Sur cette superbe cpa colorisée du début du XXe siècle, On découvre Mercédès Jouniaux, sa mère Zélie Gravet et sa fille Georgette. C'est un chien qui est chargé de tirer  la carriole pour aller distribuer le lait dans le quartier des Noires terres.

Reproduction interdite (sauf en noir et blanc)

Ne cherchez pas cette cpa en l'état, vous ne la trouverez pas! En effet, c'est moi qui l'ai colorisée et je trouve le résultat plutôt convainquant.  Au début du XXe siècle la traite manuelle est effectuée deux fois par jour. Autant dire qu'elle occupe la plus grande partie du temps des herbagers. Cette carte postale témoigne qu'en Avesnois il existait des attelages de chiens qui transportaient entre trois et quatre cannes à lait sur de petites charrettes... (à suivre)

Les cpa sur cet étang et l'établissement hôtelier qui y était implanté sont très nombreuses. J'ai eu l'occasion d'en éditer une bonne partie (voir liens ci-dessous). Celle ci-dessus, dans une version colorisée, est plutôt rare. Elle doit dater du début des années trente. Je suis d'autant plus heureux de la mettre en ligne que les descendants de Jules Provost, qui exploitait ce site avant guerre, m'ont contacté il y a peu de temps. Ils m'ont appris que Renelde Roquet-Provost (la fille) était encore en vie et avait été très heureuse de retrouver des photos de mon blog qui lui rappelaient ses souvenirs d'enfance. Pour d'autres raisons, mes parents et moi-même ont bien connu cette famille Trélonnaise à qui j'adresse mes amitiés et mon meilleur souvenir.

Lien connexe :

http://www.canalblog.com/cf/search.cfm?q=L%27%C3%A9tang+de+La+Folie&bid=783846&searchbtn=Rechercher

Un récent article d'un journal de presse locale nous donne un peu plus de renseignements sur la nouvelle maison de retraite, qui devrait-être opérationnelle en début d'année prochaine, après deux années et demi de travaux.

Qualifié "'EHPAD du XXIe siècle", il faudra néanmoins se préoccuper du devenir de l'ex Maison de retraite du XXe siècle ainsi que du château des Carmes du XVIIe siècle. Je rappelle que depuis juin 2011, cet ensemble avait été mis en vente  1.575.000 euros mais n'avait toujours pas trouvé preneur. Toujours d'après cet article, on apprend que "la Mairie doit racheter le château" alors que c'est elle-même qui l'avait revendu à l'EHPAD qui l'occupait alors. Plus étonnant encore, dans un autre article de presse du 10 novembre 2011, Monsieur le Maire de Trélon (Président de l'EHPAD) et des élus s'intérrogeaient sur le bien fondé d'un tel rachat car  se poserait alors le même problème de sécurité et de mise aux normes qui avait amené à la construction du nouvel établissement. C'est ainsi que l'on pouvait y lire : "Le coût des travaux (mise aux normes et aménagement pour le désenfumage) étant estimé à 800 000 euros nous aurait obligés à supprimer 6 à 8 chambres et donc d'augmenter le prix de journée".

Au regard de ces 800 000 €, le financement du nouvel établissement s'élève aujourd'hui à 10 millions d'euros et le prix de journée va passer de 50,66 € à environ 57 € !

Seule consolation, le château des Carmes qui était propriété de la commune depuis 1933 rentrerait à nouveau dans le patrimoine communal et je m'en réjouis, mais à quel prix ? car dans cette hypothèse c'est le contribuable seul qui devra faire les frais de cette transaction foncière sans que chacun connaisse précisément la destination future de ces bâtiments qui à terme risquent de coûter très cher, et par ces temps de vaches maigres ...

 Ci-dessous une vidéo qui nous fait découvrir un peu plus le nouvel établissement :

Vous pouvez retrouver mon dernier article sur ce sujet ainsi que les liens qui permettent de suivre l'évolution des travaux  en cliquant ICI

Curieusement j'ai découvert qu'un autre EHPAD se construisait en même temps dans le Nord et pas très loin de chez nous. Je vous joins une vidéo qui nous montre cette magnifique réalisation de l'ORPEA (Groupe privé) qui a pris entièrement en charge la maîtrise des travaux et visiblement d'une manière très professionnelle. A coût égal avec l'établissement Trélonnais, cet EHPAD comportera une dizaine de lits supplémentaires avec des chambres de plain-pied et dans un environnement tout aussi agréable. Les élus locaux sont particulièrement satisfaits de leur choix et ne tarissent pas d'éloges envers cette construction de grande qualité. A chacun de juger mais personnellement j'ai mon avis et je ne suis pas du tout sûr de le partager avec les principaux protagonistes du projet Trélonnais.

Cette cpa du début du siècle passé est rare. Il existe également une autre cpa de cet endroit (barrière fermée) tout aussi rare.  Elles représentent le passage à niveau proche de la gare de Trélon/Glageon. Sur cette prise de vue on n'aperçoit pas la petite maison du garde-barrière. C'est souvent l'épouse d'un cheminot qui occupait cette fonction. Au début il existait les barrières à deux ventaux, plus tard les lourdes barrières  montées sur roues qui se déplacaient latéralement sur un rail (c'est le cas ici),  puis vint la barrière à levage mécanique que le garde-barrière actionnait à l'aide d'une manivelle, en attendant l'automatisation que nous connaissons aujourd'hui.

Le même endroit aujourd'hui. Le passage à niveau a disparu avec l'abandon de la ligne Fourmies-Maubeuge en 1976. A droite un parking ouvre " La voie verte " qui chemine sur cette ligne désaffectée. La maison du Garde-barrière a elle aussi été supprimée.

Cette  magnifique cpa colorisée et très animée date du tout début du XXe siècle. Bien que son nom n'aparaisse pas, le cliché est sans doute l'oeuvre du photographe local J. Boëns. Un immense reposoir était installé entre la Rue Saint Louis et la rue Cousin Corbier, devant la pharmacie qui existe encore aujourd'hui (Gossuin). Cet emplacement en plein centre-ville permettait à un maximum de fidèles de se recueillir.

Ci-dessous un échantillon de publicités de quelques commerçants locaux dans la première moitié du XXe siècle

Une jolie "multivues" contemporaine qui ne dépeint que partiellement les attraits du village

Mon chat Tigrou, c'est son nom, n'est pas rentré à la maison depuis le 31 Octobre.

Aux environs de Trélon-Glageon, l'auriez vous rencontré ?

Si oui, vous pouvez me contacter en appelant le 0327 570219,

Merci !

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