Cette cpa vers 1910 nous montre la Rue du Calvaire aujourd'hui Rue Emile Zola. A cette époque, la végétation a quasiment envahi le calvaire et seul le haut de la croix est visible. J'ai déjà édité plusieurs cartes postales de cet endroit, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens ci-après :

http://chrisnord.sportblog.fr/825805/TRELON-Le-Calvaire/
http://chrisnord.sportblog.fr/698444/TRELON-Le-Calvaire/
http://chrisnord.sportblog.fr/718939/TRELON-Le-Calvaire/

Photo 2012

Depuis mon dernier article sur la restauration du calvaire en 2011/2012 (lien ci-dessous), le christ  a retrouvé sa croix.

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/07/01/24611669.html

Cette cpa date du début du XXe siècle. On y découvre une partie de ce quartier appelé  "Le Petit Glageon". Il doit sans doute son nom à  sa situation éloignée par rapport au centre du village. L'implantation d'une filature à cet endroit n'est pas étrangère à l'apparition de nouvelles constructions dans la seconde moitié du XIXe siècle. Comme souvent, on constate la présence d'un estaminet (à droite) avec sa barre d'attache pour les chevaux.

Cette photo nous montre le même endroit aujoud'hui. Comme souvent, les travaux successifs de voirie ont entraîné la suppression des jolis perrons en pierre bleue et l'abaissement de nombreuses constructions au niveau la route.

Reproduction interdite

Cette superbe carte-postale est particulièrement rare. Elle m'a été confiée par Thérèse Guiot de Paris que je remercie. Celle-ci me l'a envoyée pour me remercier des renseignements que j'ai pu lui fournir dans le cadre de ses recherches sur le métier de son Grand-père, Lucien Guiot, qui fut verrier à Fourmies jusqu'en 1913. Sa grand-mère, Palmyre, fut sage-femme également à Fourmies et pratiqua ce métier jusqu'à l'âge de 80 ans, soit jusqu'en 1952. Palmyre et sa soeur Emma ont mis au monde, disaient-elles, presque toute la population de Fourmies entre la première et la seconde guerre mondiale. Elles ont aussi organisé des cours pour le jeunes mamans, afin de promouvoir l'hygiène périnatale. Cette photo témoigne justement d'une des consultation de nourrissons organisée par sa grand-mère, qui est présente sur ce cliché (à l'extrême droite), dans l'entreprise Bernier, dite "Le Chimique" à Fourmies. Thérèse Guiot ajoute que Palmyre était une personnalité fourmisienne  et qu'elle connut beaucoup de satisfaction, lorsque son fils Etienne devint évêque (in partibus) de Cambrai, après avoir poursuivi ses études au Collège Saint-Pierre de Fourmies.

(Cliquer sur la photo pour zoomer)

Ce superbe document commercial date de 1887. C'est une facture destinée à la ville d'Avesnes pour l'organisation des fêtes communales. Sur celle-ci on peut lire :

Fourniture de 100 lanternes vénitiennes, 100 cartons de tir pour la Cible Bourgeoise, 1700 carnets de bal * et 200 crayons destinés à ces carnets, à nouveau 200 lantenres vénitiennes et 9 cahiers de musique de 13 feuilles. Le tout pour 109,35 frs.

* Le carnet de bal fait son apparition dans les bals publics vers 1820. Il sert d'aide-mémoire à la femme et contient l'ordre des danses qui sont au programme de la soirée. En regard de chaque danse, elle inscrit le nom du partenaire qui s'est proposé ou celui qu'elle a sollicité.

Sur cet extrait de carte postale on découvre l'Imprimerie-Papeterie Etienne Riez située au 124 Grand'Place.

Sur cette CPA de la fin des années vingt, on découvre que l'Imprimerie Etienne Riez a été remplacée par l'Imprimerie J. Le Palud (vers 1910)

La même boutique aujourd'hui. La Librairie a fait place à une Agence Immobilière

Cette cpa de la fin du XIXe siècle est rare. Elle a été éditée par l'Imprimerie Riez d'Avesnes (voir article suivant). Elle représente la cour intérieure du couvent des Soeurs Sainte Thérèse qui fut fondé en 1822 par Thérèse-Monique CARLIN

Lien connexe :

http://chris59132.canalblog.com/archives/2012/05/15/24263484.html

Voici deux cartes-photo allemandes qui datent de 1917, sous l'occupation.  La première ne permet pas de situer l'endroit précis, mais certains visiteurs du blog pourront peut-être donner des indications. La seconde concerne un endroit plus connu de Wignehies : Le Pont Boussus.

