Voici deux cpa aériennes CIM* des années cinquante

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La première vue aérienne ci-dessus nous permet de découvrir une moitié du centre-ville (côté église), la seconde, ci-dessous, nous montre l'autre moitié (côté théâtre) ainsi qu'un aperçu lointain sur Trieux.

Cette cpa nous fait également découvrir deux usines en Centre-ville, aujoud'hui disparues (Posso et Marche-Levasseur)

 * Fondée avant la Première Guerre mondiale par Jean Combier, photographe passionné, la maison CIM (Combier Imprimeur à Mâcon) va publier pendant près d'un siècle plus de deux millions de cartes postales différentes.

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Le Foot féminin à cette époque (années 70) était déjà bien développé dans notre région. A l'instar du célèbre club voisin d'Etroeungt (trois fois champion de France), Fourmies possédait elle aussi son équipe féminine. L'entaîneur de l'époque est Daniel Bertrand. Gageons que cette belle carte postale permettra à certaines personnes de se reconnaître en pouvant ainsi se remémorer d'agréables souvenirs de jeunesse.

Sur ces deux cpa des années vingt, on découvre l'usine

de la Condition Publique*

Elle a donné son nom à la rue dans laquelle elle se situe. A l'origine cette usine a été créée en 1875 par la Société Industrielle de Fourmies* avec pour mission de contrôler et certifier la qualité des différents produits textiles avant leur commercialisation.
A Fourmies, c'est essentiellement la laine que les Industriels locaux livraient sous différentes formes  : brute, peignée, cardée, filée, voire tissée.
Les principaux contrôles effectués par le personnel de la Condition publique concernaient le poids des produits et leur hygrométrie. Mais d'autres contrôles étaient également effectués : Teneur en graisse des laines, numérotage et titrage des fils, qualité de fabrication des fils, taille exacte des pièces de tissus …
La Condition Publique pouvait également réaliser des opérations complémentaires (emballage, stockage, livraisons …).
Pour réaliser ces prestations qui généralement étaient payées par l'industriel, la Condition publique possédait un ensemble d’appareils de contrôle  mais aussi de vastes salles pour stocker les importants volumes de marchandises concernées.
Ce contrôle était réalisé partiellement sur différentes “ zones ” du volume concerné (balle, caisse, bobine...) afin d’obtenir un résultat statistiquement fiable.
En résumé on peut dire que la Condition Publique de Fourmies était un véritable organisme de certification des produits, dans le but de préserver et de développer la qualité des produits.

* On emploie également le terme de Conditionnement pour parler de la Condition Publique.
* A noter que la Condition Publique de Roubaix a été créée par la Chambre de Commerce et d'industrie. La CCI d'Avesnes ne sera créée qu'en 1887. La Société Industrielle de Fourmies est donc à cette époque, précurseur dans ses différentes missions auprès des Industriels adhérents.

 Ci-dessous les huit premiers Présidents de la Sté Industrielle de Fourmies

Liens connexes :

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/egf/donnees_efg/1995_014/sirf.html

http://chris59132.canalblog.com/archives/2011/08/19/21819478.html

Sur le podium :

Vainqueurs : Sylvain Fouteret et Laurent Chenet

Second : Anthony Mortier et Martin Forgez,

Troisième : Eddy Berthelot et Varlet Ludovic.

Avant que la photographie aérienne apparaisse, la plupart des clichés étaient réalisés depuis le sommet de monuments ou édifices religieux. C'est le cas ici pour cette cpa du début du XXe siècle dont la prise de vue a été réalisée depuis le clocher de la Collégiale. Comme souvent, j'ai étudié celle-ci dans les moindres détails et ceci m'a permis de découvrir qu'une autre cpa était commune à celle-ci. En effet, la place est en travaux, juste devant l'Hôtel de Ville. On peut donc penser que ces deux cpa (du même éditeur) datent sûrement du même jour.

Une cpa animée peu courante du début du siècle passé. A gauche au premier plan on peut voir un estaminet.

Le même endroit aujourd'hui. Les écoles sont toujours là (au fond à gauche, avant l'église) mais la rue porte désormais le nom de Léo Lagrange.

Une jolie carte postale "Souvenir" très colorée du début du XXe siècle

Voici un aperçu de cette rue avec trois cpa du début du XXe siècle

Au premier plan à droite un magasin à succursales multiples à l'enseigne des Ets Ch.Mauroy

Il existe beaucoup de cpa sur cette rue. L'explication est simple, en effet, la plupart des clichés sont pris depuis la rue des écoles qui est très pentue, ceci permet d'obtenir une vue plus panoramique.

Il existe une jolie version colorisée de cette cpa, cliquer ICI

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Je vous livre aujourd'hui une très belle photo de la Fanfare Municipale accompagnée par les jeunes de la Clique.

Je n'ai pas la date exacte de cette photo mais je pense qu'elle pourrait dater de la fin des années 60.

Ont été reconnus parmi les "anciens": André Barbet, Paul Beghin, Jacques Houze, Serge Roze, Pierre Meunier, Gabriel Lesur, Bernard Amand, Paul Barthélémy, Marcel Beaumez (Maire) Maurice Foulon, Lucien Hareng, Daniel Barbet, M. Bosquet.

Parmi les jeunes ont été reconnus : JJ Lannois, JP Traulet, JP Baudemont, JP Pelletier, JL Pelletier, Alain Dupont, JL Dupont, Guy Rocule, Guy Vitoux.

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Merci à Fabrice Barthélémy qui m'a confié cette photo

 Ci-dessus une photo qui nous montre la Fanfare en 1951 devant le perron de la mairie

L'Harmonie Municipale aura bientôt 150 ans d'existence. En effet, elle a été créée en 1864 sous le nom de Sté de Musique de Trélon pour s'appeler ensuite Fanfare Trélonaise en 1881. Au XXe siècle, c'est dans les années 80 qu'elle prendra le nom d'Harmonie Municipale.  André Barbet (présent sur cette photo) l'a dirigée pendant 30 ans. L'Ecole Municipale de Musique porte désormais son nom.

Oh qu'elle est surprenante cette vue champêtre près du Temple de l'amour au début du XXe siècle. A cette époque la route est en fait une longue allée très ombragée qui remonte vers La Croisade Montfort à Sains du Nord.

Adieu cet endroit bucolique d'hier et priorité aujourd'hui à la circulation automobile. Une route a été tracée et permet de joindre rapidement Sains du Nord à Fourmies. Mais à cet endroit c'est une longue descente rectiligne dangereuse. Bien plus tard on y édifiera un rond-point afin de réduire la vitesse des automobiles tout en facilitant  le passage des véhicules venant de Trélon.