Cette admirable photo date du début des années cinquante. Elle nous montre une concierge au milieu des souvenirs de toute une vie.

(Photo de Robert DOISNEAU)

Merci à Jean-Luc Meunier qui m'a fait parvenir trois superbes photos. Sa maison natale est située à l'extrême gauche près de sa Grand-mère paternelle (Elisa). Celle-ci était l'épouse de Arthur Meunier qui tenait alors le magasin de confections "A LA SAMARITAINE" que l'on découvre ici vers les années trente. A droite c'est le Café P. Hardy. 

Cette autre jolie photo a été prise à l'occasion du baptême de Jean-Luc Meunier en 1950. A cette époque, la cérémonie religieuse terminée, on lançait des dragées que les enfants s'empressaient de ramasser. On remarque que le Café P. Hardy est devenu un Salon de coiffure.

Ici une photo du magasin dans les années 60, peu de temps avant la réhabilitation de l'immeuble.

Le même endroit de nos jours (2013)

Cette jolie photo date du début des années 50. Elle a été prise à l'occasion d'un "crochet" (1) organisé au profit des prisonniers de guerre 39-45 à la Salle Legueuil (emplacement de la Salle des Fêtes actuelle). Elle m'a été envoyée par Jean-Luc Meunier que je remercie. Son père : Pierre Meunier, figure à droite de la photo. Peut-être que des visiteurs pourront identifier d'autres personnes ?

(1) - Un crochet radiophonique était un concours de chant, qui se déroulait habituellement à la radio (Radio-Luxembourg) puis plus tard à la télévision. Les radio-crochets, initialement organisés comme un festival de chant itinérant, se sont développés dans les années 30 et sont devenus très populaires à partir des années 50 avec le "Radio Circus". Celui-ci a parcouru durant des années de nombreuses routes de France et de Belgique. Ces manifestations publiques étaient animées par  le célèbre animateur de l'époque : Zappy Max. Elles rassemblaient entre 10 et 20 000 personnes en moyenne et permettaient de découvrir des nouveaux talents de la chanson. Le sponsor principal de l'époque était la marque de shampooing "DOP".

Cette carte postale "Lapie" des années 50 est fatalement rare. En effet, on imagine mal qu'à cette époque, des touristes ou voyageurs puissent envoyer à leurs proches cette carte postale sans intérêt du Syndicat d'Initiative en souvenir de leur passage à Avesnes, plutôt que celle de la Grand-Place avec la Collégiale. Pourtant, j'aime bien cette carte qui nous montre un énorme panneau directionnel sur lequel on peut lire : Paris (tout droit), Trélon (à gauche)... 

Lien connexe :

AVESNES SUR HELPE - Le Syndicat d'Initiatives - CHRISNORD TRELON (Nord)

Nous découvrons ici une des premières structures touristiques du Sud-Avesnois, dans les années cinquante. A cette époque, celles-ci s'appelaient Syndicats d'Initiatives et étaient régies par la loi 1901 sur les associations. Ce sont des bénévoles de l'association qui sont chargés de renseigner les touristes, qui à cette époque, ne sont pas encore très nombreux.

http://chris59132.canalblog.com

Pour faire suite à mon article du 16 novembre sur cette même rue et qui évoquait la présence du magasin "A La Confiance", voici une autre belle carte postale semi-moderne plus récente qui nous montre le même endroit dans les années 50. Sur celle-ci on peut découvrir le magasin de confection "Les 7 Nains" dont j'avais mentionné l'existence. On note également une belle animation liée à la présence de plusieurs automobiles de cette époque : Dauphine et Frégate Renault, Peugeot 403, Fourgon Renault 1400 kg.

J'aime beaucoup cette photo qui nous montre un aspect de cette rue vers les années cinquante. Au premier plan deux pompes à essence dont les marques répondent aux doux noms de Chanteclerc et Azur ! De l'autre côté de la rue on distingue les véhicules typiques de cette époque : Simca Aronde, Peugeot 203, Citroën traction, Renault 4 cv.

Ne vous y trompez pas, cette photo ne date pas de 1950, date de sortie de cette très belle Peugeot 2O3, je l'ai prise par hazard ce dimanche 9 juillet 2017 au détour d'un chemin rural. J'ai volontairement transformé la photo en noir et blanc afin de la rendre intemporelle, inaltérable, insensible à l'usure du temps. Elle est finalement à l'image de son propriétaire (J.H), un fringant octogénaire qui utilise souvent ce véhicule, parmi d'autres, pour se déplacer.  Ce jour là il faisait chaud et c'est à l'ombre, mais aussi à l'abri des regards (JH est un homme discret) que le véhicule était stationné. Il possède un bon nombre d'autres véhicules, mais n'aimant pas le terme de collectionneur, je dirai simplement qu'il est un des gardiens de notre patrimoine automobile.

La Peugeot 203 vue sous un autre angle. Le premier exemplaire est sorti en 1949.

Cette carte-photo (rare), vers le début des années 50, nous montre une procession lors de son passage rue Victor Hugo. Nous sommes sans doute au mois de mai, et les enfants tous vêtus de blanc ouvrent le cortège sous les ordres d'une religieuse de la congrégation des Soeurs-servantes du Sacré Cœur. 

Cette très belle photo a été prise face à la classe de M. René Bry à l'occasion d'une fête des écoles. Un certain nombre de ces "jeunots" nous ont quitté prématurément, ceux qui sont encore en vie sont âgés aujourd'hui de 77 ans environ, et plus pour les grands du troisième rang. A l'image des parutions précédentes de ce type, on constate beaucoup de rigueur dans la tenue de ces élèves, et comme souvent à cette époque, une large implication des enseignants et des parents d'élèves pour que cette fête soit une réussite. 

Ont été reconnus (sauf erreur) :

Au premier rang, assis de gauche à droite : Ghislain Leleux, Pierre Traulet, Daniel Zimmerman, Daniel Pavaux, Jacques Deleye, ?,?,?, Gilbert Demacon, Fouquart et Moronval.

Au second rang : Claro, Pierre Leleux, Blin, Carpentier, Kozack, Barbet, Gérard Cherdon, Barbet, Montuir.

Au 3ème rang : Marcel Hoêt, Marc Béghin, Pierre Droit, Sanglier, ?, Roger Fontesse, Durant, ?,

Cette superbe vue aérienne des années cinquante nous montre le cœur du village. Comme toujours j'ai cherché une quelconque animation mais curieusement je n'ai rien trouvé. Pas âme qui vive, pas d'automobile, pas même un vélo ! La Place est désespérément vide et pourtant l'un des cadrans de l'horloge de l'église indique qu'il est midi, mais pas d'effervescence pour autant.