Dans la rubrique précarité, une fois de plus Fourmies fait malheureusement parler d'elle sur les chaînes TV. Aujourd'hui 27 février 2013, c'était au JT de 13 heures sur TF1

(voir la vidéo ci-dessous)

Un peu d'histoire : Cette verrerie à bouteilles existe déjà avant 1794. Elle est la propriété du comte de Mérode mais   exploitée par son associé Antoine Louis Joseph Barbier de la Serre qui la rachète en 1815. Dès 1809, outre la fabrication de bouteilles alors difficiles à vendre,  Barbier de la Serre avait rajouté la fabrication du verre à vitre et la gobeleterie pour produire ensuite du cristal dès 1816. Il vend à son tour à la Cristallerie de Baccarat en 1826. A partir de cette date les verriers produisent en majorité du cristal jusque 1831 et un peu jusqu'en 1836, parallèlement au verre commun. En 1840 Baccarat met en location la verrerie au profit du directeur Hippolite Godard Desmarest qui va alors l'exploiter pour son propre compte. La verrerie compte alors 105 personnes. Elle sera à nouveau vendue par Baccarat en 1874 à la Société Cuvillier qui l'exploitera jusqu'en 1886 avant de la céder en 1900 à la Société Joncquin qui fusionnera avec la verrerie de Charleville sous la raison sociale : VERRERIES REUNIES DE TRELON ET CHARLEVILLE - FOURNIER ET CIE. La verrerie de Trélon fermera définitivement en 1932.

Cette magnifique carte postale ancienne ***, vers 1905, m'était totalement inconnue. J'ai été très surpris de la découvrir car j'ai  très bien connu cet endroit pour y avoir vécu toute ma jeunesse. Je n'ai pas connu ces immenses bâtiments car ils furent rasés très tôt et n'existaient déjà plus lorsque mes parents s'installèrent à cet endroit en 1950. Afin de mieux les situer sur l'extrait du cadastre de 1880 (ci-dessous), j'ai observé attentivement cette cpa où j'ai pu repérer la présence du toit conique de la chapelle du château, en haut à droite, au milieu des arbres.

Pas de doute, le cliché de cette cpa a donc bien été pris dans la cour carrée intérieure, vers le nord-est, et concerne le bâtiment adossé le long de la propriété du château. A noter que sur la cpa on ne découvre que la moitié du bâtiment car celui-ci mesure à peu près la longueur du château !

Entête de lettre en 1914

Sur cette cpa de la même série (N°9) et donc de la même époque que la première (N°10), on découvre l'entrée de la verrerie avec à droite la maison de direction et à gauche celle du concierge (j'ai habité ces deux maisons).

Voici l'entrée de l'ancienne verrerie aujourd'hui. La maison de direction (à droite) a été restaurée en 1966, tandis que la maison de concierge a été rasée pour agrandir l'entrée du garage et faire place à une station-service.

Plutôt rare, cette cpa nous montre un aperçu de l'arrière de cet hôtel qui donne sur la Rue de Ramousies.

Le même endroit aujourd'hui

Ici, dans les années trente, la façade de cet Hôtel situé rue Léo Lagrange. La présence de ce type d'établissement dans nos villages à la fin du XIXe siècle et début du XXe est une nécessité pour les voyageurs et leurs chevaux. Des pauses pour se reposer et se restaurer sont indispensables avant de reprendre la route le lendemain. Les salles pour banquets sont elles aussi très fréquentées par des associations à l'occasion des fêtes patronales mais aussi pour certains repas de famille tels que baptêmes, communions, mariages et enterrements dont l'organisation est souvent rendue impossible à la maison à cause du nombre important de convives.

Le même immeuble aujourd'hui

En cette période hivernale qui n'en finit pas, j'ai pensé éditer cette cpa inédite qui nous montre l'étang de la Bouchère. Peut-être s'agit-il d'un cliché réalisé durant l'hiver 1906/1907 qui fut très rigoureux, tout comme celui de 1916/1917. Plus près de nous c'est l'hiver 62/63 qui sera le plus froid du XXe siècle. Ci-dessous deux autres cpa colorisées qui datent également du premier quart du XXe siècle.