J'ai redonné de la couleur à cette superbe cpa plus que centenaire. Outre l'animation humaine sur la route, elle nous montre un joli panorama. Celui-ci permet de nous faire découvrir "La Glacière" au premier plan, ainsi que la Brasserie Poulain au second plan. Plus loin encore, on aperçoit le clocher de l'église de Trieux

Voici le même endroit de nos jours. Autrefois Rue de Glageon, la rue a été rebaptisée rue Rue Antoine Renaud. A gauche, la Glacière a disparu pour faire place à une Centrale électrique qui dispararaîtra à son tour, tout comme la Brasserie Poulain qui sera détruite. Reste l'église de Trieux qui n'est pas visible ici, car masquée par la végétation.

J'ai déjà diffusé cette très belle photo dans ces pages. Je la rediffuse aujourd'hui dans sa version colorisée. J'ai pensé  que parmi ces futures recrues originaires de Trélon et peut-être des environs, certaines pourraient être reconnues par des membres de leur famille. Nous sommes le 8 Juin 1913, et il est fort probable que tous ces jeunes gens participeront au conflit meurtrier qui allait débuter en août 1914. 

(clic gauche sur la photo pour l'agrandir).

Cette superbe photographie date du début des années 70. Elle est à l'origine en noir & blanc. Je viens de la restaurer et y apporter de la couleur. Elle nous montre le Comité de l'AS-TRELON au début des années 70. Assis de gauche à droite : B. Baudemont et H. Hermange. Debouts de gauche à droite : H. Bongibault, P. Robin, A. Bourbon, C. Lelong, G. Traulet.

Eppe-Sauvage est un village frontalier avec la Belgique. Celui-ci possède une rue (Rue de Touvent) qui offre à un endroit, la particularité d'être à la fois sur le territoire français et Belge ! C'est pour cette raison qu'un certain nombre de commerces se sont installés à cet endroit, uniquement du côté belge : Cafés-restaurants-épiceries, friteries, débits de carburants ......). Bien sûr, l'intérêt étant de commercer à cet endroit en étant soumis aux taxes et impôts inférieurs à ceux de la France. Ces commerces attractifs se sont bien sûr vite développés, et même si aujourd'hui, les prix se sont ressérés, encore beaucoup de frontaliers français continuent de fréquenter cet endroit plus par tradition que pour des raisons purement économiques.

Ci-dessous quelques photos colorisées par mes soins. Elles nous montrent les principaux commerces présents vers les années cinquante :

 NB : "Au Petit Mayeur" sera entièrement détruit par un incendie en 2017

 Ci-dessous le même commerce de nos jours :

 L'incendie du Petit Mayeur en 2017

La Porte de Touvent

Cette belle cpa colorisée des années trente nous montre ce qu'était  l'ancêtre du passage à niveau moderne. Il se résumait alors à des barrières rigides montées sur roulettes. Celles-ci étaient alors manoeuvrées manuellement sur un rail par le ou la Garde-barrière qui vivaient sur place dans un logement de fonction que l'on aperçoit à droite de la cpa.

Le même endroit de nos jours.

Après la fermeture de la ligne en 1969 aux voyageurs et en 1976 aux marchandises, ce passage à niveau n'avait plus lieu d'être et fut supprimé. 

J'ai donné de la couleur à cette jolie cpa des années trente. La datation a été facile au regard du nom de l'éditeur (L. Couture) et de la présence d'un véhicule ancien. Comme souvent à cette époque, on remarque également l'apparition des premiers poteaux électriques en béton.  

Le même endroit de nos jours. Hormis la présence de deux véhicules contemporains, rien ne vient modifier profondément  la cpa initiale âgée de bientôt un siècle.

Voici un nouvel essai de colorisation sur cette très jolie cpa bien animée du début du XXe siècle. 

Cette très jolie cpa date du premier quart du XXe siècle. Elle a été restaurée et colorisée par mes soins. Les automobiles sont absentes, mais plus pour très longtemps. Au premier plan on découvre la "Boucherie du Palais" avec les carcasses d'animaux à l'air libre, comme c'était l'usage à cette époque. Cette pratique disparaîtra avec l’arrivée du froid mécanique (glacières), puis du froid électrique (frigos). 

Après la disparition récente de Valéry Giscard d'Estaing, je viens de m'apercevoir que depuis ma naissance en 1946, j'avais vécu jusqu'aujourdhui sous la présidence d'une dizaine de Présidents de la République ! 

Un lien très intéressant sur ce sujet :

Pour avoir vécu à cet endroit durant de longues années (1950-1981), j'ai pensé au nombre de fois où j'ai traversé ce carrefour pour me rendre dans l'un de ces magasins, lorsque j'étais enfant, puis adulte. A cette époque, hormis une boucherie, on avait tout devant notre porte pour effectuer les achats essentiels en nourriture, y compris le lait frais quotidien de la ferme. Aujourd'hui, tous ces commerces et fermes ont disparu, seules les baies vitrées des façades  nous rappelent leur existance passée. 

Un aspect d'une épicerie à cette époque