LIESSIES - Couleurs d'Automne
En ce moment la nature a revêtu ses habits d'automne. J'ai pris un certain nombre de photos aujourd'hui et je vous propose de les partager avec vous en cliquant sur ce lien :
En ce moment la nature a revêtu ses habits d'automne. J'ai pris un certain nombre de photos aujourd'hui et je vous propose de les partager avec vous en cliquant sur ce lien :
Cette jolie cpa très animée du début du siècle passé nous montre cet hôtel qui porte le nom de " A la Ville de Solesmes". Il était tenu à cette époque par le couple Delattre-Sarcy, peut-être originaire de Solesmes, d'où le nom de l'enseigne. Une plaque apposée sur le mur droit l'établissement fait apparaître cette mention : "Restaurant-Loue à pied et à cheval". Je me suis longtemps interrogé sur la présence de ce bâtiment à Fourmies. Existait-il encore ? Après recherches je viens d'avoir la réponse. En effet en me rendant à Fourmies récemment, j'ai retrouvé cet ancien hôtel qui se situe à l'angle de la rue des verreries et de la rue Ulrici, à proximité de la gare.
En fait, la difficulté à le localiser venait du fait que le bâtiment avait été profondément remanié. Outre le cimentage des façades qui a disparu, des grosses modifications ont été apportées aux ouvertures. Avant de devenir aujourd'hui un immeuble locatif, c'était un magasin d'alimentation "SPAR".
Le lieu-dit "Touvent" est en fait une enclave du territoire belge en territoire français. La particularité de ce lieu est d'avoir pour frontière la route (D83) menant de Clairfayt à Eppe-Sauvage en France. Une moitié de la route est belge et l'autre est française. Des cafés, restaurants, débits de tabac et postes de carburants sont depuis longtemps installés le long de cette route du côté Belge La majorité des clients sont des Français de passage et des habitués amateurs de produits belges moins chers qu'en France. La proximité du site du Val Joly amène également de nombreux touristes, tant belges que français, lors de la saison estivale.
Sur cette cpa du début du XXe siècle, on peut voir un des premiers commerces à l'enseigne "Au petit Mayeur" à s'être installé à cet endroit stratégique.
La même enseigne dans les années cinquante...
... et ci-dessus de nos jours.
Ici un autre établissement créé en 1934 et longtemps tenu par la famille Van-Wissen et qui s'appelait alors "Café du Bon Accueil"
Dans la seconde moitié du XXe siècle, l'établissement portera le nom de "Porte des Fagnes" avec adjonction d'une épicerie et d'une station-service. Par la suite un terrain de camping-caravaning ainsi qu'un parking seront aménagés.
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Voici une très jolie cpa de la Place d'Armes au tout début du XXe siècle. L'automobile n'est pas encore très présente et le terrain de jeux favori des enfants c'est la rue. On se fait très vite des camarades et ceux-ci sont souvent issus du même quartier.
Seulement 40 années plus tard, dans les années 50, cette même place est envahie par les automobiles. Bonjour la pollution et adieu les cris d'enfants qui couraient dans la rue en jouant aux gendarmes et aux voleurs, à cache-cache, au cerceau... tandis que les filles sautaient à la corde, jouaient à la marelle, au chat perché...
La façade de la mairie de Trélon s'est ornée d'une composition réalisée à partir de ballons. Une composition que l'on doit à Laurent Lictevout. Sur le site de la mairie de Trélon on peut lire un petit poème que l'on doit à Michel Bombart :
Le saint-sacrément
"A l’assassin cancer du sein Il ne faut pas donner blanc-seing.
C’est donc bien sûr à dessein que de ballons le balcon de la mairie est ceint.
Le dessin ainsi réalisé sonne le tocsin
Pour que toutes les femmes forment un vivant essaim.
Et que cet essaim consulte le médecin
Au moindre doute sur cet organe sacro-saint
Afin qu’il reste sain."
Victimes de l'usure du temps et du manque d'entretien, beaucoup de monuments et chapelles funéraires du vieux cimetière sont aujourd'hui à l'état d'abandon.
Il reste néanmoins quelques beaux exemplaires de l'art funéraire du XIXe siècle. Beaucoup de ces monuments et chapelles ont été érigés pour les grandes familles issues de l'industrie verrière Trélonnaise.
Pour d'autres familles plus modestes et faute de n'avoir pu financer une simple pierre tombale, les cercueils des défunts étaient ensevelis à même la terre. D'autres un peu plus aisées s'offraient de leur vivant une tombe très simple, et souvent réservée à un couple. Il est à noter qu'à cette époque, la qualité des obsèques était différente selon les moyens financiers de chacun. Il existait des enterrements de première ou seconde classe !
Un corbillard de première classe (Photo Bibliothèque Municipale de Lyon)
Un corbillard de seconde classe (Photo Bibliothèque Municipale de Lyon)
Avec les débuts de l’automobile au tournant du 20e siècle, le cheval cédera peu à peu sa place au moteur à essence.
C'est bientôt la Toussaint et je ne peux m'empêcher de penser au 30ème anniversaire de la disparition de Georges Brassens. Les médias ont d'ailleurs largement relayé l'évènement. C'est Pierre Desproges qui a dit : " Les chansons de Brassens sont un vaccin contre la connerie, mais il faut pas mal de rappels". J'ai donc choisi une piqûre de rappel avec deux chansons en rapport avec cet article funèbre : "Supplique pour être enterré sur la plage de Sète" et "Les funérailles d'antan". Comme souvent dans ses chansons, Brassens a une approche tendre et ironique, même sur ce genre de sujet tabou, "n'en déplaise aux autochtones".
C'est en fait un double anniversaire, car Georges Brassens aurait aujourdhui 90 ans. Il est enterré au cimetière du Py qui ne donne pas sur la Méditerranée mais sur l'étang de Thaux, les Sétois le surnomme le "cimetière des pauvres". Sa tombe est d'une grande simplicité, il a souhaité rester anonyme parmi les anonymes.
Sur cette cpa des années 30, on peut voir au premier plan un magasin d'épicerie et le Bazar Parisien Drouart-Briançon. Au fond une succursale du Familistère.
Sur cette photo contemporaine l'épicerie est devenue un bar et le Bazar un immeuble locatif. Le Familistère est devenu un salon de coiffure. Les arbres qui masquaient l'église ont disparu.
L'activité économique à la fin du XIXe et au début du XXe siècle est importante. Outre les particuliers, l'agriculture et l'industrie ont besoin de nombreux artisans et commerçants ...
... ces différentes entêtes de lettre ou factures en témoignent.
Les bascules publiques étaient souvent installées dans le centre du village ou à proximité d'une gare, d'un bureau de poste ou d'un lieu de marché. Elles étaient surtout utiles aux agriculteurs, bouchers et marchands de bestiaux.
Encore une cpa animée du début du XXe siècle qui nous montre une partie de cette longue rue qui porte le nom de cet ancien maire et industriel textile (voir ci-dessous)
Une belle entête de lettre datée de 1892 de cette filature et tissage mécanique
http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/04/28/20990278.html
http://chris59132.canalblog.com/archives/2010/12/09/19830577.html