AVESNES SUR HELPE - La Place d'Armes
Rare est cette cpa indédite et colorisée de la Place d'Armes au début du XXe siècle.
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Rare est cette cpa indédite et colorisée de la Place d'Armes au début du XXe siècle.
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Voici une nouvelle vue aérienne peu courante du début des années 60.
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Maroilles est célèbre pour son fromage mais aussi pour sa brocante dont on dit que c'est une des plus importantes au nord de Paris. Elle est devenue un rendez-vous incontournable pour tous les chineurs locaux mais aussi étrangers (anglais, Néerlandais, belges ...). Pour cette 35ème édition, ce sont des dizaines de milliers de visiteurs qui comme moi ont arpenté durant la journée les 6 kms de trottoirs du village où étaient installés quelques 600 exposants !
RETOUR EN IMAGES :
Les brocantes en Avesnois ce dimanche 29 juin :
Cette très belle cpa des années vingt nous montre la Salle de Filature du Tissage Achille Falleur et Cie. L'usine sera reprise par son fils Maurice en 1936. Cette nouvelle cpa complète la série déjà parue sur le blog, cliquer ICI pour la voir ou la revoir.
Avant de vous exposer les raisons qui motivent cet article, voici un aperçu des principaux sites d'exploitation de carrières dans l'Avesnois
Aujourd'hui ce sont les principaux groupes du BTP français qui se partagent les carrières de l'Avesnois : Colas à Wallers en Fagne, Eiffage à Haut-Lieu, Saint-Hilaire et Glageon, Vinci à Dompierre sur Helpe. A lui seul Eiffage exploite près de 90 carrières en France.
Ci-dessus la carrière de Wallers en Fagne (Colas) dont la production annuelle est d'environ 2 Mt
Ci-dessus la carrière Bocahut de Haut-Lieu (Groupe Eiffage) vue du ciel.
L'entrée de la Carrière Bocahut de Haut-Lieu.
La production annuelle en 2008 était de 2 Mt (dont Glageon 500.000 t) et 120.000 t de chaux
Ci-dessus le panneau du second site Bocahut sur la Commune de Saint Hilaire sur Helpe
L'entrée du site Bocahut de Saint-Hilaire sur Helpe est reliée au site principal de Haut-Lieu
Le site de Dompierre sur Helpe (Vinci) est le plus récent (2001)
LA CARRIERE DE GLAGEON :
Autrefois il existait plusieurs carrières à Glageon dont une célèbre carrière de Marbre. La seule qui fonctionne encore aujourd'hui existe depuis le début du XIXe siècle. Elle fut reprise en 1922 par Célestin Fillion et Pierre Blavet. A cette époque Charles Bocahut est Maître de Carrière à Haut-Lieu. En 1961 la Société Bocahut reprend la Carrière de Glageon. En 1997, Bocahut devient GCA (Groupement Carrières de l'Avesnois). Ci-dessous une série de cpa qui nous montrent différents aspects de ces carrières du début du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui.
Ci dessus et dessous des photos de la carrière de Glageon aujourd'hui
LE PROJET D'EXTENSION DE LA CARRIERE BOCAHUT SUR LE TERRITOIRE DE TRELON :
Tout commence par la parution d'un article dans un journal local le 29 avril 2014. On y apprend l'existance d'un projet d'extension de la carrière. L'article indique également que celle-ci n'aurait plus que deux années d'exploitation et qu'elle souhaite donc s'étendre sur 18 ha supplémentaires sur le territoire Trélonnais, ceci permettant à la Société Bocahut de continuer à exploiter le sous-sol durant 30 années. Il est également précisé que le conseil municipal de Trélon a voté le 18 avril 2014 une modification de son plan local d'urbanisme suite à une demande de la carrière.
Le dernier bulletin municipal de Trélon confirme bien cette modification du PLU votée à l'unanimité afin de permettre le maintien de l'activité existante ainsi que la mise en place d'une concertation notamment à l'aide d'un cahier disponible en mairie.
Je me suis rendu ce jour en mairie pour consulter ce cahier. Dans celui-ci j'ai trouvé 3 feuillets : deux plans et une vue aérienne de la carrière sans aucune explication (voir ci-dessous). Est jointe également la délibération du conseil municipal concernant la modification du PLU.
Sur le cahier lui-même figure le dépôt d'une lettre ouverte qui est jointe. Elle émane d'un citoyen Trélonnais dont les connaissances reconnues en géologie et hydrologie permettent d'apporter des observations avisées concernant cette concertation. Il fait remarquer le manque d'explications fournies par le bureau d'études ayant préparé le dossier de révision du PLU de la commune. Il souligne surtout une erreur grossière de calcul concernant les réserves de cette carrière qui dispose en 2014 de 25 ans de réserves. En effet, suite à sa demande du 5 mai 2008, la Société Bocahut a obtenu le 22 septembre 2009 (arrêté préfectoral) et pour 30 ans, l'autorisation de produire 600.000 t/an, soit 19 Mt pour la durée de l'autorisation 2009-2039.
Pour certains habitants, Il juge difficilement acceptable de voir se rapprocher une carrière dont la fosse d'extraction pourrait atteindre une centaine de mètres de profondeur. Il indique également que tant que la fosse ne sera pas profonde, les secteurs habités (Bois le Vent et Bel Air) pourraient ressentir les tirs car ils se trouvent sur les mêmes bancs. D'un point de vue hydrologique il propose d'aider le carrier actuel à, rétablir la continuité hydraulique du Rieu des Hameaux, détruite par le précédent exploitant de la carrière.
En conclusion, il ne s'oppose pas formellement au projet mais souhaite que les nuisances soient limitées dans les secteurs proches des habitations (Cité Bel Air en particulier), en excluant toute activité extractive des parcelles D53,D65 et D66 (classement ou maintien en A (terrains agricoles). Il propose également d''accorder toutes les autorisations sur les terrains de bordure du Rieu des Hameaux nécessaires au carrier pour la restauration complète de ce cours d'eau sur Trélon et Glageon.
Pour ma part, et hormis le maintien (évident) de l'activité existante à Glageon qui est évoqué, je m'interroge sur les contreparties dont pourrait bénéficier la ville de Trélon, en matière de retombées économiques et en terme d'emplois, au regard des nuisances incontournables et inhérentes à l'implantation d'une carrière.
A SUIVRE
Liens à découvrir :
Voici une nouvelle cpa remarquable de cette rue à la jonction de la Rue Cambrésienne. On peut y découvrir différents commerces dont celui de l'Imprimerie-Papeterie Eliet-Lacroix avec à sa gauche le magasin "A la Belle Jardinière" et à sa droite les "Magasins Réunis".
Ci-dessus une variante d'un autre éditeur, légèrement plus ancienne (vers 1910).
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