Clarisses n'est pas sauvé, il sera vendu" Qu'en est-il aujourd'hui ?
http://chris59132.canalblog.com
ANOR - Hôtel du Nord
Cette belle cpa semi-moderne nous montre la rue de la Gare avec sur la gauche l'Hôtel du Nord.
Liens connexes :
Cette nouvelle cpa nous montre le Café-Restaurant de la Gare, sans doute dans la première moitié des années vingt. Tout comme les hôtels, ces restaurants proches des gares ont pratiquement tous disparu. L'immeuble très remanié a été transformé en appartements locatifs.